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Le Démon de Midi
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31 décembre 2010

Lèvres contre lèvres...

A pleines bouches,
Sexes en attente...


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30 décembre 2010

En trainant sur le net...

De nouveau, des blogs où j'aime parfois flâner... et chiper des photos.

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Picked one by one

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A naked world

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A la marge

30 décembre 2010

Couples

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29 décembre 2010

Rêvons !

Les femmes me font rêver !...
Pas vous ?

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d

e

28 décembre 2010

Toilette

Une nouvelle photo du bon François Benveniste


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27 décembre 2010

Pénitence

27 décembre 2010

Réveil

photo de Arnaud


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27 décembre 2010

Baiser du matin

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26 décembre 2010

Le père Noêl et la pas si petite fille....

Je ne résiste pas au plaisir de rééditer ce beau conte de Noël envoyé l'année dernière à cette même époque par une amie... J'aurais du me déguiser en Père Noël !... Elle sait y faire avec les hommes !...
Merci encore et bises
à elle !

" Avec sa hotte sur le dos
   Il s'en revenait d'Eldorado" (bis)
Georges Brassens.


Vingt cinq décembre 1999, Une heures vingt cinq.
Ma voiture hoquète et cale lamentablement dans l'avenue qui me ramène à l'appartement. C'est le bouquet. Ah pour un bon réveillon, ça a été un bon réveillon. Les huitres en provenance directe de l'étang de Thau, via le super-marché. Pas chères, mais friables les huitres de Thau. Le beau-frère a terminé les mains en sang. Cet andouille a voulu gober les siennes avec un filet de citron, ça pique le citron sur les plaies. Il a boudé! Jusqu'au bloc de fois gras que ma soeur a tartiné comme des rillettes. Dommage, ce n'était pas des rillettes, on en fabrique de bonnes. Ensuite, vous avez deviné, la dinde avec ses marrons. Rien de plus coriace et insipide que ce volatile, mais comme l'a dit finement ma soeur "Noël, hein, il faut respecter la tradition". Respectons, respectons! Et je vous fais grâce de la bûche....aux marrons! Le beau-frère handicapé par le pansement vite fait qui lui entourait la main droite a cassé une flûte à champagne. Ma soeur qui n'en rate pas une a dit " c'est du verre blanc, ça porte bonheur, hi hi" et elle a frotté l'arrière de son oreille avec trois gouttes qui avaient coulé sur l'assiette. Faut pas gaspiller.
Et puis le père Noël est passé poser les cadeaux dans la chaussure droite de chacun, ben oui la droite, c'est la tradition. Ma chaussure droite contenait, oh surprise le dernier Goncourt. Ma soeur connait mon goût pour la lecture et tous les ans j'ai le Goncourt! Que je ne lis généralement pas. (Que Bernard Pivot m'excuse s'il passe par ici, mais que diable viendrait-il y faire, il n'était pas encore de cette académie). Et j'ai déposé tout aussi bêtement leurs cadeaux enrubannés dans les chaussures droites. Les petits n'enfants étaient très heureux. Trois petits n'enfants. Deux nièces et un neveu. Pour les emmerder je leur ai acheté à chacun un livre pour leur âge, ou presque, Ils taillent grand question vêtements mais plutôt petit question QI. Pendant que le beau-frère se bat avec les notices de montage des jeux, avec les piles de la poupée qui fait maman quand on la touche, ma soeur, les joues un peu roses, soulève son énorme poitrine (et oui ma soeur a toutes les qualités aux yeux de ma mère) et murmure:
- alors l'année prochaine, hein, on sera peut-être un de plus, hein?.
- pourquoi, je réponds, tu es enceinte?
- mais non! Toi, heu, toi....tu nous présenteras peut-être enfin un fiancé? Tu sais comme ça ferait plaisir à maman....
Je ne vais quand même pas lui dire qu'en ce moment, en fait de fiancé, l'objet de mes désirs et de mes plaisirs est plutôt brune à petits seins comme moi et clitoridienne. Et que les hommes, bof, un peu comme le bilboquet, une heure ou deux ça peut distraire. Au delà ça lasse.
Alors je dis qu'à 25 ans j'ai le temps. Et puis je dis au revoir, je bisouille la famille et merci pour tout et à midi chez papa et maman.

