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Le Démon de Midi
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28 février 2011

Ultime barrière...

d... alors que tout le reste est enlevé,
que chaque millimètre carré de la peau
a été caressé, embrassé, léché,...
Alors que nous sommes au comble de l'attente,
ce bout de tissus est encore là...
Le plus petit sans doute de nos vêtements,
mais aussi le plus excitant...

a

 

b

c

e

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27 février 2011

Pour le plaisir des yeux !

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25 février 2011

Oh ! Ces culs !

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18 février 2011

Baisers...

... et à plus tard !

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18 février 2011

Envie...

Envie ! Oui, grande envie...
De faire des photos comme celles-ci...
Alors, si vous voulez être mon modèle !...
N'hésitez pas à me le faire savoir et parlons en...
J'aime les femmes. Ce blog en témoigne.
J'aime la photo. Vous pouvez aller voir cet autre blog où je montre mes clichés
et où vous ne trouverez aucune photo érotique parce que je n'en ai pas encore faite...

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Ces photos sont de Zoff

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16 février 2011

Le corset

Il y avait longtemps ! Une nouvelle d'Anna Galore ! Je ne sais plus si je l'ai déjà publiée... Si oui, tant pis. Quand on aime, on ne compte pas. Et j'aime... J'aime ces histoires. Et encore plus quand elles sont écrites par une femme. Bonne lecture. Oui, c'est un peu long... Et alors... Ca se mérite le plaisir.
Et allez visiter le site d'Anna ! Vous trouverez de quoi lire.

