Il y a peu, je vous présentais son site "Mes mots, ma langue". Et puis nous avons entamé une correspondance. Avec son accord, je vous en livre quelques extraits...
Elle : "Pour la bise, finalement, je la préfère... non chaste et je la place...bip... bip... bip....."
Ah non! Pas de censure! Dites-moi... Je suis une incorrigible curieuse...
Moi : Tout dépend de toi, chère ! Jusqu'où oses-tu aller ? Parce qu'après tout, c'est toi qui me la fait cette bise...
Alors moi je t'en dépose une délicate et appuyée sur tes douces et humides lèvres, là où, si je la fais pénétrer, ma langue ne risque pas de se faire mordre... Humm....
Elle : Oh mais une bise, peu importe l'endroit, demeure toujours un peu... chaste, non ? C'est lorsque les lèvres s'entrouvrent et que la langue s'aventure que cela devient plus... osé... Alors j'ose aller jusqu'au bout, et c'est là, tout au bout de votre sexe, sur le renflement charnu et tendre de votre gland, que je la dépose, cette bise... Une bise chaude, humide et douce...
Quant à la vôtre, cher ami, vous risquez que l'envie me prenne de vous demander de recommencer...
Moi : J'apprécie grandement cette bise en ce lieu si sensible qu'il se gonfle, le bougre.
Quand à recommencer, ce n'est pas vraiment un risque mais un grand plaisir que je renouvelle quand tu le souhaites.
Elle : Vous vivez dangereusement, cher ami... J'ai beaucoup de difficulté à résister à cet endroit du corps d'un homme... En invitant mes lèvres à la base de votre verge, vous risquez fort de tenter ma langue...
Elle : A l'heure où tu m'écrivais, je dormais profondément... Mais pas depuis très longtemps. Je ne suis pas très raisonnable, ces jours-ci. Je manque franchement de sommeil. En plus, l'automne amène avec lui des matins plus sombres et lorsque je me lève le matin, j'ai de la difficulté à quitter la chaleur de mon lit... Je voudrais tant pouvoir paresser longuement dans la volupté d'un demi-sommeil où toutes les folies peuvent être rêvées... Ce matin, j'imaginais de fougueuses étreintes, des baisers humides, deux corps qui se roulaient dans un tapis de feuilles mortes, un chandail de laine, une main qui se faufile... Des feuilles plein mes cheveux. La chaleur d'un souffle dans mon cou... Était-ce le tien? La chaleur d'un corps contre le mien, dans la fraîcheur de l'air... Et son (ton?) désir, contre ma cuisse...
Elle : Il est 18h55, chez moi. Ta soirée est certainement terminée, tu dors certainement... Je t'imagine dormir... Nu. (C'est moi qui imagine, et je te veux nu...) J'imagine ton visage, paisible. Ta poitrine se soulève et s'abaisse au rythme de ta respiration... Dors-tu sur le côté, sur le ventre? Et j'imagine coller mon corps nu contre ton dos, contre ta hanche... Laisser ma main descendre sur ton corps pour épouser la courbe de tes fesses... Le haut de ta cuisse... Et mon souffle sur ton épaule... Et mon désir qui agite mon bassin... Et cette houle qui te réveille...
Moi : Hummm... Agréable réveil... Je me doutais avoir un de tes messages en me levant.
Je suis encore nu... car depuis l'âge de 15 ans je dors nu... Et oui ! Et je dors le plus souvent sur le ventre.
J'aime cette douce caresse... Mais ne peut m'y attarder. Il faut que j'aille prendre ma douche. Et une nouvelle journée commence.
Quand je me réveille, mon sexe est dressé... Et tu prolonges cette raideur...
Et toi aussi tu es nue dans ton lit... Doux baisers sur ce corps allangui...
Elle : Belle habitude que celle de dormir nu. Il y a quelque chose de foncièrement sensuel (lire ici qui suscite le plaisir des sens, non pas qui frôle l'érotisme) à sentir son corps nu dans la douceur des draps... Et quand on bouge à côté, de sentir le tissus sur la peau, comme une caresse inconsciente... Et une main qui ose, pendant la nuit, sentir son corps (mais à qui?) dans mon dos...
Contente d'avoir prolongé la douceur de ton réveil... Tu m'as emmenée avec toi, sous la douche (en pensée, à tout le moins) ?
Moi : Je voudrais me glisser tout contre toi... J'aime les femmes pleines de sensualité comme tu sembles l'être...
Je voudrais te sentir frémir sous mes caresses, t'entendre gémir et jouir...
Elle : Oui, je dors nue... Toujours plus facile, lorsque l'envie de me prendre en pleine nuit le saisit...
Moi : J'aime t'imaginer nue entre tes draps, tes mains glissant le long de ton corps, entre tes cuisses et se posant là, doucement mais activement... Un doux baiser là !
Elle : C'est malin, je suis seule - mon Homme est parti pour la journée - et j'aurais bien envie de retourner au lit pour une sieste un peu crapuleuse...
Moi : Viens, ma belle, chevauche moi, empale-toi sur mon membre dressé et offrons-nous du plaisir...
Elle : Mais oui, hier, j'ai fait une sieste crapuleuse avec moi-même... En fait, il me semble que j'ai passé la journée à me caresser... C'est honteux! Mon boulot n'a pas avancé à moitié autant qu'il aurait dû... Mais j'avais tellement envie... Inévitablement, mes pensées dérivaient vers lui... Quand je suis seule, je ne les retiens pas... J'avais envie de son sexe, de ses soupirs, de son désir... Inévitablement, mes mains glissaient entre mes cuisses pour tenter de faire taire cette envie de lui qui hurlait si fort. Éteindre ce feu qu'il a allumé dans mon ventre et qui me consume... En vain, l'envie de lui est là, intacte, inassouvie, dévorante... Je ne suis plus que sexe, depuis qu'il est dans ma vie...
Et ton invitation à la luxure ne va pas éteindre le feu, bien au contraire... Tu souffles sur les braises... Envie de sentir ma fleur s'ouvrir, s'épanouir sous les caresses... Et cette tiède rosée qui perle sur mes pétales... Touche, c'est si doux... Laisse-moi m'ouvrir doucement sur ton sexe dressé et imprimer à mes hanches une houle douce et sensuelle... Viens, goûte au velours de mon ventre, à la douceur satinée de ma peau... Enfouis ton nez entre mes seins tendus pour en respirer l'odeur... Enivre-toi de moi...
Moi : A l'heure où je t'écris, tu dors encore, j'imagine... Nue. Auprès de ton homme. Peut-être est-il collé à toi, son sexe dressé logé entre tes deux fesses, une main sur ton sein... Tu es bien... Cela te provoque des rêves érotiques...
Tu rêves à moi peut-être ! Je suis bien tout au fond de toi... Mon sexe se gorge de ta chaleur, de ton humidité... Il est bien, logé là... Je sens le moindre de tes mouvements, la moindre de tes crispations...
A suivre ?...