Il est toujours une heure vingt cinq avenue général Machin et je suis toujours en panne. Je peux finir à pied, je n'habite pas loin. Mais la bagnole est en pleine voie de circulation. Taxi? Ouiche, s'arrête pas le taxi, sa dinde l'attend. Les flics? Se réservent pour la nuit du 1er janvier. Pousser la voiture? Je ne suis qu'une faible femme.

Un bruit de pas sur le trottoir, sous les arbres. Une silhouette approche. Un homme, manteau sombre, bonnet, un grand sac de sport à l'épaule.
- heu...pardon Monsieur, je suis en panne, je ne connais rien en mécanique...
- bonsoir, heu....moi pas grand chose.....ouvrez le capot quand même.
J'ouvre, il farfouille, clic, clac, bzzz, clac, dzinnn.
- essayez de remettre le contact....Et ben ça y est ça marche! Ce n'était que le etc....
- merci beaucoup....heu... je vois que vous êtes à pied, je peux vous rapprocher? Vous allez où?
Il fait un geste vague de la main en direction de la banieue.
- heu là bas.... dans un foyer à St Pons.
Ses mains sont maculées de cambouis. Je cherche un chiffon. N'en trouve pas. Je vais quand même pas lui proposer ma culotte, ce serait cavalier.
Alors je me lance
- on passe chez moi,c'est tout près, vous vous lavez les mains et je vous ramène au foyer. D'acc? A moins qu'on vous attende au foyer?
- non on ne m'attend pas. Personne m'attend.
Zou, voiture! Je le regarde, blond, yeux bleus, pas mal, très mince dans ce manteau informe, plus âgé que moi, la quarantaine sonnée.
-vous avez réveillonné? que je demande bêtement.
- si on veut.....
Silence
- vous êtes d'ici?
- des fois oui, des fois non.... je ne fais pas de mécanique tous les jours!
- c'est indiscret de vous demander ce que vous faites?
- depuis une heure je suis chômeur...
- depuis une heure, un soir de réveillon, sympa le patron....
- ben... j'étais père Noël au centre commercial depuis décembre et ce soir j'ai fait un extra pour des bourges, enfin pour leurs mômes. Mais père Noël, c'est très précaire comme boulot......
Je me marre.
- et là dans le sac, c'est la panoplie?
- ouai, avec la barbe et la moustache et aussi le bonnet à la con. Et il soupire.....

