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Le Démon de Midi
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31 janvier 2010

Sensualité extrême...

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31 janvier 2010

Boniment forain peu ordinaire...

 Extrait de Trois Filles de leurs mères, un roman pornographique rédigé par Pierre Louÿs vers 1910 et publié sous le manteau en 1926. Inspiré par les rapports de l'écrivain à la femme de José-Maria de Heredia et ses trois filles (dont la plus jeunes, Louise, avait été mariée à Louÿs) aux mœurs réputées alors assez libres, il présente les mésaventures d'un homme, « X*** », qu'une prostituée de trente-six ans, Teresa, et ses trois filles, Mauricette, Lili et Charlotte, visitent à tour de rôle. Selon André Pieyre de Mandiargues, ce « roman se rattache de plusieurs façons à (...) l'idéal du genre [érotique] » et constitue le « chef d'œuvre de Pierre Louÿs ».

Et ainsi qu’une élève du Conservatoire saute de la tragédie à la comédie, Mauricette, aussi gaie maintenant qu’elle venait d’être furibonde, improvisa un boniment forain avec une étonnante facilité de parole :
« Madame et mesdemoiselles, voici la jeune sauvagesse annoncée à l’extérieur. Elle se présente à vous toute  nue selon la mode de son pays. Rien n’est faux ni truqué ; prenez l’objet en main ; les cuisses ne sont pas rembourrées ; le ventre est garanti, mesdames, en véritable peau de pucelle ; il y a un peu de crin dans les fesses, mais c’est pour l’ornement. Vous voulez tâter les nichons, mademoiselle ? Tâtez, ça ne coûte rien. Tirez les poils, voyez qu’ils ne sont pas collés, ni sur le con, ni sous les bras. C’est la vraie, l’inimitable, la célèbre Mauricette dont vous avez vu le nom sur l’affiche.
« Cette jeune sauvagesse, mesdames et monsieur, a des particularités tout à fait extraordinaires. Elle fait l’amour par le trou du cul… Vous n’avez pas bien compris, mademoiselle ?… Quand elle a sur elle un homme qui bande, elle ne baise pas comme vous, elle se retourne avec grâce, elle prend délicatement la queue et elle se la met dans les fesses comme toutes les femmes de la famille, ce qui ne l’empêche pas de décharger mieux que vous, mademoiselle, avec moniche sans poil ! Qu’est-ce que vous avez à vous tordre ! Quand on rit devant la sauvageonne, elle devient enragée et mange les petites filles sous le ventre. »
Lili était malade de rire. Charlotte riait aussi, mais Teresa était la plus heureuse des trois ; évidemment, la scène précédente n’avait eu pour elle aucune espèce d’importance. Mauricette, animée par le succès, reprit son monologue de parade :
« La sauvagesse que vous avez sous les yeux, mesdemoiselles, porte son pucelage entre les pattes. II ne se voit pas, tellement sa taille est cambrée par l’habitude qu’elle a de présenter son derrière. Mais pour un léger supplément de cinquante centimes par personne, elle va vous montrer le phénomène de près… Tout le monde a payé ?… Nous avons l’honneur de vous présenter le pucelage de la sauvagesse. Approchez. N’ayez pas peur, il est très rouge, mais il n’est pas méchant. La jeune indigène s’adonne à la masturbation avec les raffinements féroces des jeunes filles cannibales ; elle se met de la moutarde au bout du doigt quand elle se branle, et alors… Oh ! madame, vous croyiez que son pucelage rougissait par pudeur ? Non, c’est l’onanisme qui le fait rougir. N’y touchez pas, mademoiselle ! vous allez la foutre en chaleur ! Regardez, mais ne touchez pas ! Et maintenant écoutez, mesdames et monsieur, le programme de la séance.
« À la fin du spectacle, dépucelage solennel de Mauricette devant l’honorable assistance. La jeune sauvagesse se présentera en levrette… Cela vous choque, mademoiselle ? Les jeunes filles qu’on encule aiment cette posture-là. Elle se présentera donc en levrette sur la figure de sa maman et entre ses deux soeurs, émues, qui vont sangloter, se branler, s’embrasser, pousser des cris… Mais ceci n’est rien, mesdemoiselles. Nous commençons la représentation par un numéro inédit, un exercice tout nouveau que la célèbre Mauricette a répété hier et qu’elle donne au public pour la première fois.
Sucer ? cria Lili qui battit des mains. Oh ! ça, pour Ricette, c’est plus épatant que de la dépuceler.
Oui, mesdames, l’affiche ne ment pas. Pour la première fois, la jeune sauvagesse va sucer publiquement un homme. Au lieu de le faire décharger en l’air, elle le laissera jouir dans sa bouche ; et au lieu de cracher comme vous faites (c’est très vilain, mademoiselle), la célèbre Mauricette avalera le foutre en se léchant les lèvres avec un gracieux sourire, pour avoir l’honneur de vous remercier.

