En trainant sur le net...
De nouveau, des blogs où j'aime parfois flâner... et chiper des photos.
Le père Noêl et la pas si petite fille....
Je ne résiste pas au plaisir de rééditer ce beau conte de Noël envoyé l'année dernière à cette même époque par une amie... J'aurais du me déguiser en Père Noël !... Elle sait y faire avec les hommes !...
Merci encore et bises à elle !
" Avec sa hotte sur le dos
Il s'en revenait d'Eldorado" (bis)
Georges Brassens.
Vingt cinq décembre 1999, Une heures vingt cinq.
Ma
voiture hoquète et cale lamentablement dans l'avenue qui me ramène à
l'appartement. C'est le bouquet. Ah pour un bon réveillon, ça a été un
bon réveillon. Les huitres en provenance directe de l'étang de Thau,
via le super-marché. Pas chères, mais friables les huitres de Thau. Le
beau-frère a terminé les mains en sang. Cet andouille a voulu gober les
siennes avec un filet de citron, ça pique le citron sur les plaies. Il
a boudé! Jusqu'au bloc de fois gras que ma soeur a tartiné comme des
rillettes. Dommage, ce n'était pas des rillettes, on en fabrique de
bonnes. Ensuite, vous avez deviné, la dinde avec ses marrons. Rien de
plus coriace et insipide que ce volatile, mais comme l'a dit finement
ma soeur "Noël, hein, il faut respecter la tradition". Respectons,
respectons! Et je vous fais grâce de la bûche....aux marrons! Le
beau-frère handicapé par le pansement vite fait qui lui entourait la
main droite a cassé une flûte à champagne. Ma soeur qui n'en rate pas
une a dit " c'est du verre blanc, ça porte bonheur, hi hi" et elle a
frotté l'arrière de son oreille avec trois gouttes qui avaient coulé
sur l'assiette. Faut pas gaspiller.
Et puis le père Noël est passé
poser les cadeaux dans la chaussure droite de chacun, ben oui la
droite, c'est la tradition. Ma chaussure droite contenait, oh surprise
le dernier Goncourt. Ma soeur connait mon goût pour la lecture et tous
les ans j'ai le Goncourt! Que je ne lis généralement pas. (Que Bernard
Pivot m'excuse s'il passe par ici, mais que diable viendrait-il y
faire, il n'était pas encore de cette académie). Et j'ai déposé tout
aussi bêtement leurs cadeaux enrubannés dans les chaussures droites.
Les petits n'enfants étaient très heureux. Trois petits n'enfants. Deux
nièces et un neveu. Pour les emmerder je leur ai acheté à chacun un
livre pour leur âge, ou presque, Ils taillent grand question vêtements
mais plutôt petit question QI. Pendant que le beau-frère se bat avec
les notices de montage des jeux, avec les piles de la poupée qui fait
maman quand on la touche, ma soeur, les joues un peu roses, soulève son
énorme poitrine (et oui ma soeur a toutes les qualités aux yeux de ma
mère) et murmure:
- alors l'année prochaine, hein, on sera peut-être un de plus, hein?.
- pourquoi, je réponds, tu es enceinte?
- mais non! Toi, heu, toi....tu nous présenteras peut-être enfin un fiancé? Tu sais comme ça ferait plaisir à maman....
Je
ne vais quand même pas lui dire qu'en ce moment, en fait de fiancé,
l'objet de mes désirs et de mes plaisirs est plutôt brune à petits
seins comme moi et clitoridienne. Et que les hommes, bof, un peu comme
le bilboquet, une heure ou deux ça peut distraire. Au delà ça lasse.
Alors
je dis qu'à 25 ans j'ai le temps. Et puis je dis au revoir, je
bisouille la famille et merci pour tout et à midi chez papa et maman.
Il
est toujours une heure vingt cinq avenue général Machin et je suis
toujours en panne. Je peux finir à pied, je n'habite pas loin. Mais la
bagnole est en pleine voie de circulation. Taxi? Ouiche, s'arrête pas
le taxi, sa dinde l'attend. Les flics? Se réservent pour la nuit du 1er
janvier. Pousser la voiture? Je ne suis qu'une faible femme.
Un
bruit de pas sur le trottoir, sous les arbres. Une silhouette approche.
Un homme, manteau sombre, bonnet, un grand sac de sport à l'épaule.