Nous montons les escaliers. Je marche devant en tortillant les fesses. Pas trop, juste ce qu'il faut.
Appartement, pose le sac, me suis à la salle de bains, se lave les mains. Il a de belles mains mon blondinet.
Salon.
- un verre? Quoi? Champagne? C'est fête non?
- ouai c'est fête, mais un verre d'eau ça ira, merci mademoiselle.
- oh, mademoiselle....je m'appelle C. et toi? euh pardon et vous?
- Salah
- ???????? avant de me ressaisir, ah bon!
- ça vous ....euh... te surprend? Je suis kabyle.
Putain, pas penser à ma soeur qui aurait lâché "on ne le dirait pas!"
- et oui C. les kabyles, on est souvent blonds aux yeux bleus. Remarque que peut-être en 1830 un colon alsacien a violé une de mes aieules, ça expliquerait. Ouai, né à Sétif, tu a entendu parler des émeutes de Sétif?
- oui.....
- tu vois je suis un vrai BBR.....Bicot, Blond, et Rouge avec le manteau du déguisement.
Et il se marre et moi aussi, on trinque avec nos verres à eau. Joyeux Noël!
- tu veux manger un bout? J'ai deux trois bricoles
Je pars à la cuisine fourrager dans le frigo, saucisson, jambon heu....des oeufs peut-être? Je l'entends me dire:
- te bile pas, je mange de la charcuterie AUSSI !
Et il se met au beaujolais aussi. Et on parle. Enfin, surtout lui. Son foyer, ses papiers, des fois avec papiers, des fois les papiers sont plus bons. D'être blond des fois ça arrange, pour la fête chez les bourges par exemple, des fois ça arrange pas, un bougnoule blond ça fait encore plus louche. Les flics, ça les perturbe, pas prévu dans le manuel. Il parle bien. Jolie voix. Ses yeux un peu dans le vague. Mais il commence de m'exciter ce bougre. Je me dis que peut-être il est circoncis. Va pas me répondre parfois oui, parfois non?
- dis, juste pour rire, je peux essayer la panoplie père Noël?
Lève un oeil interrogateur puis soupire que bof, si ça m'amuse et il déballe le sac. Je m'accoutre. Me regarde dans le miroir. Me trouve drôle. Zut! la barbe, un père Noël sans barbe ça va pas. Il me donne la barbe. Que je ne parviens pas à faire tenir. Il s'approche avec le postiche en mains, le pose sur mes joues, me regarde. Oh ce regard! Il descend jusque dans ma culotte et je commence de me sentir humide. La barbe tient, mais il ne retire pas ses mains de mes joues. Lui ou moi, je ne sais plus on approche nos lèvres. Le patin entre les moustaches de coton. Je me serre à lui. Sens son sexe durcir. Je tombe sur le canapé. Mon blond tombe sur moi. Nos lèvres ne se sont pas dessoudées. Je caresse ses épaules, son dos, j'insinue un doigt sous sa chemise. Sens sa peau qui frémit. Il prend ma langue entre ses lèvres, entre ses dents, me la mordille, me la suce. Et son corps s'installe entre mes jambes. Je mouille. Ma culotte pastel doit prendre des tons d'automne. Pourquoi j'ai voulu mettre ce déguisement? Il ose pas déboutonner? Alors je me relève et je lui dis regarde.
Suis face à lui. Un bouton, deux boutons. moi qui ait toujours fantasmé sur le fait de déshabiller un curé ou une bonne soeur, du temps des soutanes et cornettes bien sûr! J'ouvre la pelisse, me débarrasse de la barbe. Au tour de ma robe que j'ouvre. Mes seins en avant, sans soutien-gorge. Et je m'avance vers son ventre. Caresse son sexe à travers son pantalon. Je le sens vivre et battre. Zip, je tire, baisse le pantalon et le slip. Circoncis. Le gland est bien marqué, lisse. Je le prends dans ma bouche. Le goûte. Le savoure. Le mordille un peu. Au dessus de moi j'entends des soupirs. Ils m'excitent encore plus. Mais je me retiens, ne mets pas ma main à ma chatte.