30 janvier 2010

Black

Un jour, à ma grande surprise, un visiteur (un homme) m'a remercié de mettre des photos de femmes de couleur sur mon blog. Bien sûr ! Pourquoi pas ? Si ça fait ch... certains, tant mieux et je prends plaisir aujourd'hui à en rajouter ! Et merde aux racistes !
Mais ce qui me fait plaisir et me rassure, c'est que je ne suis pas seul, dieu merci... Ces photos je les ai prises sur d'autres blogs...

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30 janvier 2010

Et le Point G ?

Diantre ! Voilà qu'on nous dit maintenant
que ce fameux Point G recherché par toutes les femmes
et par tous les hommes qui veulent faire jouir leur partenaire,
n'existerait pas !
Qu'il aurait été pure invention !
Un mythe, quoi !
On nous retire nos repères.
On nous ôte cet objectif qui nous faisait vibrer !

aa

Qu'en pensez-vous, Mesdames ?
Pensiez-vous avoir trouver le vôtre ?
Ou, ne le trouvant pas,
ni vous ni vos partenaires, qu'ils soient hommes ou femmes,
vous seriez assez d'accord de dire que,
finalement, il n'existe pas ?

bb

Dîtes-moi votre opinion sur cette question cruciale.

29 janvier 2010

Toi et Elle.

Clin d'oeil à qui se reconnaîtra !


aa   bb

cc   dd

ee   ff

  

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28 janvier 2010

superstitions

Un extrait du Manuel de civilité à l'usage des petites filles de Pierre-Félix Louÿs...

I
On prend les hommes en leur mettant du sel
sur le bout de la queue, puis en leur
suçant la queue jusqu’à ce que
le sel soit fondu.

II
Le vendredi étant le jour de Vénus n’a aucune
mauvaise influence sur les rendez-vous
d’amour. Bien au contraire.

III
Si vous êtes treize à faire l’amour sur le même
lit, n’envoyez pas votre plus jeune amie se
branler toute seule à la petite table. Faites
plutôt monter la fille de la concierge pour
faire la quatorzième.

IV
De même si un amant tire treize coups avec
vous en une nuit, ne le laissez pas se lever
qu’il n’ait déchargé pour la
quatorzième fois.

V
Si une jeune fille brune vous dit: «Les
brunes viennent au monde par le con et les
blondes par le trou du cul», vous pouvez
répondre hardiment que c’est un faux bruit. Si
vous êtes blonde, vous pouvez même
ajoutez une gifle.

VI
Quand vous aurez perdu votre pucelage, ne
vous adressez-pas à Saint Antoine de Padoue
pour le retrouver. Saint Antoine de Thébaïde a
beaucoup médité sur les questions sexuelles;
mais son homonyme ne s’y
complaît pas.

27 janvier 2010

Hummmm !

aa

photo de François Benveniste

Petite chatte...