- heu...pardon Monsieur, je suis en panne, je ne connais rien en mécanique...
- bonsoir, heu....moi pas grand chose.....ouvrez le capot quand même.
J'ouvre, il farfouille, clic, clac, bzzz, clac, dzinnn.
- essayez de remettre le contact....Et ben ça y est ça marche! Ce n'était que le etc....
- merci beaucoup....heu... je vois que vous êtes à pied, je peux vous rapprocher? Vous allez où?
Il fait un geste vague de la main en direction de la banieue.
- heu là bas.... dans un foyer à St Pons.
Ses
mains sont maculées de cambouis. Je cherche un chiffon. N'en trouve
pas. Je vais quand même pas lui proposer ma culotte, ce serait cavalier.
Alors je me lance
-
on passe chez moi,c'est tout près, vous vous lavez les mains et je vous
ramène au foyer. D'acc? A moins qu'on vous attende au foyer?
- non on ne m'attend pas. Personne m'attend.
Zou,
voiture! Je le regarde, blond, yeux bleus, pas mal, très mince dans ce
manteau informe, plus âgé que moi, la quarantaine sonnée.
-vous avez réveillonné? que je demande bêtement.
- si on veut.....
Silence
- vous êtes d'ici?
- des fois oui, des fois non.... je ne fais pas de mécanique tous les jours!
- c'est indiscret de vous demander ce que vous faites?
- depuis une heure je suis chômeur...
- depuis une heure, un soir de réveillon, sympa le patron....
-
ben... j'étais père Noël au centre commercial depuis décembre et ce
soir j'ai fait un extra pour des bourges, enfin pour leurs mômes. Mais
père Noël, c'est très précaire comme boulot......
Je me marre.
- et là dans le sac, c'est la panoplie?
- ouai, avec la barbe et la moustache et aussi le bonnet à la con. Et il soupire.....
Nous montons les escaliers. Je marche devant en tortillant les fesses. Pas trop, juste ce qu'il faut.
Appartement, pose le sac, me suis à la salle de bains, se lave les mains. Il a de belles mains mon blondinet.
Salon.
- un verre? Quoi? Champagne? C'est fête non?
- ouai c'est fête, mais un verre d'eau ça ira, merci mademoiselle.
- oh, mademoiselle....je m'appelle C. et toi? euh pardon et vous?
- Salah
- ???????? avant de me ressaisir, ah bon!
- ça vous ....euh... te surprend? Je suis kabyle.
Putain, pas penser à ma soeur qui aurait lâché "on ne le dirait pas!"
-
et oui C. les kabyles, on est souvent blonds aux yeux bleus. Remarque
que peut-être en 1830 un colon alsacien a violé une de mes aieules, ça
expliquerait. Ouai, né à Sétif, tu a entendu parler des émeutes de
Sétif?
- oui.....
- tu vois je suis un vrai BBR.....Bicot, Blond, et Rouge avec le manteau du déguisement.
Et il se marre et moi aussi, on trinque avec nos verres à eau. Joyeux Noël!
- tu veux manger un bout? J'ai deux trois bricoles
Je pars à la cuisine fourrager dans le frigo, saucisson, jambon heu....des oeufs peut-être? Je l'entends me dire:
- te bile pas, je mange de la charcuterie AUSSI !
Et
il se met au beaujolais aussi. Et on parle. Enfin, surtout lui. Son
foyer, ses papiers, des fois avec papiers, des fois les papiers sont
plus bons. D'être blond des fois ça arrange, pour la fête chez les
bourges par exemple, des fois ça arrange pas, un bougnoule blond ça
fait encore plus louche. Les flics, ça les perturbe, pas prévu dans le
manuel. Il parle bien. Jolie voix. Ses yeux un peu dans le vague. Mais
il commence de m'exciter ce bougre. Je me dis que peut-être il est
circoncis. Va pas me répondre parfois oui, parfois non?
- dis, juste pour rire, je peux essayer la panoplie père Noël?