C'est pour lui. Juste pour lui. Il me titille un peu les tétons, c'est bon, oh que c'est bon. Je retire ma bouche, son sexe bat l'air. Long et plutôt mince, pile comme j'aime. Je le reprends dans ma bouche, coulisse bien à fond, du haut en bas. Il va jouir, je le sens aux contractions. Doucement l'ami, on prend pas le train! Je retire ma bouche, pince la base du gland dans la largeur. Sa petite fente s'ouvre. Hop quelques coups de langue, juste la pointe de ma langue. Je l'enfonce dans sa fente au même rythme que ma pression des doigts. Un aapetit câlin sur ses couilles. Il va jouir. Je le suce quelques secondes et il éclate. Des gouttes de sperme maculent le bord de l'habit rouge. Gare quand il va devoir rendre l'habit "c'est quoi cette tâche? Oh rien madame juste quelques gouttes de foutre, une décoration pour service rendu en quelque sorte. Ah bon!" fera la dame.
Et on se retrouve tout bêtes. Trop vite. Son sexe ramollit, se fait discret. C'est marrant un sexe de mec. Quand ça commence de bander, de durcir, de se dresser et puis l'inverse. Ce grand malin qui se fait tout petit petit progressivement. Un truc qui m'a toujours émue. Oaui, émue.
Help, le blondinet, et moi? Je me pose à côté de lui sur le canapé. Il passe un bras autour d'une de mes épaules. Je me colle à lui. Et je me déshabille. Manteau rouge par terre, comme un bout de chiffon rouge, robe, je fais glisser ma culotte. Nue. Tétons dardés. Je l'aide à se déshabiller aussi. Je découvre son corps. Muscles fins. Pas de poils sur la poitrine. J'aime pas les velus. Juste une touffe épaisse, frisée sur le pubis. Son sexe y repose, tranquille. Je me fais chatte, bisous tout partout. Je frotte mes bouts de seins aux siens. Je  caresse sa peau du bout des doigts. Sa peau sent bon. Non je ne vais pas Piafer qu'il sent bon le sable chaud! Je sens son sexe trembler un peu, comme pour se redresser. Tiens ça me fait penser aux premiers pas de Bambi, pas le chanteur, le vrai, celui du dessin animé. Se lève, se casse la gueule sur ses papattes. Le dit à mon homme de Noël qui me répond que je suis un peu fofolle. Mais Bambi se frotte à ma hanche, la laboure. Une main descend de ma poitrine sur mon ventre, glisse vers mes cuisses que j'ouvre. Je me fais béante. Ah merci maman pour les cours de danse, ça aide! Sa main remonte, s'attarde sur mon nombril, fait de petits cercles autour, comme des ondes dans l'eau. En parlant d'ondes dans l'eau, je suis trempée, mon sexe coule. La main remonte sur mes seins. Il prend mon téton droit entre deux doigts, le serre, le triture, le tire, le roule. Comment il a su que c'était mon bon côté? Puis il le prend entre ses lèvres, entre ses dents, me le mordille. A nouveau ses doigts qui me le pincent, l'écrasent et le bout de sa langue, là, juste dans le petit creux de mon téton droit. Son sexe a glissé de ma hanche vers mon temple. Se frotte sur mon bouton. Il a dû sentir que j'avais envie de sa bouche sur mes lèvres, celles du bas. Sur ma chatte, quoi ! Sa bouche descend, descend.
Il glisse un doigt en moi, doucement, lentement. Je me serre sur ce doigt. Je fais l'amour au doigt en moi. Ou aux doigts? Je ne sais plus.
Un doigt en crochet, juste "là". Là où qu'est le paradis. Le mien en tout cas. Puis sa bouche sur mon bouton, sa langue. Je ne sais plus où je suis. Me lèche maintenant.
- tu goûtes bon, il me dit. Première fois qu'on me dit ce mot.
Il lèche et se pourlèche de mon miel. Pas possible il a dû être femme dans une vie antérieure ce mec! Attentif et tout et tout. Il pense même à entourer mes cuisses de ses mains, à caresser avec ses pouces l'intérieur des cuisses, là où c'est doux, tout doux.
Il se redresse, son sexe est au bord du mien. Me regarde dans les yeux.
- t'es belle tu sais et il ajoute une phrase, en arabe sans doute, que je ne comprends pas. Mais c'est beau. Beau comme un poème de Gilbran.
aaIl entre en moi. Je le sens glisser sans hésitation. Il m'explore, à gauche, à droite, en bas, en haut. Humpffff son gland a frotté "là". Je ferme les yeux. Il m'embrasse sous le cou, juste sous la mâchoire, ma mâchoire en triangle, comme les chats m'a-t-on dit. Alors je ronronne, je geins, je spasme, je tremble, je jouis.
Brusquement il serre ma taille entre ses deux mains. Sa tête dans mon cou. Il jouit. En moi. Me mords le cou.
On reste collés l'un à l'autre. Respirations haletantes.

