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Le Démon de Midi
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29 décembre 2018

Le Week-end initiatique de Léa. Partie 3/7

 

 

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Des épaules larges, une poitrine puissante, un ventre plat, des cuisses solides... Une gueule à la Georges Clooney avec ses cheveux poivre et sel... Son sexe encore humide de son intimité et encore gonflé a perdu cependant de son orgueil et pend entre ses cuisses.

- Venez que je vous présente. On va faire le tour. Anne que vous connaissez... 
Elles s'embrassent tendrement. Les mains d'Anne courent sur son corps.
- Zoé, la soumise, je devrais dire l'esclave de Monsieur Léon.  

Zoé, femme effacée qui garde la tête baissée, timide. La quarantaine, fine, de longues jambes... Elle accepte la bise sur les joues de Léa. Quand à Monsieur Léon, il est précisément comme Léa l'avait imaginé : pas très grand, bedonnant et gras, poilu même sur les épaules, une moustache à la gauloise... Pas très jeune non plus, pas loin de 70 ans ! Il semble penaud et en claquant une bise sur la joue de Léa il lui souffle un "excusez-moi de ma muflerie, Léa". Elle ne lui répond pas.

- Madame Mathilde.
Une femme bien charpentée, assez forte, la cinquantaine. Les seins retombant. Mais un sourire jovial. Elle respire la bonté et la gentillesse.
- Vous êtes magnifique. J'espère qu'on fera davantage connaissance si vous voyez ce que je veux dire, lui souffle t'elle en l'embrassant non sans lui mettre une main sur un sein et l'autre sur une fesse...

- Luc et Marc.
Elle les regarde à peine et pour éviter toute ambigüité qui pourrait faire croire qu'elle leur pardonne, elle leur tend la main. Luc, la montagne de muscles, son sexe fin comme celui d'un petit garçon mais long comme un jour sans fin pendouille entre ses jambes ; Marc physique plutôt agréable avec son sexe d'une grosseur impressionnante mais au repos. Tous les deux, regardant ailleurs que dans les yeux de Léa bredouillent aussi des excuses. Au moins, le coup de gueule de tout à l'heure de Wilfried a eu un certain effet.

- Christine et Catherine.
Deux belles femmes, se ressemblant comme des jumelles, l'une blonde, l'autre brune. Grandes, fines, élancées, de beaux seins, des cuisses musclées comme celles de Léa. Toutes deux la serrent affectueusement contre elles en l'embrassant sur les deux joues.

- Et Eléonore.
Jeune fille d'une vingtaine d'année. Les cheveux rasés sur les côtés et une crête sur la tête. Des boucles tout le long des lobes d'oreilles. Un piercing au coin de l'arcade sourcilière, un autre sur la lèvre inférieure, un autre au nombril... Un tatouage sur le sein droit et sur le pubis glabre... Des yeux noirs. Mais un regard franc, souriant, accueillant. Et un corps magnifique. Elles s'enlacent et s'embrassent sur la bouche.

- Bien. Maintenant mangeons et buvons et continuons à nous offrir du bon temps et à forniquer avec qui bon nous semble. Mais dans le respect. Il n'y a plus pour ce soir de femmes soumises ni esclaves. Même vous, Zoé. Ne protestez pas, Monsieur Léon. Vous êtes ici chez moi. Anne et Eléonore, voulez-vous amener Léa à la salle de bain et l'aider à se laver. Elle dégouline de notre sperme. Mais ne tardez pas trop...

Les deux jeunes filles ne se le font pas dire deux fois et elles courent entraînant Léa vers le fond du couloir. Elles rentrent toutes les trois dans la grande douche. Et tout en se lavant l'une l'autre, elles s'offrent baisers et caresses, les doigts pénétrant ici ou là... Elles ne cherchent pas la jouissance mais seulement à s'offrir du bon temps... Léa est heureuse de se retrouver entre ces deux filles qui n’ont pas loin de dix ans de moins qu'elle. Bien qu'hétéro, elle a souvent rêvé à des jeunes filles et voilà qu'elle en a deux, magnifiques de surcroit, à sa disposition et qui, en plus, semblent l'apprécier aussi.

Sans trop attendre, elles reviennent vers le salon... Elles voient Zoé assise sur une chaise, jambes ouvertes, la tête plongée vers son assiette pleine de petites tartes salées et canapés. A côté d'elle, sur une autre chaise, Wilfried lui parle, un verre de champagne à la main, lui caressant de sa main libre sa cuisse, remontant haut jusqu'à sa vulve. Léa observe que sa virilité retrouve une certaine vigueur. On dirait qu'il essaie de l'apprivoiser mais la belle Zoé semble rester enfermée dans sa timidité...

Sur le petit canapé, à côté, sont assis Madame Mathilde et Monsieur Léon, tous les deux un verre à la main et une assiette pleine sur les genoux. Debout, Marc, Luc, Christine et Catherine discutent... Les sexes de ces messieurs retrouvent aussi une certaine vigueur et sont à l'horizontale... Personne ne fait attention à elles trois. Elles vont se servir à la grande table et viennent s'asseoir sur le canapé qui a servis aux ébats tout à l'heure et qui est resté libre, Léa entre les deux jeunes filles.