Lève
un oeil interrogateur puis soupire que bof, si ça m'amuse et il déballe
le sac. Je m'accoutre. Me regarde dans le miroir. Me trouve drôle. Zut!
la barbe, un père Noël sans barbe ça va pas. Il me donne la barbe. Que
je ne parviens pas à faire tenir. Il s'approche avec le postiche en
mains, le pose sur mes joues, me regarde. Oh ce regard! Il descend
jusque dans ma culotte et je commence de me sentir humide. La barbe
tient, mais il ne retire pas ses mains de mes joues. Lui ou moi, je ne
sais plus on approche nos lèvres. Le patin entre les moustaches de
coton. Je me serre à lui. Sens son sexe durcir. Je tombe sur le canapé.
Mon blond tombe sur moi. Nos lèvres ne se sont pas dessoudées. Je
caresse ses épaules, son dos, j'insinue un doigt sous sa chemise. Sens
sa peau qui frémit. Il prend ma langue entre ses lèvres, entre ses
dents, me la mordille, me la suce. Et son corps s'installe entre mes
jambes. Je mouille. Ma culotte pastel doit prendre des tons d'automne.
Pourquoi j'ai voulu mettre ce déguisement? Il ose pas déboutonner?
Alors je me relève et je lui dis regarde.
Suis face à lui. Un
bouton, deux boutons. moi qui ait toujours fantasmé sur le fait de
déshabiller un curé ou une bonne soeur, du temps des soutanes et
cornettes bien sûr! J'ouvre la pelisse, me débarrasse de la barbe. Au
tour de ma robe que j'ouvre. Mes seins en avant, sans soutien-gorge. Et
je m'avance vers son ventre. Caresse son sexe à travers son pantalon.
Je le sens vivre et battre. Zip, je tire, baisse le pantalon et le
slip. Circoncis. Le gland est bien marqué, lisse. Je le prends dans ma
bouche. Le goûte. Le savoure. Le mordille un peu. Au dessus de moi
j'entends des soupirs. Ils m'excitent encore plus. Mais je me retiens,
ne mets pas ma main à ma chatte.
C'est pour lui. Juste pour lui.
Il me titille un peu les tétons, c'est bon, oh que c'est bon. Je retire
ma bouche, son sexe bat l'air. Long et plutôt mince, pile comme j'aime.
Je le reprends dans ma bouche, coulisse bien à fond, du haut en bas. Il
va jouir, je le sens aux contractions. Doucement l'ami, on prend pas le
train! Je retire ma bouche, pince la base du gland dans la largeur. Sa
petite fente s'ouvre. Hop quelques coups de langue, juste la pointe de
ma langue. Je l'enfonce dans sa fente au même rythme que ma pression
des doigts. Un petit câlin sur ses couilles. Il va jouir. Je le suce
quelques secondes et il éclate. Des gouttes de sperme maculent le bord
de l'habit rouge. Gare quand il va devoir rendre l'habit "c'est quoi
cette tâche? Oh rien madame juste quelques gouttes de foutre, une
décoration pour service rendu en quelque sorte. Ah bon!" fera la dame.
Et
on se retrouve tout bêtes. Trop vite. Son sexe ramollit, se fait
discret. C'est marrant un sexe de mec. Quand ça commence de bander, de
durcir, de se dresser et puis l'inverse. Ce grand malin qui se fait
tout petit petit progressivement. Un truc qui m'a toujours émue. Oaui,
émue.
Help, le blondinet, et moi? Je me pose à côté de lui sur le
canapé. Il passe un bras autour d'une de mes épaules. Je me colle à
lui. Et je me déshabille. Manteau rouge par terre, comme un bout de
chiffon rouge, robe, je fais glisser ma culotte. Nue. Tétons dardés. Je
l'aide à se déshabiller aussi. Je découvre son corps. Muscles fins. Pas
de poils sur la poitrine. J'aime pas les velus. Juste une touffe
épaisse, frisée sur le pubis. Son sexe y repose, tranquille. Je me fais
chatte, bisous tout partout. Je frotte mes bouts de seins aux siens.
Je caresse sa peau du bout des doigts. Sa peau sent bon. Non je ne
vais pas Piafer qu'il sent bon le sable chaud! Je sens son sexe
trembler un peu, comme pour se redresser. Tiens ça me fait penser aux
premiers pas de Bambi, pas le chanteur, le vrai, celui du dessin animé.