- tu as dit quoi tout à l'heure?
- Gibran...
- marrant, j'y avais pensé...tu me traduis?
- tu connais Gilbran toi? Il disait " nul ne peut atteindre l'aube sans passer par la nuit"....ou un truc comme ça....
Ronron........
Et je lui glisse à l'oreille, dans un murmure:
- je sais pas comment tu as deviné mais.....tu as deviné juste ce que j'aime...mon téton droit par exemple.....
- pas difficile à deviner, il est un peu plus gros que l'autre, c'est celui là que tu dois te caresser quand t'es seule...Tu veux boire?
Un beaujolais. Il a chauffé lui aussi. Tant pis.
On se repelotonne sur le canapé. Et on parle. De tout et de rien. Pas trop sérieux quand même c'est Noêl, hein, faut pas oublier!
- je peux....une douche?
Il s'éloigne, à poil. Beau dos, belles fesses.
Revient. Enfile ses frusques.
-eh? tu fais quoi, je t'ai dit que je te ramène......
- non, les bus ont repris, te bile pas.....
Je sens que je ne le ferai pas changer d'avis.
Ramasse le costume rouge, le bonnet, la barbe, enfile tout dans le sac.

- tu aimes lire?
- des fois oui, des fois non....
- tiens je te donne celui là, c'est un cadeau.
Et je lui remets le Goncourt. Prémonitoire ma soeur. " Le prix Goncourt 1999 est attribué à Jean Echenoz pour son roman: Je pars"
J'écris un mot, comme une dédicace, sur la page une. Genre "le père Noël n'est pas obligé d'attendre le prochain 25 décembre pour passer dans ma cheminée". Avec mon numéro de portable.