S’il y a une chose qu’on peut dire de Colin, c’est qu’il est le plus attentionné des
compagnons. Quand je l’ai connu, je sortais d’une série noire de petits copains tous plus
nases les uns que les autres, dont la plupart n’avaient pas passé le cap du petit-déj d’après
la première nuit.
Le pire d’entre eux ? Sans aucun doute DJ Gégé. Impossible d’oublier un surnom
aussi tarte. Je l’avais rencontré en boîte, bien sûr. Il n’était pas DJ, il se faisait appeler
comme ça parce qu’il trouvait que ça frimait bien et moi, sur le coup, j’avais pris ça pour
de l’humour, surtout qu’il avait une gueule d’ange et que j’étais déjà sérieusement imbibée,
il faut bien le dire.
Bref, on passe une nuit de sexe torride et le lendemain, quand on émerge vers midi, il
se lève en bandant comme un âne et, avec un clin d’oeil charmeur, me dit en montrant son
engin « Tu en reprendras bien une bouchée ? ». Je m’agenouille devant lui et je commence
à le sucer bien à fond. Il me met les mains sur la tête et lâche de temps en temps des « oui,
c’est bon, continue », ce genre de truc.
À un moment, machinalement, je lève les yeux sur lui. Il a le visage tourné vers la
droite. Tout en agitant les hanches pour bien accompagner mes mouvements de bouche, il
regarde fixement quelque chose par la fenêtre. Je me tords un peu pour voir quoi.
C’est la Barbie d’en face. Elle est en train de bronzer, en string, sur son balcon, le
corps luisant, les seins comme des ballons, les cuisses bien écartées. J’ai tout lâché et je lui
ai dit d’aller se branler ailleurs parce que moi, je n’étais pas là pour le pomper pendant
qu’il matait la voisine.
Et lui, qu’est-ce qu’il me répond ? « Hé, tu ne vas pas me laisser comme ça ! Allez,
quoi, j’y suis presque ! Juste une minute, pas plus ! » et, pas plus gêné que ça, il m’attrape
par les oreilles pour essayer de me re-glisser sa bite entre les lèvres. Je lui ai écrasé les
couilles à pleine main, il a couiné, je l’ai poussé en arrière, il s’est cassé la gueule, je lui ai
hurlé de se barrer en le martelant de coups de poings et de pieds et, deux minutes après, il
avait disparu de ma vue et de ma vie.
J’en ai eu d’autres moins graves, mais tout aussi pitoyables, depuis celui qui trouvait
normal de se gratter consciencieusement les testicules dans la cuisine pendant que je
préparais le café, jusqu’à celui qui crachait ses poumons en allumant son premier clope
avant même de se lever.
Alors, quand j’ai rencontré Colin, j’ai cru rêver. Le mec doux, câlin, tendre, cultivé,
respectueux, une vraie crème. Bon, côté sexe, il assurait plutôt pas mal, oui, mais… disons
qu’il n’était pas non plus d’une imagination débordante. Cela dit, je préférais ça aux
espèces de bestiasses que je venais de me coltiner.
Nous avons passé le cap des deux semaines ensemble – un record pour moi. Puis des
deux mois, et là, je n’en revenais pas – avais-je enfin trouvé l’Homme de ma Vie le Seul le
Vrai ?
Au bout de trois mois, on s’est mis à vivre vraiment ensemble. Au bout de quatre, on
ne faisait plus l’amour qu’une fois par semaine. Au bout de six, il m’arrivait régulièrement
de compter les mouches au plafond pendant qu’il assurait le service minimum en
missionnaire.
Pourtant, malgré ma frustration, je l’aimais et je n’avais aucune envie de perdre toute
la douceur dont il m’enveloppait en allant chercher dans d’autres bras ce qu’il ne savait pas
m’offrir. Si c’était pour retomber dans mes coups foireux d’une nuit ou d’un cinq-à-sept
culpabilisant, non merci.
Un après-midi, en faisant un détour à cause de travaux en ville, j’ai remarqué un sexshop.
Après avoir un peu hésité, je me suis décidée à y entrer pour m’acheter un
vibromasseur. Je pensais que j’en aurais pour deux minutes, mais je me suis retrouvée,
perplexe, devant plus de trente modèles différents.
- Puis-je vous aider ?
J’ai sursauté. Le vendeur était juste derrière moi, avec un sourire bienveillant. Il avait
vite compris que j’étais une novice. C’était un grand black, mince, plutôt beau mec. Sa
présence n’était pas du tout pesante, au contraire, il m’a tout de suite inspiré de la
sympathie.
- Euh… en fait, je… comment dire…
- Vous savez, c’est comme n’importe quel autre produit. Tout dépend de ce que
vous recherchez. Plutôt un complément quand vous vous sentez seule ou un accessoire
pour pimenter vos relations avec votre ami ?
- Hé bien, je… euh… les deux, je crois. Enfin, tout dépend si ça me permet d’avoir
plus de plaisir avec mon ami ou si j’ai envie de… de ça… plus souvent que lui n’en a
envie. Vous comprenez ?
- Oui, tout à fait. Bien, je crois que j’ai ce qu’il vous faut. Un modèle polyvalent
dont mes clientes sont très satisfaites. Vous pouvez l’utiliser soit comme un pénis pour la
pénétration, soit comme stimulateur pour exciter votre clitoris avec le petit appendice que
vous voyez là, soit les deux à la fois et là, je vous garantis que vous allez grimper au
plafond. Il est très facile à entretenir, il suffit de le passer sous l’eau, vous pouvez même
l’utiliser dans votre baignoire. Comme vous venez pour la première fois, je vous le fais
avec quinze pour cent de remise. Si vous avez le moindre problème d’utilisation, n’hésitez