- Dis donc, Eléonore, ta perle sur la langue fait des ravages quand tu fais cunni.
- Oui, je sais. Madame Mathilde adore ça.
- Madame Mathilde ! Comment ça se fait qu'une jeune fille comme toi soit avec une femme comme elle ?
- Et Anne avec Wilfried ? Et même toi avec lui ? Et Zoé avec le gros et affreux Léon ?
- Oui, d'accord. Mais...
- Ce serait trop long à te raconter et ce n'est pas le moment. Mais j'étais à la dérive, à la rue, devenue un jouet sexuel pour des garçons. Et j'ai pas envie de dire comment, elle m'a recueillie, redonné confiance en moi et fait retrouver le chemin des plaisirs que je peux tirer de mon corps. Elle est très gentille et je l'aime beaucoup. Et elle me laisse libre de partir quand je veux.
- C'est vrai qu'elle a l'air gentil. Tu fais quoi dans la vie ?
- Des études de philosophie.
- Et toi Anne ? Tu es arrivée comment dans les bras de cet homme ?
- J'étais aussi paumée. Pour me faire de l'argent, j'allais dans une boîte de nuit pour danser et faire du strip-tease... Et après, quand il ne nous restait que le string, on devait accepter, moyennant finance, de danser avec des hommes qui nous invitaient. Mais ils n'avaient pas le droit de toucher à ce qui restait caché. Et un jour, il m'a invitée.
Ça aurait pu être un autre. En dansant, il me parlait d'autre chose que de mes seins et de mon cul. Il me posait des questions sur ma vie, mes études. Il s'intéressait à moi. Et puis on s'est retrouvé un autre soir. Et là, il m'a attendue à la sortie. On a été boire un verre. On parlait. Jamais de sexe. J'avais de l'affection pour lui. Un jour, je lui ai dit que j'aimerais qu'il soit mon père ou une connerie comme ça, que j'aimerais vivre avec lui...
Il m'a dit que je serais malheureuse, qu'il avait plusieurs femmes qui lui étaient soumises... Comme j'étais curieuse, que je lui avais dit que je voulais savoir plus, un jour il m'a proposé un week-end. Comme toi tu vis là, Léa... C'était pas forcément le même programme mais comme toi j'ai dû surmonter la honte, d'être humiliée, d'être parfois considérée comme un objet... Mais il était là, solide, tendre, jamais vulgaire... Alors j'étais rassurée et j'ai aimé et j'ai continué à le voir de temps en temps. Mais il ne m'empêche pas de partir voir ailleurs. Mais quand je suis avec lui, je lui suis soumise. Et j'aime ça. Voilà.

- Qu'est-ce que tu as eu comme épreuve le premier week-end ?
- Il m'a fait promettre de ne rien te dire.

Pendant qu'elles parlaient, Wilfried avait lâché Zoé et s'occupait de Christine. Léa observe qu'il bande à nouveau et que Christine est bien réceptive à ses caresses. Zoé s'est assise sur la table basse face à elles trois. D'une voix douce, elle leur dit :
- Vous étiez belles quand vous étiez toutes les trois ensemble. Je n'ai jamais été caressée par une femme et je n'ai jamais caressé une femme.
- Et tu aurais envie ?
- Oh oui !

Sans attendre plus, Léa pose son assiette à côté d'elle, s'agenouille entre ses jambes et commence à lui offrir un cunni... Zoé est réceptive, elle se crispe. Léa aime son odeur, son goût... Elle introduit deux doigts dans le doux fourreau sans lâcher le clito qu'elle pince entre ses deux lèvres et titille avec le bout de la langue...

Soudain, Zoé se lève et pousse Léa vers le canapé. Léa se rend alors compte qu’Eléonore et Anne ne sont plus là. Elle n'a pas le temps de voir où elles sont. Zoé la fait s'allonger et se met à côté d'elle, tête-bêche. Les voilà parties dans un prodigieux soixante-neuf. Même si c'est pour elle la première fois, elle sait s'y prendre Zoé. Et rapidement, elles jouissent toutes les deux...

Quand elle se redresse, Léa voit que Eléonore est dans les bras de sa chère Mathilde, la tête en bas plongée entre les cuisses de son amie qui elle-même suce avec gourmandise son sexe... Plus loin, elle voit Wilfried assis sur une chaise, Anne sur ses genoux lui faisant face et ses mouvements ne laissent aucun doute : elle est empalée sur son vit. Couchée sur la moquette, Catherine se fait prendre par Marc et Christine par Luc... ou le contraire. Monsieur Léon semble somnoler sur son fauteuil en regardant le spectacle et en masturbant son sexe qui refuse de durcir. 