Se lève, se casse la gueule sur ses papattes. Le dit à mon homme de
Noël qui me répond que je suis un peu fofolle. Mais Bambi se frotte à
ma hanche, la laboure. Une main descend de ma poitrine sur mon ventre,
glisse vers mes cuisses que j'ouvre. Je me fais béante. Ah merci maman
pour les cours de danse, ça aide! Sa main remonte, s'attarde sur mon
nombril, fait de petits cercles autour, comme des ondes dans l'eau. En
parlant d'ondes dans l'eau, je suis trempée, mon sexe coule. La main
remonte sur mes seins. Il prend mon téton droit entre deux doigts, le
serre, le triture, le tire, le roule. Comment il a su que c'était mon
bon côté? Puis il le prend entre ses lèvres, entre ses dents, me le
mordille. A nouveau ses doigts qui me le pincent, l'écrasent et le bout
de sa langue, là, juste dans le petit creux de mon téton droit. Son
sexe a glissé de ma hanche vers mon temple. Se frotte sur mon bouton.
Il a dû sentir que j'avais envie de sa bouche sur mes lèvres, celles du
bas. Sur ma chatte, quoi ! Sa bouche descend, descend.
Il glisse un
doigt en moi, doucement, lentement. Je me serre sur ce doigt. Je fais
l'amour au doigt en moi. Ou aux doigts? Je ne sais plus.
Un doigt en
crochet, juste "là". Là où qu'est le paradis. Le mien en tout cas. Puis
sa bouche sur mon bouton, sa langue. Je ne sais plus où je suis. Me
lèche maintenant.
- tu goûtes bon, il me dit. Première fois qu'on me dit ce mot.
Il
lèche et se pourlèche de mon miel. Pas possible il a dû être femme dans
une vie antérieure ce mec! Attentif et tout et tout. Il pense même à
entourer mes cuisses de ses mains, à caresser avec ses pouces
l'intérieur des cuisses, là où c'est doux, tout doux.
Il se redresse, son sexe est au bord du mien. Me regarde dans les yeux.
-
t'es belle tu sais et il ajoute une phrase, en arabe sans doute, que je
ne comprends pas. Mais c'est beau. Beau comme un poème de Gilbran.
Il
entre en moi. Je le sens glisser sans hésitation. Il m'explore, à
gauche, à droite, en bas, en haut. Humpffff son gland a frotté "là". Je
ferme les yeux. Il m'embrasse sous le cou, juste sous la mâchoire, ma
mâchoire en triangle, comme les chats m'a-t-on dit. Alors je ronronne,
je geins, je spasme, je tremble, je jouis.
Brusquement il serre ma taille entre ses deux mains. Sa tête dans mon cou. Il jouit. En moi. Me mords le cou.
On reste collés l'un à l'autre. Respirations haletantes.
- tu as dit quoi tout à l'heure?
- Gibran...
- marrant, j'y avais pensé...tu me traduis?
- tu connais Gilbran toi? Il disait " nul ne peut atteindre l'aube sans passer par la nuit"....ou un truc comme ça....
Ronron........
Et je lui glisse à l'oreille, dans un murmure:
- je sais pas comment tu as deviné mais.....tu as deviné juste ce que j'aime...mon téton droit par exemple.....
-
pas difficile à deviner, il est un peu plus gros que l'autre, c'est
celui là que tu dois te caresser quand t'es seule...Tu veux boire?
Un beaujolais. Il a chauffé lui aussi. Tant pis.
On
se repelotonne sur le canapé. Et on parle. De tout et de rien. Pas trop
sérieux quand même c'est Noêl, hein, faut pas oublier!
- je peux....une douche?
Il s'éloigne, à poil. Beau dos, belles fesses.
Revient. Enfile ses frusques.
-eh? tu fais quoi, je t'ai dit que je te ramène......
- non, les bus ont repris, te bile pas.....
Je sens que je ne le ferai pas changer d'avis.
Ramasse le costume rouge, le bonnet, la barbe, enfile tout dans le sac.
- tu aimes lire?
- des fois oui, des fois non....
- tiens je te donne celui là, c'est un cadeau.
Et
je lui remets le Goncourt. Prémonitoire ma soeur. " Le prix Goncourt
1999 est attribué à Jean Echenoz pour son roman: Je pars"
J'écris un
mot, comme une dédicace, sur la page une. Genre "le père Noël n'est pas
obligé d'attendre le prochain 25 décembre pour passer dans ma
cheminée". Avec mon numéro de portable.
- tu as les yeux cernés ma fille!