pas à venir m’en parler ou à me téléphoner. Si c’est ma collègue qui décroche, demandez
Malik. Je vous mets un jeu de piles supplémentaire ?
Bonne idée, ça, dans la baignoire. Histoire de me le mettre en mains avant d’en parler
à Colin. Le soir même, je me suis fait couler un bain après avoir poussé le loquet. Pendant
que ça se remplissait, j’ai lu attentivement la notice. Ça n’avait pas l’air sorcier. Je me suis
installée confortablement dans la baignoire et j’ai commencé par le mode clito.
Waow ! Absolument génial ! Au bout d’une demi-heure, l’eau commençait à être
carrément froide, mais je m’en foutais complètement. Les yeux hallucinés, je venais
d’enchaîner un nombre incalculable d’orgasmes et je maîtrisais totalement les différentes
fonctions.
Colin a tapé à la porte et m’a demandé si j’allais bien. Je lui ai répondu « oui, oui, je
m’étais un peu assoupie, je sors ». Je ne me sentais pas trop de lui montrer mon
acquisition. J’ai tout planqué sous une pile de serviettes et je suis sortie, l’air aussi naturel
que possible malgré ma chatte en feu. Finalement, il valait peut-être mieux que je garde
mon joujou magique rien que pour moi.
Quand on s’est couchés, Colin a posé une main sur mon sein. Son signal habituel
pour dire qu’il était disposé à me combler. Mais là, pour une fois, je ne me sentais vraiment
pas capable de supporter le moindre contact supplémentaire. Je lui ai dit que j’avais
vraiment eu une journée épuisante, ce qui n’était pas un mensonge, surtout sur la fin. Il n’a
pas insisté.
Dans les semaines qui ont suivi, j’ai appris à mieux réguler mes appétits de
jouissance et à utiliser mon jouet de façon plus raisonnable ; par exemple sous ma douche
du matin ou aux toilettes, ce qui me limitait à une dizaine de minutes d’affilée au
maximum. Comme ça, quand Colin avait sa petite poussée de libido hebdomadaire, j’en
profitais aussi.
J’avais cependant un sentiment d’insatisfaction à chaque fois que cela se produisait.
Il me fallait bien l’admettre : nos vrais rapports sexuels étaient moins excitants que mes
petites séances privées. Ça ne pouvait pas durer comme ça.
J’ai décidé de retourner voir Malik, le vendeur du sex-shop. Après tout, il m’avait
très efficacement conseillée la première fois. J’avais pu retrouver des orgasmes à volonté
sans avoir à chercher un amant ou à foutre mon couple en l’air. Pourquoi ne pourrait-il pas
m’aider pour améliorer aussi les performances de Colin ? De fait, il était le meilleur expert
en sexualité que je connaissais. En plus, il devait bien être le seul mec que j’aie jamais
rencontré qui n’a pas essayé de me sauter pour me montrer l’étendue de son expérience.
Il m’a reconnue tout de suite et m’a saluée chaleureusement. Le magasin était vide,
nous pouvions donc parler librement. Je lui ai dit à quel point j’étais contente de l’achat
qu’il m’avait recommandé et je l’en ai remercié. Avec sa bonhomie habituelle, il m’a
répondu qu’il ne faisait que son boulot, mais qu’il était bien content que je sois satisfaite. Il
m’a posé ensuite quelques questions sur ma façon de l’utiliser. Ça n’avait rien d’une
curiosité grivoise, notre conversation était aussi détachée que si nous avions parlé d’un
aspirateur ou d’un appareil photo. J’en suis venue à Colin de façon toute naturelle et je lui
ai demandé s’il aurait quelque chose pour ce genre de situation.
- Oui, c’est possible. Le mieux, ce serait que vous veniez ici avec lui.
- Ici ? Mais… comment va-t-il réagir ? Il ne sait même pas que je vous ai acheté un
gode ! Et je suis prête à parier qu’il n’a jamais mis les pieds dans un lieu comme celui-ci de
toute sa vie.
- Ne lui dites pas que vous voulez l’amener dans un sex-shop. Proposez-lui une
balade dans les rues et passez « par hasard » devant la boutique. Là, arrêtez-vous et lancezlui
que ce serait amusant d’aller regarder les rayons ensemble pour voir les trucs tordus que
les gens peuvent bien acheter. Ensuite, laissez-moi faire, j’ai ma petite idée.
- D’accord ! Vous êtes super, Malik !
- Oh ce n’est rien. J’aime aider les gens à trouver leur bonheur. Ah, une dernière
chose. Quand vous viendrez, je vous demande deux choses. La première, c’est de me faire
totalement confiance.
- Aucun problème. Et la deuxième ?
- Ne portez aucun sous-vêtement.
Il avait son petit sourire amical, rassurant. Tout semblait naturel dans sa bouche. J’ai
répondu que j’étais d’accord. Le week-end suivant, je lui ai donné un bref coup de fil pour
lui dire que je passerais avec Colin en fin d’après-midi.
Tout s’est passé comme prévu. On a commencé par déambuler dans les rayons en se
marrant comme des ados devant les boules chinoises, les collants en latex et le rayonnage
des vibromasseurs. J’ai regardé d’un oeil désormais avisé les différents modèles. Ils
n’avaient plus rien de mystérieux pour moi. J’en ai repéré un qui me tentait bien. Il était
tout petit, presque plat, conçu pour être appliqué contre le clitoris comme l’expliquaient les
instructions affichées sur l’emballage. Son dos autocollant permettait de le maintenir en
place à l’intérieur de la culotte ou du string. Et on le déclenchait à l’aide d’une
télécommande pas plus grande qu’une pièce d’un euro.