27 janvier 2010

Mains câlines

aaMains qui effleurent
qui caressent
qui s'insinuent
qui empoignent
qui griffent
qui enveloppent
qui se promènent
qui se saisissent
qui soupèsent
qui pressent
qui entourent
qui branlent
qui titillent
qui malaxent
qui pétrissent...

Et quoi encore ?

bb

cc


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hh

gg

26 janvier 2010

Si elle me demande de l'aide...

... sans hésiter...

aa

... j'arrive !

26 janvier 2010

Rendez-vous

Deux poèmes de Verlaine où il raconte son amour des hommes ! Et oui !
Tirés de "Hombres". Ils datent de 1891.
Qu'en pensez-vous ?

Dans la chambre encore fatale
De l’encor fatale maison
Où la raison et la morale
Se tiennent plus que de raison,

Il semble attendre la venue
À quoi, misère, il ne croit pas
De quelque présence connue
Et murmure entre haut et bas :

« Ta voix claironne dans mon âme
Et tes yeux flambent dans mon coeur.
Le Monde dit que c’est infâme
Mais que me fait, ô mon vainqueur ?

J’ai la tristesse et j’ai la joie
Et j’ai l’amour encore un coup,
L’amour ricaneur qui larmoie,
Ô toi beau comme un petit loup !

Tu vins à moi gamin farouche
C’est toi, joliesse et bagout
Rusé du corps et de la bouche
Qui me violente dans tout

Mon scrupule envers ton extrême
Jeunesse et ton enfance mal
Encore débrouillée et même
Presque dans tout mon animal

Deux, trois ans sont passés à peine,
Suffisants pour viriliser
Ta fleur d’alors et ton haleine
Encore prompte à s’épuiser

Quel rude gaillard tu dois être
Et que les instants seraient bons
Si tu pouvais venir ! Mais, traître,
Tu promets, tu dis : J’en réponds,

Tu jures le ciel et la terre,
Puis tu rates les rendez-vous...
Ah ! cette fois, viens ! Obtempère
À mes désirs qui tournent fous.

Je t’attends comme le Messie,
Arrive, tombe dans mes bras ;
Une rare fête choisie
Te guette, arrive, tu verras ! »

Du phosphore en ses yeux s’allume
Et sa lèvre au souris pervers
S’agace aux barbes de la plume
Qu’il tient pour écrire ces vers...


Monte sur moi comme une femme
Que je baiserais en gamin
Là. C’est cela. T’es à ta main ?
Tandis que mon vît t’entre, lame

Dans du beurre, du moins ainsi
Je puis te baiser sur la bouche,
Te faire une langue farouche
Et cochonne, et si douce, aussi !

Je vois tes yeux auxquels je plonge
Les miens jusqu’au fond de ton coeur
D’où mon désir revient vainqueur
Dans une luxure de songe.

Je caresse le dos nerveux,
Les flancs ardents et frais, la nuque,
La double mignonne perruque
Des aisselles, et les cheveux !

Ton cul à cheval sur mes cuisses
Les pénètre de son doux poids
Pendant que s’ébat mon lourdois
Aux fins que tu te réjouisses,

Et tu te réjouis, petit,
Car voici que ta belle gourle
Jalouse aussi d’avoir son rôle,
Vite, vite, gonfle, grandit,

Raidit... Ciel ! la goutte, la perle
Avant-courrière vient briller
Au méat rose : l’avaler,
Moi, je le dois, puisque déferle

Le mien de flux, or c’est mon lot
De faire tôt d’avoir aux lèvres
Ton gland chéri tout lourd de fièvres
Qu’il décharge en un royal flot.

Lait suprême, divin phosphore
Sentant bon la fleur d’amandier,
Où vient l’âpre soif mendier,
La soif de toi qui me dévore

Mais il va, riche et généreux,
Le don de ton adolescence,
Communiant de ton essence,
Tout mon être ivre d’être heureux.

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