Ainsi se passe la soirée. Léa évite de recommencer l'expérience avec les hommes. Sauf avec Monsieur mais celui-ci ne lui demande rien. Elle passera encore dans les bras de Madame Mathilde qui n'attendait qu'elle...
Alors qu'elle est assise sur la canapé, rejointe par Anne, Wilfried vient vers elles.
- Il se fait tard et je pense qu'on a eu assez de jouissances pour ce soir, n'est-ce pas. Anne, vous raccompagnez Léa dans la chambre là-haut.
- Oui, monsieur.

Elles sortent donc discrètement. Léa regrette tout de même de ne pas avoir pu dire au revoir à Eléonore. Elles remontent l'escalier, toujours nues. Mais cette fois, Léa n'a aucune inquiétude. Ca l'amuserait même de croiser du monde.

- Prend une douche et couche-toi. Je pense que Monsieur va te rejoindre.
- Et toi ?
- J'ai une chambre à côté. A demain. Bonne nuit.

Léa se douche et se couche. Elle attend un peu inquiète la montée de Wilfried. Qu'est-ce qu'il va encore lui faire subir ? Mais épuisée, elle tombe dans une douce somnolence.

Elle se réveille alors que Wilfried sort de la salle de bain. Il est nu. Il sent bon. Il se couche près d'elle et, avec beaucoup de tendresse, il l'attire vers lui, la prend dans ses bras et l'embrasse. Et une dernière fois pour la journée, ils font l'amour.

 

Samedi

 

Il est tard lorsque Léa se réveille. Wilfried est toujours là, allongé sur le dos, les mains derrière la tête. Il a les yeux ouverts et regarde au plafond perdu dans ses pensées. Elle se blottit contre lui attendant quelques caresses. Mais, à sa surprise, il la repousse un peu violemment.

- Vous voilà enfin réveillée ! La liberté que je vous ai accordée en fin de soirée est terminée. Votre apprentissage reprend, Mademoiselle Léa. Levez-vous immédiatement  et allez chercher Mademoiselle Anne dans la chambre à côté. Dans deux minutes vous êtes là, au pied du lit, dans la position que je vous ai dictée. Allons ! Vous êtes encore là ?
Et joignant le geste à la parole, il la pousse sans ménagement hors du lit.

Les larmes aux yeux, elle sort dans le couloir, court jusqu'à la chambre à côté et y entre sans frapper. Ses larmes sont autant dues au dépit qu'à la colère. Elle réveille Anne. Pas le temps de lui faire des caresses. Pourtant, ça aurait pu la consoler. Elle lui explique en quelques mots la situation et toutes deux reviennent dans la chambre de Monsieur, se positionnent côte à côte, debout, face au lit, jambes écartées, mains derrière le dos. Wilfried ne leur jette pas un regard. Elles restent ainsi cinq bonnes minutes...

Il rejette les couvertures d'un violent coup de pieds. Son sexe est en érection, allongé sur son ventre, épais, puissant, tout en désir. Léa ne peut s'empêcher de le regarder. Elle aurait envie de le prendre, le caresser, l'embrasser, l'avoir en elle. Elle sait le plaisir qu'il lui a offert hier soir et cette nuit. Elle sent son sexe s'humidifier de désir...

- Mademoiselle Anne, venez vous allonger là, jambes ouvertes, mains sous les fesses.
C'est un ordre. Sec. Anne s'exécute. Il se met par-dessus elle sans la toucher, redressé sur ses bras tendus et il la pénètre d'un coup. Et il commence ses mouvements de va et vient, rapides, violents. Il se masturbe en elle comme s'il cherchait à jouir à tout prix sans se soucier de son plaisir à elle.
Rapidement il se cabre, se crispe, pousse un râle... Il jouit dans le sexe d'Anne.
Il a à peine fini, qu'il se recouche sur le dos à côté de la jeune fille.

- Ne bougez pas, Mademoiselle Anne. Mademoiselle Léa, venez nettoyer mon sexe avec votre langue...
Léa ne se pose pas de questions bien qu'elle n'aime pas cette situation. Elle s'approche, se penche au-dessus du sexe encore dur de Wilfried, le prend d'une main pour le redresser et entreprend de le lécher, sucer... Elle trouve le goût du sperme et aussi de la liqueur d'Anne. Ordinairement, quand elle offre cette caresse à un homme, c'est pour le faire bander encore plus, l'accompagner dans sa montée du plaisir. Là, au contraire, malgré ses caresses, le sexe perd de sa superbe, se dégonfle, se rapetisse, se ratatine... Elle continue tant que Wilfried ne lui demande pas d'arrêter...
- Ca va. Nettoyez maintenant le sexe de Mademoiselle Anne !

Elle monte sur le lit, se glisse entre les jambes d'Anne et plonge son  visage vers le sexe. Elle lèche d'abord les lèvres dégoulinantes du sperme que Wilfried y a laissé... Elle plonge sa langue au plus profond qu'elle peut, aspire, suce, lèche...
Wilfried se lève et va dans la salle de bain.
- Continuez jusqu'à ce que je vous le dise...