Malik s’est matérialisé à côté de nous juste à ce moment-là.
- Puis-je vous aider ?
Colin l’a regardé, d’abord comme pris en faute, mais s’est détendu aussitôt en voyant
son immuable sourire bienveillant. J’ai pris les devants.
- Oui, voilà, nous serions peut-être intéressés…
Colin a étouffé un début de rire. Il devait trouver hilarant que je fasse la cliente
expérimentée, comme si j’allais faire mes emplettes dans les sex-shops toutes les semaines.
- …par ce modèle à télécommande, là.
- Un excellent choix pour un couple. Il vous promet de grands moments à deux.
Imaginons par exemple que vous alliez à une soirée chez des amis. Madame le met en
position avant de partir, il ne gêne pas du tout, vous oublierez très vite que vous le portez.
Monsieur garde la télécommande, dans sa poche par exemple. Ensuite, à tout moment,
pendant que vous prenez l’apéro, que vous dînez ou que vous vous tapez les mille cinq
cents photos que vos amis ont rapportées de leur dernier séjour thalasso à Knokke-le-
Zoute, Monsieur peut mettre en route ou arrêter ce ravissant petit gadget en pressant
discrètement sur le bouton. C’est totalement silencieux, il n’y a que vous deux qui savez.
Monsieur décide quand Madame trépigne en attendant qu’il se passe quelque chose ou
quand elle en train de prendre son pied en essayant de paraître naturelle. C’est très ludique,
vous verrez. Comme vous venez pour la première fois, je vous le fais avec quinze pour
cent de remise. Je ne vous propose pas un second jeu de piles, elles ont une autonomie de
deux ans.
Sacré Malik, toujours aussi efficace ! Et j’ai adoré la complicité qu’il me montrait en
reprenant presque mot pour mot son petit laïus sur la remise premier client et le jeu de piles
de rechange.
Colin contemplait l’emballage, rêveur, prêt à accepter. Je n’allais pas laisser passer
l’occasion.
- Allez, mon amour, on le prend, lui ai-je murmuré à l’oreille.
Puis, à haute voix en me tournant vers Malik
- Vous nous mettez ça de côté ? Nous allons continuer notre balade dans les rayons.
- Vous verrez, vous en serez tous les deux contents. Puis-je vous conseiller un autre
accessoire de qualité pour un aussi beau couple que le vôtre ?
- Oui, bien sûr, ai-je répondu avant que Colin n’ait la moindre chance de dire non.
- Suivez-moi, c’est par là.
Malik nous a conduits dans une petite pièce qui donnait sur la boutique principale.
Elle était dissimulée des regards par un épais rideau molletonné qui atténuait
remarquablement tous les sons.
Des mannequins en plastique étaient vêtus de corsets aux couleurs chatoyantes.
Quelques gravures surannées montraient des dames d’un autre siècle, portant elles aussi
des corsets, avec le ventre parfaitement plat, une taille de guêpe, le fessier généreux et les
seins pigeonnants. Un grand miroir occupait l’un des murs jusqu’au plafond.
Colin a écarquillé les yeux. L’idée de me voir en corset devait lui sembler à des
années-lumière de ses rêves les plus improbables. Honnêtement, ça ne me serait pas venu à
l’idée non plus. Je suis plutôt mince, longiligne, avec une petite poitrine et des fesses on ne
peut plus normales. J’ai croisé le regard de Malik et il m’a fait un clin d’oeil discret. Bon,
pourquoi pas.
- Madame, si vous voulez bien essayer ce premier modèle…
Il m’a tendu un modèle noir brodé de fils d’argent et m’a montré une cabine
d’essayage.
- Vous pouvez m’expliquer comment ça se met ?
- Vous l’enfilez comme un gilet, vous n’aurez aucun mal, les lanières sont
desserrées. Ensuite, vous fermerez toutes les petites agrafes le long du busc et…
- Le quoi ?
- Le busc. La partie rigide sur l’avant. Nos modèles sont tous équipés de buscs en
acier, les mêmes qu’au XIXe siècle quand ils ont été créés par Inès Gaches-Sarraute,
l’inventrice du corset Belle Époque. C’est la rigidité du busc qui fait que les agrafes ne
vont pas sauter toutes seules quand les lanières seront serrées. Pas de vrai corset sans busc.
Sinon, c’est un simple bustier comme vous en trouvez n’importe où en grande surface.
- Vous, on peut dire que vous connaissez vos produits, ai-je dit avec une admiration
certaine.
- Je suis très exigeant sur la qualité. C’est le secret de la satisfaction de mes clients.
Je suis entrée dans la cabine, me suis déshabillée. C’était donc pour cela que Malik
m’avait demandé de ne pas porter de sous-vêtement.
Il y avait une petite pile de mouchoirs en papier posée sur une planchette, avec un
écriteau demandant de bien vouloir les utiliser en cas de besoin. J’ai mis un kleenex entre
les jambes et enfilé le corset, que j’ai refermé grâce à deux boutons-pression. Je suppose
que l’idée était qu’ainsi, il était facile de dégager l’accès sans le retirer en cas d’envie
pressante de pipi ou de sexe.
Par contre, impossible de serrer les lanières moi-même. Elles n’étaient pas en bas
comme je l’aurais cru, mais au milieu du dos.
Je suis ressortie. Malik a montré à Colin comment faire pour tirer petit à petit sur les
lacets. J’étais de plus en plus comprimée, mais ce n’était pas désagréable, loin de là. Je
sentais ma posture devenir bien droite, je dirais même fière.
Ce que j’ai vu de moi dans le miroir m’a stupéfaite. J’étais totalement transformée.