- tu as les yeux cernés ma fille!
Midi, ma mère en me passant le plat d'amuses gueules. Je prends un escargot en croûte et je dis ah!

Au fait, le portable? Les portables, des fois ça sonne, des fois ça sonne pas.......ça dépend......
   

25 décembre 2010

Noël sous les tropiques

Soir de Noël sur la plage. Oui, je suis à la Réunion et à Noël, il y fait chaud. Nous sommes une petite quinzaine de personnes. Les femmes sont belles en petites robes légères... Elles sont toujours belles les créoles ! Nous avons investi un kiosque en bord de plage. Les marmites de carry, de brèdes, de riz sont sur le feu aménagé... Des torches sont plantées dans le sable et nous éclairent...
La soirée commence paisiblement. Des groupes se forment et se défont au gré des conversations. Nous faisons connaissance. Le punch maison coule à foison... Il fait doux. Non loin, on entend le bruit des vagues... Des voitures passent en klaxonnant sur la route qui surplombe la plage. Des pétards pètent dans tous les coins... Non loin, un roulér tonne accompagné du kayamb et rythme un maloya effréné. Quelques-unes des femmes qui sont avec nous entament quelques pas de danse... Des hommes s'en mêlent... Sous l'effet de la musique et de l'alcool, les esprits s'échauffent, le ton monte... Normalement, en dansant le maloya, les femmes agitent leurs longues robes devant elles... Là, elles ne portent que des robes courtes et légères mais, en riant, elles les agitent tout de même découvrant encore plus leurs longues cuisses... Les hommes tournent autour, les frôlent... La danse devient érotique... Elle devient magnifique...
Quelqu'un crie "A table !"... la danse s'arrête... Chacun revient vers le kiosque... Des hommes ont chaud et ils se mettent torse nu... Des femmes se collent à eux... Ils se prennent par la taille, échangent de rapides baisers... Des mains glissent sur les croupes...
Nous nous asseyons autour de la grande table. Je suis encadré par deux belles femmes... Toutes deux ont remonté haut leur robe sur leurs belles cuisses. Elles ont un large décolleté qui, lorsqu'elles se penchent vers leur assiette, ne cache rien de leur poitrine... d'autant plus que leurs seins sont en totale liberté...
- Tu n'as pas trop chaud, Domi ? Enlève ta chemise !
rigole ma voisine de droite...
- D'accord ! Pas de souci ! Mais à une condition...
- Laquelle ?
- J'enlève d'abord ma chemise et je le dis après...
Je me lève donc et, en en rajoutant, un peu cérémonieusement j'enlève ma chemise...
- Bon, voilà qui est fait... Maintenant ma condition : que mes deux voisines de table se mettent aussi torse nu !
Ben oui... L'alcool, la chaleur, les plats épicés, l'ambiance...  me désinhibe sérieusement...  Ca a au moins le mérite de faire rire tout le monde et de me faire acclamer par les hommes !
Mes deux voisines se regardent et l'une d'elle répond...
- D'accord. Nous sommes d'accord toutes les deux. (Acclamation du public !). Mais à une condition !
- Laquelle ?
demandent plusieurs voix...
- On enlève d'abord notre robe et on le dit après...
A leur tour, elles se lèvent et avec le même cinéma que j'ai fait tout à l'heure elle font tomber leurs robes au sol... Les voilà pratiquement nues, leurs belles poitrines offertes, leurs seins en forme de petits obus, leur ventre plat, les belles courbes de leurs hanches, leurs longues cuisses... Elles portent toutes deux un petit string...
Elles tournent sur elles-mêmes pour se montrer et se font acclamer...
- Bon, et bien voilà ! Maintenant, notre condition : on est toutes les deux en petite culotte... Et bien que Domi se mette aussi en slip !
Nouvel éclat de rire général et hourras !... Je fais donc descendre mon pantalon. Dessous je porte un petit slip de bain... Personne ne peut voir que j'ai un début d'érection... sauf bien sûr les deux femmes qui sont tout proches de moi et dont je croise le regard justement fixé... là !
Quand j'ai complètement enlever mon pantalon, sous les acclamations, je prends les deux femmes par la taille, les serre contre moi et leur dépose un baiser sur la joue... L'une d'elle glisse sa main sur la bosse de mon slip...
- Oh ! Oh ! Domi !...
A ce moment là, la musique démarre. Tout le monde se lève de table et nous rejoint... Les robes, les chemises, les pantalons tombent et nous dansons tous quasiment nus...
Les dansent se succèdent... Les couples changent... Les corps se rapprochent, se frottent... Les mains frôlent, peuvent se faire indiscrètes...
Un moment, un rythme africain endiablé avec percussions et kora... Cette danse se danse en couple... Elle consiste à faire chacun ce qu'on veut, sans tenir l'autre, sans le toucher, sauf en étant toujours en contact avec lui par le pubis, les hanches, les fesses... Danse à très forte charge érotique... d'autant plus dans la tenue où nous sommes. Jamais jusqu'à maintenant je n'avais osé cette danse ; je n'ai pas le rythme dans la peau comme peuvent l'avoir les africains et les réunionnais... Mais là je ne peux reculer d'autant que je me retrouve face à la charmante jeune femme qui était à ma droite pendant le repas... Sexe contre sexe, hanche contre hanche, fesses contres fesses... Les cuisses se frôlent, les pointes de ses seins effleurent ma poitrine... Je bande bien sûr... Et elle s'en rend compte, apprécie... Nous sommes de plus en plus souvent face à face... Elle appuie son pubis contre mon sexe... Nous mimons clairement le coït... Rapide coup d'oeil autour pour constater que tous les couples sont dans le même état... Plus personne ne parle, ne rit... Tout le monde est concentré sur ses sensations, sur sa recherche... Yeux fermés. Visages crispés. Respiration de plus en plus haletantes. Nous transpirons. Ce dure longtemps...
Soudain la musique endiablée s'arrête suivie d'un rythme beaucoup plus lent, envoûtant... La tension tombe un peu mais nous tombons dans les bras l'un de l'autre... Forte étreinte, lèvres qui se joignent... Nous voulons aller au bout de ce coït mimé... Ma main se glisse entre nos corps, sous l'élastique de son string et se pose en coquille sur son sexe... Mes doigts pénètrent entre ses lèvres gonflées et humides, comme aspirés par son désir... Elle, d'autorité, descend mon slip sous mes fesses et prend à pleine main mon sexe tendu...
Elle m'entraîne vers un endroit où des paréos, des tapis de pailles ont été étalés... Des couples sont déjà là enlacés, encastrés... Elles s'allonge entre deux, ôte son string... J'enlève mon slip et m'allonge entre ses jambes ouvertes...
Les cloches de l'église du village à côté sonnent à la volée.
- Il est minuit. Mets ton petit jésus dans ma crèche...
Alors je la pénètre profondément. Et nous nous crispons... Et je sens nos voisins se crisper aussi... Notre groupe n'est plus que soupirs, halètements, petits cris, grognements... Et soudain l'explosion collective, l'extase... L'accès au paradis...
La tension retombe... L'un après l'autre les couples se défont et nous nous retrouvons tous bientôt dans la mer pour nous purifier...
Et la musique redémarre... Et nous nous remettons à danser... Nus. Les phallus se redressent... Les femmes dansent entre elles, se caressant, n'hésitant pas à glisser leurs mains entre les cuisses de l'amie excitant ainsi l'animalité des mâles... Nous sommes tous collés les uns aux autres... Nous ne savons pas qui nous touche, qui nous caresse... Mes mains se baladent d'un corps à l'autre caressant un sein, une fesse, un phallus, mes doigts pénétrant un con puis un autre... Mon corps est soumis à pareilles caresses, pareilles pénétrations : mes fesses, mes cuisses, mon ventre, mes testicules, mon vit... Je sens même des sexes durs cherchant à se faufiler entre mes fesses... des bouches se refermer sur mon gland... Nouvelles pénétrations, nouvelles jouissances extatiques, torrents de sperme et de cyprine... C'est l'orgie.   
Alléluia, Jésus est né ! Lui qui a été conçu sans pécher, nous, nous péchons sans concevoir !...
La nuit a été longue... mais si belle. Belle nuit de Noël.

Un bon Noël à toi, fidèle lectrice ou lecteur !

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