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Le Démon de Midi
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31 mars 2007

"La religieuse" de Georges Brassens

Brassens savait être bougrement érotique !

Tous les cœurs se rallient à sa blanche cornette,
Si le chrétien succombe à son charme insidieux,
Le païen le plus sûr, l'athé' le plus honnête
Se laisseraient aller parfois à croire en Dieu.
Et les enfants de chœur font tinter leur sonnette...

Il paraît que, dessous sa cornette fatale
Qu'elle arbore à la messe avec tant de rigueur,
Cette petite sœur cache, c'est un scandale!
Une queu' de cheval et des accroche-cœurs.
Et les enfants de chœur s'agitent dans les stalles...

Il paraît que, dessous son gros habit de bure,
Elle porte coquettement des bas de soi',
Festons, frivolités, fanfreluches, guipures,
Enfin tout ce qu'il faut pour que le diable y soit.
Et les enfants de chœur ont des pensées impures...

Il paraît que le soir, en voici bien d'une autre!
A l'heure où ses consœurs sont sagement couché's
Ou débitent pieusement des patenôtres,
Elle se déshabille devant sa psyché.
Et les enfants de chœur ont la fièvre, les pauvres...

Il paraît qu'à loisir elle se mire nue,
De face, de profil, et même, hélas! de dos,
Après avoir, sans gêne, accroché sa tenue
Aux branches de la croix comme au portemanteau.
Chez les enfants de chœur le malin s'insinue...

Il paraît que, levant au ciel un œil complice,
Ell' dit : "Bravo, Seigneur, c'est du joli travail! "
Puis qu'elle ajoute avec encor plus de malice :
"La cambrure des reins, ça, c'est une trouvaille! "
Et les enfants de chœur souffrent un vrai supplice...

Il paraît qu'à minuit, bonne mère, c'est pire :
On entend se mêler, dans d'étranges accords,
La voix énamouré' des anges qui soupirent
Et celle de la sœur criant " Encor! Encor! "
Et les enfants de chœur, les malheureux, transpirent...

Et monsieur le curé, que ces bruits turlupinent,
Se dit avec raison que le brave Jésus
Avec sa tête, hélas! déjà chargé' d'épines,
N'a certes pas besoin d'autre chose dessus.
Et les enfants de chœur, branlant du chef, opinent...

Tout ça, c'est des faux bruits, des ragots, des sornettes,
De basses calomni's par Satan répandu's.
Pas plus d'accroche-cœurs sous la blanche cornette
Que de queu' de cheval, mais un crâne tondu.
Et les enfants de chœur en font, une binette...

Pas de troubles penchants dans ce cœur rigoriste,
Sous cet austère habit pas de rubans suspects.
On ne verra jamais la corne au front du Christ,
Le veinard sur sa croix peut s'endormir en paix,
Et les enfants de chœur se masturber, tout tristes...

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30 mars 2007

Une nouvelle rubrique : textes érotiques

30 mars 2007

Un beau poème d'Appolinaire

Julie ou la rose

            
            
Ah faites-moi feuille de rose
Prenez pitié en mon aveu
C'est une langue que veux
C'est mon cul que je vous propose

Mon cul s'éveille au souvenir
D'une inoublible caresse
Que m'enseigna une négresse
Dans un hôtel rue d'Aboukir*

J'avais seize ans et des torsades
La noire me jugeant à point
Régala mon cul d'un schampoing
Plus savoureux qu'une enculade

Je porte aujourd'hui les cheveux
Roulés en chignon sur la nuque
Mais j'aime encore qu'on me trouduque
Car j'ai le sphincter très nerveux

Et j'ai gardé très peu de hanches
Afin de pouvoir exhiber
Le tralala le plus bombé
Des tralalas que l'on emmanche

Et mon anus est pour le doigt
Une merveilleuse alliance
Mais tu n'es pas bègue commence
Par le baiser que tu me dois

Je sens que ta langue pénètre
Et je décharge ô mon joli
Dufayel** paierait cher peut-être
Pour voir ce qu'on fait dans son lit
                                                                                          