J’avais des hanches marquées, des fesses rebondies. Mes seins formaient deux globes
au-dessus de la ligne horizontale du haut du corset et ils se gonflaient de façon hypnotique
à chaque inspiration, comme dans les films de cape et d’épée – pour la même raison, en
fait.
Malik souriait tranquillement. Colin semblait subjugué, comme s’il me voyait pour la
première fois. Il louchait carrément sur ma poitrine. Instinctivement, il a levé une main
pour me la toucher. J’ai pouffé, j’étais sûre qu’il bandait. Il s’est rendu compte à temps que
ce n’était pas le moment idéal pour me faire l’amour.
- C’est vraiment superbe, ai-je dit. J’adore ! On le prend, mon amour ?
- B… b-bonne idée, a-t-il balbutié.
- Vous devriez essayer ce second modèle avant de vous décider, a ajouté Malik. Le
premier que je vous ai passé n’est pas un vrai corset digne de ce nom, même s’il en a la
plupart des caractéristiques.
Il m’a fixé dans les yeux en me le tendant. Pour que je comprenne bien qu’il ne me
fallait pas refuser.
- Avec plaisir.
Je suis rentrée à nouveau dans la cabine, j’ai enlevé le corset noir et commencé à
passer le nouveau, aux nuances carmin.
D’accord, compris, c’était là que Malik voulait en venir.
Ce corset n’avait pas de partie « culotte ». Il s’arrêtait juste en dessous du nombril,
laissant mon pubis totalement nu. J’ai glissé la tête par le rideau tout en le tenant fermé.
- Colin, tu peux venir me serrer les lanières ?
- Euh… si tu veux, oui, mais pourquoi tu ne sors pas ?
- Viens, tu verras.
- Je vous laisse quelques minutes, j’ai du monde, a lancé Malik en repartant vers la
salle principale totalement vide.
Colin m’a rejoint dans la cabine et a eu un hoquet en me voyant. Je me suis tournée
pour lui présenter mon dos. Et mes fesses.
- Vas-y, tu peux tirer, ai-je murmuré.
À tous les sens du terme, ai-je ajouté mentalement.
Il s’est collé contre moi pour le faire. Je sentais son sexe rigide le long de ma raie et
son souffle chaud dans mon cou, signe qu’il respirait par la bouche. Qu’il haletait, plutôt. Il
a tiré sur les lanières, par à-coups successifs comme l’avait fait Malik la première fois,
jusqu’à ce que je lui dise d’arrêter. Et de baisser son pantalon.
Sans attendre qu’il le fasse, je me suis penchée en avant jusqu’à m’appuyer sur la
paroi d’en face. Mes fesses étaient comme deux sphères bien fermes qui n’attendaient que
lui.
J’ai entendu le son du zip, puis celui du pantalon qui glissait sur ses jambes.
Son gland s’est frayé un chemin jusqu’à l’entrée de mes lèvres. Il n’a eu aucun mal à
pénétrer de toute la longueur de son pénis, que je n’avais jamais connu aussi dur. Oh que
c’était bon ! En s’agrippant à mes hanches il s’est mis à me bourrer compulsivement,
sauvagement même. J’ai senti un orgasme énorme monter à toute vitesse et je me suis
mordu le bras pour ne pas hurler pendant que j’étais traversée d’une décharge de plaisir
incroyable.
Colin s’est figé, toujours planté profondément dans mon vagin. J’ai regardé pardessus
mon épaule. Il avait le visage en nage, le regard fou. Lui n’avait pas joui. Parfait,
j’en voulais justement un peu plus.
J’ai basculé le bassin, éjectant sa bite au passage et je lui ai présenté mon anus. Il ne
m’avait jamais fait ça et j’en avais envie plus que tout.
À ma plus grande satisfaction, il n’a pas hésité. Doucement, mais fermement, il s’est
enfoncé en moi. Mélange délicieux de luxure et de désir, de brûlure et de plaisir. Ce corset
était décidément magique.
Je sentais Colin agité de tremblements tellement ce qu’il ressentait était fort. J’ai
poussé sur mes bras pour reculer mon bassin de quelques centimètres vers lui, afin qu’il
n’ait plus le moindre doute sur le pied que j’étais en train de me prendre. Il s’est déchaîné,
s’agitant en moi comme un fou en n’essayant même plus d’étouffer ses râles à chaque
nouveau coup de reins.
Soudain, il a lâché un long cri et j’ai senti son sperme chaud qui jaillissait alors qu’un
nouvel orgasme me secouait de partout.
Lorsque nous avons repris conscience du monde extérieur, j’ai ôté le corset pour
pouvoir me rhabiller. Une traînée blanche s’écoulait lentement le long de l’une de mes
cuisses. Tiens, au fait… Les mouchoirs en papier et leur petit écriteau. « Merci de bien
vouloir les utiliser en cas de besoin ». Décidément, Malik avait pensé à tout pour que sa
boutique soit bien tenue et ses clients, satisfaits.
Inutile de dire que nous avons acheté le deuxième corset.
Est-ce que les cris de Colin avaient atteint la caisse ? Malik n’en a rien montré. Il n’a
quand même pas poussé le jeu du flegme jusqu’à nous demander si nous en étions
contents. Il m’a simplement donné quelques conseils d’entretien pour nettoyer le coutil si
besoin. Quant au mini-vibro à télécommande, il nous l’a offert. Effectivement, on s’est
beaucoup amusés avec.
Je vais régulièrement rendre visite à Malik depuis ce grand jour.
Parfois, je lui achète un nouveau gadget, mais la plupart du temps, c’est juste pour
passer un moment agréable à bavarder de tout et de rien en partageant une tasse de thé. Il a
toujours une bouilloire pleine d’eau derrière son comptoir et un choix de parfums d’une
délicatesse rare. À son image.