Elle entend l'eau de la douche. Elle profite qu'il ne soit plus là pour caresser les seins d'Anne tout en continuant de la lécher, ses fesses, ses cuisses... Anne lui caresse les mains là où elles se trouvent, sa tête... Elles ne disent rien. Goûtent l'instant. Y trouvent un certain plaisir.
Wilfried ressort de la salle de bain vêtu d'un peignoir.
- Allez vous doucher toutes les deux. Dans cinq minutes, vous êtes en bas.

Léa ose :
- Vous pouvez me rendre ma robe ?
Wilfried la fixe du regard, ne répond rien. Et il sort.
- Quel goujat! Il pourrait au moins me répondre...
- Calme toi, Léa. On l'a voulu. Il veut qu'on reste nues tant qu'on est dans la maison. Tout à l'heure, vous allez sortir et il te la donnera ta robe. Et tu verras, ce n'est pas désagréable de se promener nue.

Elles filent sous la douche. Pas le temps de s'offrir des caresses. Elles font vite, se sèchent et descendent, nues...

Elles trouvent Wilfried dans la cuisine. Il est habillé d'un pantalon clair et d'une chemisette. Il se met entre elles deux et leur met à chacune une claque sur leurs fesses, claque qui se veut affectueuse mais qui n'en est pas moins violente...

- Allez, les filles. Déjeunez copieusement, il est déjà tard. Mademoiselle Léa, nous partons dans une heure !

Et il sort, une tasse de café à la main. Les deux femmes s'installent à la table. Il y a là du jus d'orange, de la charcuterie, du fromage, du beurre, de la confiture, du miel, du lait, des céréales, différentes sortes de petits pains, du thé et du café...

- Profites-en bien, Léa. Tu risques de ne pas beaucoup manger de la journée. Et tu vas avoir besoin de force...
- Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il va me faire ?
- Je ne sais pas. Et je ne peux rien te dire, il veut t'en faire la surprise. Il y aura des choses agréables. D'autres qui risquent de te faire peur. Mais rappelle-toi qu'il ne te veut pas de mal. Laisse-toi aller... Prends les choses comme elles viennent...

Elles mangent en silence. Léa se force un peu parce qu'elle a tout de même un peu l'estomac noué par l'angoisse. 

- Mademoiselle Léa. Enfilez votre robe que voici. On y va.
- Bien Monsieur.
- Et vous, Mademoiselle Anne, restez ici. Marc et Christine m'ont demandé s'ils pouvaient jouer avec vous aujourd'hui et j'ai dit oui. Ils vont venir dans un instant.

Anne pousse un soupir de dépit. Cette perspective ne semble pas la ravir.
- Pardon ? Jambes écartées et mains dans le dos ! Regardez-moi dans les yeux.
De mauvais cœur, Anne s'exécute.
- Marc et Christine vont venir et ils vont jouer avec votre corps, que cela vous plaise ou non.
- Oui Monsieur.
- Et je vous prie d'obéir aux moindres de leurs caprices, d'exécuter ce qu'ils vous demanderont et avec le sourire.
- Bien Monsieur.
- De toute façon, ils me raconteront et me diront s'ils ne sont pas satisfaits de vous. On est bien d'accord ?
- Oui Monsieur.

Léa a enfilé sa robe. Ça lui fait drôle de sentir le tissu sur sa peau...
Elle suit Wilfried dans le garage souterrain. Il lui ouvre la porte d'une petite Fiat qui ne paie pas de mine.

- Avant de vous asseoir, relevez votre robe jusqu'à la taille. Et écartez les genoux. Masturbez-vous pendant le trajet. Je veux vous entendre gémir de plaisir !

Et il démarre. Léa se caresse en regardant les scènes de la rue... Elle joue avec son petit bouton. Ca ne lui est pas désagréable de faire ça en pleine rue. Wilfried a descendu les deux vitres. Elle sent le courant d'air sur son minou... Quand il ne l'a pas sur le levier de vitesse ou sur le volant, il pose sa main droite sur le haut de la cuisse, tout contre sa main qui s'active en elle...

Il s'arrête non loin d'un magasin de vêtements.

- On va changer votre costume ! Suivez-moi.

 

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Ils rentrent dans le magasin. Il est vide sinon deux vendeuses et un jeune garçon qui porte une chemise de la même couleur que celles des deux femmes, sans doute un apprenti-vendeur. Les vendeuses semblent le connaître.
- Bonjour cher Monsieur. Bienvenue.

Elles dévisagent Léa et en mesurent la morphologie. Mais ne lui adressent ni la parole, ni le moindre sourire.
Wilfried va directement vers un rayon. Il a l'air de connaître le magasin. Il y a là toute une série de shorts, de toutes tailles, de toutes couleurs, de différents tissus... Il en prend cinq, différents. Puis il va vers un autre rayon et choisi également cinq petits hauts, tous à fines bretelles et qui semblent bien courts... Il appelle.
- Cédric ! Venez avec nous, on va essayer ces vêtements !
- Oui, Monsieur.