29 mars 2007

Une correspondance érotique

Dans mon hebdomadaire préféré, je trouve hier soir cette petite annonce dans la rubrique rencontre : "Femme quarantaine cherche amis pour correspondance érotique en continue et + si désir". J'ai senti alors un petit picotement dans bas de mon ventre... Une femme qui cherche une correspondance érotique, c'est rare, ça fait longtemps que je cherche sans la trouver. Je vais donc lui écrire et on verra bien. Quand au + si désir, je suis aussi preneur bien évidemment. On verra et je raconterai...
Mais peut être sur ce blog une femme aurait le même désir de correspondance érotique ! Alors n'hésite pas, chère encore inconnue. Fais moi un petit signe et nous échangerons avec respect mais sans pudeur. Nous nous raconterons nos expériences sexuelles, nous nous dirons nos fantasmes, nos rêves, nos envies, notre désir... Nous oserons faire l'amour par écrit et peut être nous rencontrerons nous pour de bon pour faire vraiment l'amour, sentir nos corps nus serrés l'un contre l'autre, seins contre poitrine, sexe contre sexe avant du sexe dans le sexe... bouches collées, mains se promenant sur nos corps... Nous nous dirons le plaisir d'offrir et de recevoir le cunnilingus et la fellation... tu me diras le goût du sperme, je te dirai les différents goûts de "la mouille" tellement différent d'une femme à l'autre... Alors je t'attends. Ose "contacter l'auteur".

28 mars 2007

Erotisme ou pornographie

J'aime l'érotisme. Je n'aime pas la pornographie. Je ne sais pas ce que vous en pensez mas les films pornographiques sont tous pareils. Il n'y a que les acteurs et le cadre qui changent... Quand on en a vu un, on les a tous vus... A vrai dire je n'en ai pas vu tant que ça... La pornographie, c'est vulgaire, brutale, sommaire, bestiale, laid... La femme est souvent ravalée au rang d'objet... D'ailleurs on la voit sous les angles, même dans des situations humiliantes, avilissantes... L'homme on le voit rarement en entier : on voit sa queue qui s'agite dasn la bouche, dans le sexe, dans le cul de la femme, on le voit cracher son sperme... C'est triste.

L'érotisme, c'est de la poésie, c'est de la douceur, de la tendresse, de la beauté... C'est tout aussi excitant.
J'aime ce qui suggéré. J'aime voir une main se faufiler sous un vêtement... On ne voit pas ce qu'elle fait mais on l'imagine et c'est tellement mieux. J'aime voir un couple enlacé : pas besoin de voir le sexe du mec entrer dans le sexe de la femme... Je viens de voir un court film montrant deux femmes nues dansant ensemble, se caressant mutuellement, s'effleurant les fesses, la poitrine... terriblement excitant et très érotique.
Dans l'action, bien sûr que je ne me contente pas du suggéré... Mais j'aime déshabiller la femme avec qui je suis, doucement, vêtement par vêtement, explorant chaque centimètre carré de peau dénudé... J'aime qu'elle se faufile sous mes vêtements, qu'elle glisse la main dans mon shorty pour me caresser les fesses et le sexe... Après bien sûr que je l'enlève ou, mieux, qu'elle me l'enlève mon shorty et que j'aime la voir me faire la fellation, et que j'aime regarder son sexe ouvert et offert quand je lui fais le cunnilingus...

courbetRegardez cette belle peinture de Courbet. Rien de pornographique mais de l'érotisme pur. Ce sexe de femme, cet "origine du monde" est une invitation au rêve... Rêve d'écarter encore plus ces cuisses, de se glisser entre elles, de sentir, lêcher, sucer, pénétrer ce sexe avec sa main, sa langue, son sexe...

Et vous ? Erotique ou pornographique ? Dîtes-moi...

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27 mars 2007

Caresses

Un autre beau texte pris sur le même site.

Caresse de tes yeux sur mon corps que tu dénudes et qui allume en moi un brasier.

Caresse de ta chevelure qui vient balayer mon torse en un glissement soyeux, puis effleure mon sexe qui n'en peut plus de durcir.

Caresse de tes mains qui parcourent mon corps, palpent mon dos, malaxent mes fesses et se promenent innocemment sur mon ventre.