15 février 2011

Ode à Priape

Poème érotique d'Alexis Piron (1689-1773)

Foutre des neuf garces du Pinde,
Foutre de l’amant de Daphné,
Dont le flasque vit ne se guinde,
Qu’à force d’être patiné :
C’est toi que j’invoque à mon aide,
Toi qui dans les cons, d’un vit raide,
Lance le foutre à gros bouillons ;
Priape soutiens mon haleine,
Et pour un moment dans ma veine,
Porte le feu de tes couillons.

 

Que tout bande, que tout s’embrase ;
Accourez putains et ribauds :
Que vois-je ?… Où suis-je… Ô douce extase !…
Les cieux n’ont pas d’objets si beaux.
Des couilles en bloc arrondies,
Des cuisses fermes et bondies,
Des bataillons de vits bandés,
Des culs ronds sans poils et sans crottes,
Des cons, des tétons et des mottes,
D’un torrent de foutre inondés.

 

Restez adorables images,
Restez à jamais sous mes yeux ;
Soyez l’objet de mes hommages,
Mes législateurs et mes dieux :
Qu’à Priape on élève un temple
Où jour et nuit l’on vous contemple,
Au gré des vigoureux fouteurs ;
Le foutre y servira d’offrandes,
Les poils de couilles de guirlandes,
Les vits de sacrificateurs.

 

Aigle, baleine, dromadaire,
Insecte, animal, homme, tout,
Dans les cieux, sous l’eau, sur la terre,
Tout nous annonce que l’on fout :
Le foutre tombe comme grêle,
Raisonnable ou non, tout s’en mêle,
Le con met tous les vits en rut :
Le con du bonheur est la voie,
Dans le con gît toute la joie,
Mais hors du con point de salut.

 

Quoique plus gueux qu’un rat d’église,
Pourvu que mes couillons soient chauds,
Et que le poil de mon cul frise,
Je me fous du reste en repos.
Grands de terre l’on se trompe,
Si l’on croit que de votre pompe
Jamais je puisse être jaloux :
Faites grand bruit, vivez au large ;
Quand j’enconne et que je décharge,
Ai-je moins de plaisirs que vous ?

 

Que l’or, que l’honneur vous chatouille,
Sots avares, vains conquérants ;
Vivent les plaisirs de la couille !
Et foutre des biens et des rangs.
Achille aux rives du Scamandre,
Pille, détruit, met tout en cendres ;
Ce n’est que feu, que sang, qu’horreur :
Un con paraît, passe-t-il outre ?
Non, je vois bander mon jean-foutre ;
Le héros n’est plus qu’un fouteur.

 

De fouteurs la fable fourmille :
Le soleil fout Leucothoé,
Cynire fout sa propre fille,
Un taureau fout Pasiphaé ;
Pygmalion fout sa statue,
Le brave Ixion fout la nue ;
On ne voit que foutre couler :
Le beau Narcisse pâle et blême,
Brûlant de se foutre lui-même,
Meurt en tachant de s’enculer.