Midi, ma mère en me passant le plat d'amuses gueules. Je prends un escargot en croûte et je dis ah!
Au fait, le portable? Les portables, des fois ça sonne, des fois ça sonne pas.......ça dépend......
Noël sous les tropiques
Soir de Noël sur la plage. Oui, je
suis à la Réunion et à Noël, il y fait chaud. Nous sommes une
petite quinzaine de personnes. Les femmes sont belles en petites
robes légères... Elles sont toujours belles les créoles ! Nous
avons investi un kiosque en bord de plage. Les marmites de carry, de
brèdes, de riz sont sur le feu aménagé... Des torches sont
plantées dans le sable et nous éclairent...
La soirée commence
paisiblement. Des groupes se forment et se défont au gré des
conversations. Nous faisons connaissance. Le punch maison coule à
foison... Il fait doux. Non loin, on entend le bruit des vagues...
Des voitures passent en klaxonnant sur la route qui surplombe la
plage. Des pétards pètent dans tous les coins... Non loin,
un roulér tonne accompagné du kayamb et rythme un maloya effréné.
Quelques-unes des femmes qui sont avec nous entament quelques pas de
danse... Des hommes s'en mêlent... Sous l'effet de la musique et de
l'alcool, les esprits s'échauffent, le ton monte... Normalement, en
dansant le maloya, les femmes agitent leurs longues robes devant
elles... Là, elles ne portent que des robes courtes et légères
mais, en riant, elles les agitent tout de même découvrant encore
plus leurs longues cuisses... Les hommes tournent autour, les
frôlent... La danse devient érotique... Elle devient magnifique...
Quelqu'un crie "A table !"... la danse s'arrête...
Chacun revient vers le kiosque... Des hommes ont chaud et ils se
mettent torse nu... Des femmes se collent à eux... Ils se prennent
par la taille, échangent de rapides baisers... Des mains glissent
sur les croupes...
Nous nous asseyons autour de la grande table.
Je suis encadré par deux belles femmes... Toutes deux ont remonté
haut leur robe sur leurs belles cuisses. Elles ont un large décolleté
qui, lorsqu'elles se penchent vers leur assiette, ne cache rien de
leur poitrine... d'autant plus que leurs seins sont en totale
liberté...
- Tu n'as pas trop chaud, Domi ? Enlève ta chemise !
rigole ma voisine de droite...
- D'accord ! Pas de souci !
Mais à une condition...
- Laquelle ?
- J'enlève d'abord ma
chemise et je le dis après...
Je me lève donc et, en en
rajoutant, un peu cérémonieusement j'enlève ma chemise...
-
Bon, voilà qui est fait... Maintenant ma condition : que mes deux
voisines de table se mettent aussi torse nu !
Ben oui... L'alcool,
la chaleur, les plats épicés, l'ambiance... me désinhibe
sérieusement... Ca a au moins le mérite de faire rire tout le
monde et de me faire acclamer par les hommes !
Mes deux voisines
se regardent et l'une d'elle répond...
- D'accord. Nous sommes
d'accord toutes les deux. (Acclamation du public !). Mais à une
condition !
- Laquelle ?
demandent plusieurs voix...
- On
enlève d'abord notre robe et on le dit après...
A leur tour,
elles se lèvent et avec le même cinéma que j'ai fait tout à
l'heure elle font tomber leurs robes au sol... Les voilà
pratiquement nues, leurs belles poitrines offertes, leurs seins en
forme de petits obus, leur ventre plat, les belles courbes de leurs
hanches, leurs longues cuisses... Elles portent toutes deux un petit
string...
Elles tournent sur elles-mêmes pour se montrer et se
font acclamer...
- Bon, et bien voilà ! Maintenant, notre
condition : on est toutes les deux en petite culotte... Et bien que
Domi se mette aussi en slip !
Nouvel éclat de rire général et
hourras !... Je fais donc descendre mon pantalon. Dessous je porte un
petit slip de bain... Personne ne peut voir que j'ai un début
d'érection... sauf bien sûr les deux femmes qui sont tout proches
de moi et dont je croise le regard justement fixé... là !
Quand
j'ai complètement enlever mon pantalon, sous les acclamations, je
prends les deux femmes par la taille, les serre contre moi et leur
dépose un baiser sur la joue... L'une d'elle glisse sa main sur la
bosse de mon slip...