Mais pourquoi appelle-t-il quelqu'un ? Elle peut faire ces essais seule. Et pourquoi justement ce jeune garçon ? En plus, il semble bien le connaître puisqu'il l'appelle par son prénom. Léa commence à deviner et à mesurer toute la perversité de Wilfried...
Ils entrent tous les trois dans un petit salon d'essayage. Deux mètres sur deux, environ. Un petit fauteuil dans un coin sur lequel s'assoit Wilfried. Des glaces sur toute la hauteur et la largeur de deux parois.
- Enlevez votre robe !
Léa se doutait qu'elle devrait se montrer à ce garçon. Mais elle a tout de même un moment d'hésitation.
- Allons !
Elle enlève sa robe et met mécaniquement un bras sur ses seins et une main devant son pubis, comme pour se cacher.
- Ttttt ! Mettez vos mains sur votre tête, les coudes écartés pour bien faire pointer vos seins. Et écartez vos jambes. Alors, jeune homme, vous en pensez quoi de cette femme ?
Léa regarde le garçon. Il est rouge comme une pivoine ! Mais ne dit rien, avalant sa salive.
Wilfried se fait cruel.
- Je vous ai posé une question. J'attends...
- Euh !... Elle... elle est belle !
- C'est tout ?
- Euh... Elle est ma... magnifique...
- Caressez-la.

Il hésite. Partagé entre le désir de toucher ce corps et la honte de se retrouver dans cette situation. Il finit par avancer sa main, caresse rapidement un sein et recule.
- Non, jeune homme. Pas comme ça ! Collez-vous à elle, caressez-lui les seins en les prenant à pleines mains, caressez lui les fesses... Voilà.... Glissez votre main entre ses cuisses... Bien... C'est comment ?
- Je ne sais pas, Monsieur....
- Vous ne savez pas ?
- C'est chaud, doux, mouillé...
- Faites pénétrer un doigt dans son minou...

Léa s'amuse de voir le trouble du garçon et son inexpérience... Elle doit donner un léger coup de reins pour qu'il trouve son entrée dans laquelle il enfonce enfin brutalement son doigt comme s'il était aspiré à l'intérieur. Elle est certaine que c'est la première fois qu'il a ainsi une femme entre les bras. Il est certainement encore puceau. Ou peut-être est-il homo. Mais la barre dure qu'elle sent contre sa cuisse lui dit le contraire.
Wilfried s'est aussi aperçu de cette déformation de la braguette du malheureux garçon.

- Mademoiselle, veuillez soulager avec vos mains ce pauvre Cédric. Il va exploser dans son pantalon...
- Avec plaisir Monsieur.

Elle prend le garçon en l'agrippant par sa ceinture. Il veut s'échapper mais elle le tient solidement et il n'ose pas trop résister et faire violence à cette jolie femme nue. Sans attendre, elle déboutonne le haut du pantalon, descend le zip et fait descendre le vêtement à la moitié des cuisses. Le slip suit rapidement le même chemin. Le sexe raide, d'une taille et d'une épaisseur honorable, jaillit comme mu d'un ressort. Elle le prend à pleine main au milieu de la hampe. Elle aime ce contact. Elle le sent déjà palpiter, se gonfler. Elle comprend qu'il va très vite jouir.

Elle glisse son autre main le long des fesses du garçon, la glisse entre ses cuisses, caresse légèrement le périnée et l'arrière des bourses bien pleines... Elle est surprise de voir toute cette partie ainsi que le pubis parfaitement rasés. Il n'est donc pas si innocent que cela ! Elle se colle à lui, son sexe contre le haut de la cuisse. Elle donne de rapides pressions sur le vit qui gonfle encore. Elle sent sous ses doigts les sphincters qui se serrent. Il veut retenir ce qui lui échappe. Il cherche encore à se reculer mais elle le tient fermement. Alors un premier jet jaillit, violent, lourd et va s'écraser contre le miroir.

Il s'agrippe maladroitement à Léa, tous ses membres tremblent. Il se cache le visage de l'autre main en disant "J'ai honte, j'ai trop honte"... Un nouveau jet, tout aussi puissant. Elle accompagne maintenant la jouissance et les jets suivants de légers mouvements de va-et-vient... 
C'est fini. Elle dépose un baiser sur le cou. Le lâche, se met face à lui, l'enserre, prend ses fesses à pleines mains. Son sexe humide de désir contre le sexe de Cédric qui se relâche...

Wilfried rit.

- C'est bien mon garçon... Allez, rhabillez-vous et nettoyez tout cela sinon vous allez avoir des ennuis avec vos patronnes.

Et il lui lance un paquet de kleenex.
- Après, vous nous laisserez. Et vous, Mademoiselle Léa, essayez ces vêtements...
Pendant que Cédric se reculotte, nettoie son sperme sur le miroir et sur la moquette puis sort, Léa essaie les cinq shorts et les cinq hauts.