 

Socrate, direz-vous, ce sage,
Dont on vante l’esprit divin,
Socrate a vomi peste et rage,
Contre le sexe féminin :
Mais pour cela le bon apôtre,
N’en n’a pas moins foutu qu’un autre ;
Interprétons mieux ses leçons :
Contre le sexe il persuade ;
Mais sans le cul d’Alcibiade,
Il n’eût pas tant médit des cons.

 

Mais voyons ce brave cynique,
Qu’un bougre a mis au rang des chiens,
Se branler gravement la pique,
À la barbe des Athéniens :
Rien ne l’émeut, rien ne l’étonne ;
L’éclair brille, Jupiter tonne,
Son vit n’en est point démonté ;
Contre le ciel sa tête altière,
Au bout d’une courte carrière,
Décharge avec tranquillité.

 

Cependant Jupin dans l’Olympe,
Perce des culs, bourre des cons ;
Neptune au fond des eaux y grimpe,
Nymphes, sirènes et tritons ;
L’ardent fouteur de Proserpine,
Semble dans sa couille divine,
Avoir tout le feu des enfers :
Amis, jouons les mêmes farces ;
Foutons tant que le con des garces
Nous foute enfin l’âme à l’envers.

 

Tysiphone, Alecto, Mégere,
Si l’on foutait encor chez vous,
Vous Parques, Caron et Cerbère,
De mon vit vous tâteriez tous :
Mais puisque par un sort barbare,
On ne bande plus au Ténare,
Je veux y descendre en foutant ;
Là, mon plus grand tourment, sans doute,
Sera de voir que Pluton foute,
Et de n’en pouvoir faire autant.

 

Redouble donc tes infortunes,
Sort, foutu sort, plein de rigueur ;
Ce n’est qu’à des âmes communes
À qui tu peux foutre malheur :
Mais la mienne que le vit d’un carme,
Se ris des maux présents, passés :
Qu’on m’importe ? mon vit me reste ;
Je bande, je fous, c’est assez.

13 février 2011

A admirer

Photos de bynico

a

b

c

d

13 février 2011

Souvenirs, souvenirs...

A la demande générale (d'une bonne amie) un extrait de "Trois filles et leur Mère" de Pierre Louÿs !