Caresse de ta bouche qui dévore la mienne, agace mes têtons, épouse la courbe de mes hanches, mordille la chair tendre de mes cuisses pour finir par lécher d'une langue faussement timide ma virilité dressée.

Caresse de ton corps qui se pelotonne contre le mien et va et vient comme une vague, qui s'enchevêtre autour du mien comme une lianne vorace.

Caressse enfin de ton sexe brulant qui enserre le mien comme un étau, qui l'avale et le relache encore et encore jusqu'à ce que le plaisir nous happe.

27 mars 2007

Ouvre tes jambes

Un poème... (pas de moi mais pris sur un site de textes érotiques)

Ouvre les yeux, réveille-toi ;
Ouvre l’oreille, ouvre ta porte :
C’est l’amour qui sonne et c’est moi
Qui te l’apporte

Ouvre la fenêtre à tes seins ;
Ouvre ton corsage de soie ;
Ouvre ta robe sur tes reins :
Ouvre qu’on voie.

Ouvre à mon coeur ton coeur trop plein
J'irai boire sur ta bouche !
Ouvre ta chemise de lin :
Ouvre qu'on touche

Ouvre les plis de tes rideaux :
Ouvre ton lit que je t'y traîne
Il va s’échauffer sous ton dos
Ouvre l’arène

Ouvre tes bras pour m’enlacer :
Ouvre tes seins que je m’y pose ;
Ouvre aux fureurs de mon baiser
Ta lèvre rose !

Ouvre tes jambes ; prends mes flancs
Dans ces rondeurs blanches et lisses ;
Ouvre tes genoux tremblants…
Ouvre tes cuisses

Ouvre tout ce qu’on peut ouvrir :
Dans les chauds trésors de ton ventre
J’inonderai sans me tarir
L’abîme où j’entre.

21 mars 2007

impressions fugitives

Tous les matins je vais eu travail en bus. Ce matin, je m'assois à côté d'une belle jeune femme. 25 ans environ, black. Belle, blouson de cuir ouvert sur un chemisier entrebaillé. Jean moulant. Elle a posé son sac entre elle et la paroi du bus. Donc elle est assise  tout au bord de sa place et lorsque je m'assois je la touche et nous nous retrouvons hanche contre hanche. Non seulement, elle ne se pousse pas mais elle écarte légèrement les jambres jusqu'à ce que soit nos cuisses qui sont l'une contre l'autre. Et elle exagère les mouvement du bus pour profiter de chaque virage pour coller sa cuisse encore davantage contre la mienne. Puis elle déplace son pied et c'est alors toute notre jambre qui se retrouve tout contre l'une contre l'autre. J'avoue que cette situation ne me déplait pas et je sens un léger picotement dans le bas de mon ventre. Malheureusement tout a un fin et elle demande l'arrêt. Je dois me lever pour la laisser sortir de sa place. En se penchant, j'ai une vision extrêmement fugitive dans l'intérieur de son chemisier : deux magnifiques seins, bien fermes, bien galbés, libres. Ca dure une fraction de seconde. Elle me remercie de lui laisser la place en me fixant dans les yeux. Et je la vois avancer vers la sortie, de dos, ses felles fesses également bien fermes, bien rondes, moulées dans son jean !... C'est fini...
Je ne la reverrais certainemnt jamais cette jeune fille mais je vais y penser souvent. Comme je pense souvent à cette autre jeune femme, plus agée, 35 ans environ qui, il y a quelques semaines, s'assoit en face de moi dans ce même bus. Elle aussi a un haut très décoletté qui laisse voir le haut de ses beaux petits seins. Et elle est en mini jupe. Elle aussi écarte les jambes et je peux suivre du regard haut les contours de ses cuisses, galbées, bronzées... Un moment, furtivement, trop furtivment, j'aperçois sa petite culotte...
Je ne veux pas donner l'impression d'être un vieux satire pervers et obsédé... Ces jeunes femmes, jamais ne n'y toucherais bien évidemment, jamais ne leur adresserais une parole déplacée, ou une invitation, ou une obsénité... Mais j'avoue que ces spectacles de la rue me ravissent. Je dis souvent à un ami qui est très religieux que c'est ma forme de prière que de regarder les belles femmes : c'est une manière de rendre grâce à Dieu des merveilles de sa création.

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