Lorsqu'ils sortent du salon d'essayage, elle porte ce qui a fait l'objet du choix de Wilfried. Un short en toile blanche dont la ceinture arrive au ras du pubis et le bas au ras des fesses. Il l'a voulu étroit, sans ouverture devant et la couture entrant entre les fesses et les lèvres, moulant ainsi parfaitement son anatomie. Le haut, à fines bretelles et très décolleté lui arrive juste au-dessus du nombril.

- Bravo, Monsieur ! Vous avez fait un beau choix. Vous êtes magnifique, Mademoiselle, et vous allez faire des envieux rigole l'une des vendeuses en lui lançant un regard narquois que Léa n'aime guère.
Cédric est occupé à ranger des vêtements à l'autre bout du magasin et ne leur jette pas un regard.

Wilfried paie et ils sortent. Dans la rue, des hommes se retournent sur Léa. Elle se sent nue, à leur disposition. Heureusement, la voiture n'est pas loin.

En redémarrant, Wilfried semble guilleret. Posant sa main sur le haut de la cuisse de Léa, tout contre le renflement que provoquent ses lèvres dans le tissu d'autant plus tendu qu'elle est assise.

- Vous êtes charmante et désirable. Ces vêtements mettent en valeur vos jambes magnifiques et votre buste majestueux... Vous ne croyez pas ?
Il faut lui répondre.
- Oui, Monsieur.
Mais elle regrette sa petite robe jetée dans un sac et qui se trouve sur le siège arrière. Même sans rien dessous, elle se sentait davantage habillée avec.
Il roule un moment en silence puis s'arrêtent de nouveau devant un immeuble. Wilfried coupe le contact et sort en prenant les clés.

- Je dois faire une petite visite à un ami. J'en ai pour dix minutes. Vous m'attendez là. Ne sortez surtout pas. Vous allez aguicher tous les jeunes mâles du quartier et ils sont chauds par ici. 

Léa commence donc l'attente, le bras nonchalamment posé sur le rebord de la fenêtre. Elle pense à tout ce qu'elle a vécu depuis qu'elle est à Paris il y a un peu plus de 24 heures. Même si elle a passé de mauvais moments - elle repense à la violence des hommes hier soir, au mépris de Wilfried ce matin, à l'exposition nue devant des inconnus qu'elle ne pouvait pas voir- elle est tout de même heureuse. Et sa pensée glisse vers Anne. Que vit-elle en ce moment avec Marc et Christine ? Et elle, qu'est-ce qui l'attend ? La journée est loin d'être finie.

Toute perdue dans ses pensées, elle n'a pas entendu ni vu les deux jeunes hommes d'environ 25 ans qui sont arrêtés à la hauteur de la voiture. 

- Eh, mec, t'as vu la meuf dans la voiture ?
- Ouais ! Plutôt mignonne et bien à mon goût... Bonjour Mademoiselle !
- Bonjour Messieurs.
- Dis donc, t'es pas bien habillée toi !
Il fait un mouvement vers les seins de Léa. Elle repousse la main brusquement.
- Laissez-moi tranquille. Mon mari va arriver.
- Ton mari ? Et il te laisse te promener toute nue comme ça ? Il te fait faire le trottoir ?
- Tu baises ? Combien tu prends ?
Léa prend peur. Elle crie :
- Je vous ai dit de me laisser tranquille.
S'adressant à son copain
- On la calme ? On la descend à la cave ?
- Oui, oui... On va s'amuser.
Cette fois, Léa hurle.
- Non, au secours, laissez-moi...

L'un des hommes ouvre la portière, passe son bras autour du coup de Léa et lui couvre sa bouche de sa main. Puis il la fait basculer l'obligeant à descendre de la voiture. Léa se débat mais rien à faire, il est costaud. L'autre vient à la rescousse, attrape ses pieds et c'est ainsi, en la portant, qu'ils descendent une rampe le long de l'immeuble et pénètrent dans la cave. 
Léa pleure maintenant. Elle a une peur comme elle n'a jamais eue. Mais pourquoi a-t-elle accepté tous ces jeux ? Elle aurait dû dire stop. Dans quel guêpier est-elle ?

Celui qui continue à lui fermer la bouche en profite pour glisser la main sous le vêtement et prend un sein à pleine main. L'autre monte sa main le long de la cuisse...
- On n'en a pas souvent des comme ça, pas  vrai cousin ?
- Tu l'as  dit. On va la mettre dans notre local et on va aller chercher les copains. On va passer une belle nuit avec cette petite salope.

Léa est remplie de terreur. Ella a entendu parler de ces femmes, victimes de tournantes, qui sont livrées à 10, 15, 20 hommes, jeunes souvent et avinés, et qui passent des heures et des heures de souffrance, de honte, d'humiliation dans un lieu immonde... Et voilà que ça lui arrive.

Ils rentrent dans un box. Ils commencent par lui bâillonner la bouche avec un linge plus que douteux. Léa a un haut le cœur. Puis ils lui bandent les yeux et la forcent à s'allonger sur un vieux sommier métallique lui attachant les deux mains ensemble au montant du lit... Ils remontent son haut jusqu'au-dessus de ses seins et lui arrachent son short.