Charlotte n’était plus la même. Elle était gaie, elle avait changé de visage et si j’avais été son ami le plus intime, elle ne m’aurait pas conté sa vie avec plus de franchise et d’abandon.
« À propos d’école primaire, j’y suis allée à dix ans. Ricette est la seule de nous trois qui ait été élevée dans un “pensionnat de jeunes demoiselles” avec des petites filles du monde qui font le soir leur prière avant de se bouffer le chat.
« Moi, j’allais à l’école de mon quartier et j’étais une de celles qui se conduisaient le mieux, tu devines pourquoi. À la sortie, il y en avait qui allaient se peloter dans les terrains vagues, ou faire des saloperies avec la fille de la crémière qui voulait bien montrer ses poils à celles qui lui passaient la langue dans le cul ; ou surtout jouer avec les garçons qui se laissaient tirer la pine.
« Mais tu penses que, moi, je n’étais pas curieuse d’aller voir une pine ou une fille poilue. Et puis, maman m’attendait. La classe finissait à quatre heures et quart. Je n’avais que le temps de rentrer.
« L’année suivante, j’ai fait une première communion comme on n’en fait guère. Un ami qui montait sur moi trois fois par semaine s’est amusé à m’apprendre un catéchisme de sa composition qu’il me faisait réciter. Ce n’étaient que des ordures et il y en avait seize pages. Le matin de la cérémonie, il est venu à sept heures et il a voulu que je le suce pour que j’aie du foutre dans l’estomac… Maman disait que, dans ces conditions-là, ce n’était pas la peine de faire ma première communion ; mais il a donné cent francs et alors… Et ce n’était que le commencement. Quelle journée ! Je peux dire que c’est mon vrai début ! Tous mes amants voulaient m’avoir sous ma robe de communiante et ils voulaient tous m’enculer ! Il en est venu douze, vois-tu ça ? Ce jour-là, nous n’avons dîné qu’à neuf heures du soir. J’avais été enculée cinq fois ! cinq fois ! et j’avais sucé quatre hommes ! et les trois autres avaient déchargé je ne sais pas comment, mais ma belle robe blanche était pleine de foutre comme la jupe d’une pierreuse. Ah ! je m’en souviendrai, de ma première communion ! »
Charlotte hocha la tête avec un sourire consolé. Sa tristesse avait disparu. Elle parlait avec entrain et, comme les jeunes filles qui ne savent pas conter, elle gâta l’effet suivant en essayant de le préparer, mais cela ne fit que souligner l’ingénuité de son récit.
« Tu ne t’attends guère à ce que je vais te dire, maintenant, mais vraiment j’ai tout vu dans ma putain de vie ! Un an plus tard, je me suis fait foutre de moi par cinq gamines parce que j’étais pucelle ! »
J’avoue en effet qu’au point où nous en sommes du récit de Charlotte, si j’attendais un coup de théâtre, ce n’était pas celui-là.
« Je t’ai promis, dit-elle, l’histoire de tous les poils de mon cul. Elle ne fait que commencer. J’avais douze ans et il y avait quatre ans que j’étais putain, quand mes poils se sont mis à pousser. Ah ! ça n’a pas été long ! Au bout de six mois, j’étais poilue comme une femme.
« Tu commences à me connaître un peu. Je n’ai jamais été une de ces filles passionnées qui vous prennent la main en disant : “Je bande !” Non, je ne bande pas, mais je mouille pour rien. Quand je mouille, j’ai envie de me branler. Et quand j’ai envie de me branler, je me branle. »
Elle rit en se renversant. Sa bonne humeur la transformait.
« Donc, c’est à douze ans que j’ai pris l’habitude de me branler autant que je pisse et maintenant ce n’est pas assez dire car, aujourd’hui par exemple, je ne pisse pas si souvent que je me fais décharger.
« Maman m’a conseillé de me branler toujours quand on m’enculerait, évidemment, mais elle était contente de voir que je me branlais même devant elle, et comme je m’y prenais mal, elle a eu la patience de me l’apprendre elle-même, d’abord avec son doigt et puis avec le mien. Faut-il que je sois gourde tout de même ! Quand je pense que je n’aurais même pas su me branler toute seule si maman n’avait pas tenu ma main dans la sienne !
« En ce temps-là, j’allais toujours à l’école et nous habitions un quartier de Marseille, où il n’y avait guère de putains, mais encore moins de pucelles. Je crois que toutes les gamines de l’école baisaient : les unes avec leurs frères, les autres avec leurs pères, leurs cousins, leurs voisins… J’en connaissais une qui avait dix ans et qui se vantait de tirer plus de six coups tous les soirs, en levrette, contre une palissade, dans un chantier en construction… j’en connaissais une autre qui s’appelait Clara, maigre comme un petit squelette, on lui voyait les os des fesses et elle n’avait pas un poil. Elle a raconté devant moi, en pleurant, à une femme de quarante ans, qu’elle couchait toutes les nuits entre ses deux frères et qu’ils lui faisaient ça ensemble, tant ils étaient pressés, l’un par-devant, l’autre par-derrière, et la femme lui a répondu : “Je voudrais bien être à ta place !” Ah ! j’en ai, des souvenirs d’enfance…
« Enfin, j’étais donc un jour à l’école dans un coin du préau, avec cinq copines, et chacune racontait comment elle se branlait. Quand j’ai dit (sans parler de maman) que je me fourrais une bougie dans le cul pendant que je me frottais le bouton, elles ont trouvé ça épatant et elles m’ont invitée dans un petit jardin, chez l’une d’elles qui s’appelait Régine. On se montrerait tout, on se branlerait ensemble, on s’amuserait comme des reines. Justement, ce jour-là, maman devait sortir. J’ai suivi mes petites copines. Et alors…
« Ah ! qu’est-ce qui m’est arrivé !… II faut te dire que par-devant j’avais un de ces pucelages comme on n’en fait guère : juste de quoi passer un crayon. Les cinq ont levé leurs jupes d’abord : elles étaient toutes dépucelées ; les trois plus jeunes n’avaient pas de poils et les deux autres, un simple duvet. Quand elles ont ouvert à la fois ma touffe noire et mon pucelage, elles se sont mises à rire, mais à rire ! Un pucelage avec du poil autour, elles n’avaient jamais vu ça. Crois-tu qu’elles en ont fait une ronde autour de moi et comme les petites filles sont capables de répéter deux cents fois la même connerie, elles répétaient sans cesse : “La pucelle à barbe ! la pucelle à barbe ! la pucelle à barbe ! la pucelle à barbe !”

11 février 2011

Si tu le veux...

... offrons-nous un moment de plaisir.
Tu sais où me joindre...
Baisers.

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