- Oh ! Oh ! Domi !...
A ce moment là, la
musique démarre. Tout le monde se lève de table et nous rejoint...
Les robes, les chemises, les pantalons tombent et nous dansons tous
quasiment nus...
Les dansent se succèdent... Les couples
changent... Les corps se rapprochent, se frottent... Les mains
frôlent, peuvent se faire indiscrètes...
Un moment, un rythme
africain endiablé avec percussions et kora... Cette danse se danse
en couple... Elle consiste à faire chacun ce qu'on veut, sans tenir
l'autre, sans le toucher, sauf en étant toujours en contact avec lui
par le pubis, les hanches, les fesses... Danse à très forte charge
érotique... d'autant plus dans la tenue où nous sommes. Jamais
jusqu'à maintenant je n'avais osé cette danse ; je n'ai pas le
rythme dans la peau comme peuvent l'avoir les africains et les
réunionnais... Mais là je ne peux reculer d'autant que je me
retrouve face à la charmante jeune femme qui était à ma droite
pendant le repas... Sexe contre sexe, hanche contre hanche, fesses
contres fesses... Les cuisses se frôlent, les pointes de ses seins
effleurent ma poitrine... Je bande bien sûr... Et elle s'en rend
compte, apprécie... Nous sommes de plus en plus souvent face à
face... Elle appuie son pubis contre mon sexe... Nous mimons
clairement le coït... Rapide coup d'oeil autour pour constater que
tous les couples sont dans le même état... Plus personne ne parle,
ne rit... Tout le monde est concentré sur ses sensations, sur sa
recherche... Yeux fermés. Visages crispés. Respiration de plus en
plus haletantes. Nous transpirons. Ce dure longtemps...
Soudain
la musique endiablée s'arrête suivie d'un rythme beaucoup plus
lent, envoûtant... La tension tombe un peu mais nous tombons dans
les bras l'un de l'autre... Forte étreinte, lèvres qui se
joignent... Nous voulons aller au bout de ce coït mimé... Ma main
se glisse entre nos corps, sous l'élastique de son string et se pose
en coquille sur son sexe... Mes doigts pénètrent entre ses lèvres
gonflées et humides, comme aspirés par son désir... Elle,
d'autorité, descend mon slip sous mes fesses et prend à pleine main
mon sexe tendu...
Elle m'entraîne vers un endroit où des paréos,
des tapis de pailles ont été étalés... Des couples sont déjà là
enlacés, encastrés... Elles s'allonge entre deux, ôte son
string... J'enlève mon slip et m'allonge entre ses jambes
ouvertes...
Les cloches de l'église du village à côté sonnent
à la volée.
- Il est minuit. Mets ton petit jésus dans ma
crèche...
Alors je la pénètre profondément. Et nous nous
crispons... Et je sens nos voisins se crisper aussi... Notre groupe
n'est plus que soupirs, halètements, petits cris, grognements... Et
soudain l'explosion collective, l'extase... L'accès au paradis...
La tension retombe... L'un après l'autre les couples se défont
et nous nous retrouvons tous bientôt dans la mer pour nous
purifier...
Et la musique redémarre... Et nous nous remettons à
danser... Nus. Les phallus se redressent... Les femmes dansent entre
elles, se caressant, n'hésitant pas à glisser leurs mains entre les
cuisses de l'amie excitant ainsi l'animalité des mâles... Nous
sommes tous collés les uns aux autres... Nous ne savons pas qui nous
touche, qui nous caresse... Mes mains se baladent d'un corps à l'autre caressant un sein, une fesse, un phallus, mes doigts pénétrant un con puis un autre... Mon corps est soumis à pareilles caresses, pareilles pénétrations : mes fesses, mes cuisses, mon ventre, mes testicules, mon vit... Je sens même des sexes durs cherchant à
se faufiler entre mes fesses... des bouches se refermer sur mon gland... Nouvelles pénétrations, nouvelles jouissances extatiques, torrents de sperme et de cyprine... C'est l'orgie.
Alléluia, Jésus est né !
Lui qui a été conçu sans pécher, nous, nous péchons sans concevoir !...
La nuit a été longue... mais si
belle. Belle nuit de Noël.
Un bon Noël à toi, fidèle lectrice ou lecteur !