- La salope ! T'es une vraie salope, toi. Même pas de culotte... Tu vas avoir ce que tu cherches, plein de queues qui vont juter en toi... Tu aimes ça, hein !
Puis ils lui attachent les deux pieds, écartés.
Elle attend leurs assauts. Rien. Même plus de mains baladeuses. Mais ce qu'elle entend l'inquiète.
- On te laisse là, mignonne. T'inquiète pas, on va revenir. On va chercher nos potes et quelques bonnes bouteilles.
Et ils sortent en éteignant la lumière et en fermant la porte à clé. Elle les entend s'éloigner en rigolant et en chantant...

 

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Léa ne saurait dire combien de temps elle est restée ainsi dans le noir, les yeux bandés, la bouche bâillonnée, attachée sur ce vieux sommier. Elle a peur, elle a pleuré, beaucoup pleuré. Elle pense à Wilfried, ce salaud, qui a déjà tant exigé d'elle. Que va-t-il penser quand il ne va pas la trouver ? Et comment va t'elle le retrouver, elle ne sait pas du tout où elle est, elle n'a pas un centime en poche, elle n'a pas de poche... Elle se sent perdue. Elle pense aussi à ses amis à Marseille, à sa famille... Et pourvu qu'ils ne la torturent pas, qu'ils ne l'amochent pas, qu'ils ne la frappent pas...

Elle entend des pas dans le couloir et des voix. Elle reconnaît les deux hommes qui l'ont kidnappée et il y a une troisième voix. Les pas s'arrêtent devant la porte. On ouvre le verrou.

- Tu vas voir ! Un vrai canon ! Ça va te plaire...
A travers sans bandeau, elle devine que la lumière est allumée. Elle entend un sifflement entre les dents.
- Waouh ! Bravo les mecs ! On va bien en profiter. Allez chercher les autres. Moi je commence, elle me fait trop bander !
- On y va ! Amuse-toi bien...

Les deux hommes sortent en riant et referment la porte derrière eux.
Une main se pose sur son genou, remonte le long de la cuisse, évite le sexe, va jusqu'à un sein qu'il caresse, triture... Léa frissonne de dégoût alors qu'en d'autres circonstances, elle aurait grandement apprécié cette caresse. Elle se cabre, essaie d'échapper à ce contact qui la révulse. Mais ses efforts sont vains...

- Allons mignonne, laisse-toi faire. Ça ne sert à rien de résister. De toute façon, tu vas y passer. Et plutôt cent fois qu'une... T'es trop bien foutue pour qu'on ne profite pas de toi... D'après ce que m'ont dit les copains, tu le cherches, non ? Presque à poil dans la rue, sans petite culotte ni sous-tif, un petit short qui montre ton petit cul et ta petite chatte. T'es une salope et tu veux pas le dire mais t'aime ça te faire bourrer par des mecs... Avoue...
Désespérément, Léa fait non de la tête.

- Mais si, t'aimes ça, tu vas voir...
Sa main revient vers le ventre. Un doigt la pénètre d'un coup, profondément. Elle se cabre de douleur et aussi pour rejeter cet intrus.
- Tu vois, que t'aimes. Tu vas être servie. On est une bonne bande de copains et je suis sûr que certains appellent déjà leurs copains et les copains des copains... La chambre n'est pas grande mais on se relaiera... T'inquiète, t'auras toujours une bite bien dure dans ta petite chatte. Et ton bide va gonfler tellement t'aura de foutre dedans...
Il continue à la caresser, à balader ses sales pattes sur son corps...
- Allez, je suis le chef, à moi l'honneur avant que les autres arrivent. Tous les deux seuls, comme des amoureux... Tout à l'heure, ce ne sera pas la même ambiance.

Léa l'entend défaire son ceinturon, puis des froissements de vêtements. Et il grimpe sur le sommier, se glisse entre ses deux cuisses et la pénètre d'un coup, jusqu'à la garde... Et il commence ses mouvements de va et vient...
- Hummm ! Qu'est-ce que t'es bonne !... Tu aimes ?
Léa ne ressent rien. Aucun plaisir. Elle est ailleurs. Elles s'est séparée de son corps. Elle reste parfaitement passive. Elle n'est qu'un trou dans lequel l'inconnu se masturbe...

Elle sent à peine quand il jouit... Elle se rend compte que c'est fini quand il se soulève, se retire et redescend du lit.
- Superbe. Ça fait du bien.
Elle l'entend se rhabiller.
- Avant que les autres arrivent, regarde-moi ma belle...
Et il lui retire son bandeau.
Au début, Léa ne veut pas regardez cette brute, ce salaud qui se dit le chef. Elle ferme les yeux et tourne sa tête vers le mur. Il lui prend le visage et l'oblige à tourner la tête vers lui.
- Allons, regarde-moi sinon je te bute... Dépêche-toi...

Effrayée, elle finit par ouvrir les yeux. Lui ! C'est lui ! Wilfried ! Léa est partagée... Ce salaud est complice de ces hommes qui vont arriver pour la violer... Enfin, il est là, c'est la fin de son calvaire !... Mais il semblait bien s'entendre avec ceux qui l'ont amenée ici...

Il la détache. D'abord les pieds puis les mains. Puis il lui donne un paquet de mouchoirs.
- Essuyez-vous et rhabillez-vous.
Et enfin, il lui enlève le bâillon.
- Vous ? Mais les autres vont arriver !...

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23 décembre 2018

Le Week-end initiatique de Léa. Partie 2/7

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- Mettez-lui le bandeau qui est sur la chaise... dit une voix venant d'une autre pièce. Ainsi, Léa ne verra pas encore cet homme à qui elle s'est soumise ! 

Anne passe derrière Léa, lui attache solidement un bandeau sur les yeux. Puis elle fait glisser ses mains sur les seins, qu'elle caresse doucement. Elle lui souffle tout bas à l'oreille

- Allez ! Bon courage ! Laisse-toi aller ! Ça va être bon...
puis tout haut
- Voilà qui est fait Monsieur.
- Bien ! Amenez-la là et allez à la cuisine faire vos tâches.
- Bien Monsieur.

Anne pousse doucement Léa. Elles entrent dans le grand séjour... Anne la lâche en lui soufflant de nouveau dans l'oreille

- Jambes écartées, mains dans le dos.

Léa prend donc la position. Elle sait que Wilfried est là et la regarde. Y a-t-il d'autres personnes avec lui ? Elle n'en a pas l'impression. C'est le silence. Elle reste ainsi une ou deux minutes, elle ne saurait le dire... Elle voudrait dire quelque chose ne serait-ce que bonjour ou bien lui demander où il est... Mais elle se rappelle le conseil d'Anne, ne rien dire s'il ne demande rien, ne pas prendre d'initiatives, se laisser porter par les évènements. Etre docile. Alors, elle attend, se supposant observée...

Wilfried s'approche.

- C'est bien Mademoiselle. Vous êtes vraiment belle. Et Anne vous a bien enseigné.
Il la prend dans ses bras. La caresse. Ses seins, ses fesses. Sa main glisse entre ses cuisses ouvertes. Un doigt pénètre dans son intimité. Il pose un baiser au coin des lèvres. Le premier geste d'affection.
- Ce que vous avez vécu là-haut n'était qu'un petit aperçu de ce que je veux vous faire vivre. Ce que vous allez vivre ce soir va être beaucoup plus... disons... intense... je vous demande seulement d'être docile et d'obéir. On est bien d'accord ?
- Oui.
- Pardon ?
- Oui, Monsieur.
- Parfait.

Il la lâche, passe derrière elle et avec une petite cordelette lui attache les deux mains dans le dos. Puis il la pousse doucement jusqu'à un canapé.

- Montez-là. Mettez-vous à genoux, écartez vos genoux...
Elle s'exécute. Il l'aide à se mettre dans le bon axe, lui écarte un peu plus les jambes...
- Parfait ! Ne bougez plus.
Il lui donne une petite tape sur le pubis et s'écarte. 

Elle entend Wilfried qui va et vient dans la pièce. Elle l'entend parler dans la cuisine, sans doute avec Anne. Est-elle encore nue elle aussi ou s'est-elle habillée ? Ils rentrent tous les deux dans la pièce. Bruit de verres qui s'entrechoquent. Quelque chose est posé sur une table sans doute. Un bruit d'une petite tape sur de la peau nue.

- C'est bien Mademoiselle. Regardez notre nouvelle amie. Elle vous plait ?
- Oui, Monsieur.
- Avez-vous eu du plaisir à la faire jouir tout à l'heure là-haut ?
- Oui, Monsieur. Beaucoup de plaisir...
- Et quand je suis parti, qu'avez-vous fait ?
- Je l'ai libérée comme vous m'aviez demandé et on a pris notre douche...
- C'est tout ? Dites-moi la vérité.
- Nous nous sommes aussi embrassées et caressées. J'ai été chercher votre sperme dans son sexe avec mes doigts pour le goûter et le lui faire goûter aussi.
- Et vous avez aimé ?
- Beaucoup, Monsieur.
- Bien. Retournez à la cuisine. Je vous appellerai.
- Bien Monsieur.

A ce moment, coup de sonnette à l'entrée. Wilfried va ouvrir.

- Ah !  Voilà. Vous êtes les premiers. Entrez. Bonjour Marc. Bonjour Luc.
Embrassades.
- Bonjour, cher ami.
- Bonjour Maître !
Rire...
- Entrez donc. Vos jolies femmes ne sont pas avec vous ?
- Non, elles vont nous rejoindre et ne devraient pas tarder. Elles ont été faire du shopping ensemble cet après-midi.
- Et nous les soupçonnons de s'être aussi offert du bon temps entre elles deux.
Nouveaux rires.
- Elles sont insatiables, toutes les deux.
- Mais cher ami, vous n'y êtes pas pour rien !
- C'est un peu vrai. J'ai eu beaucoup de plaisir lorsque je les avais comme soumises toutes les deux ensemble. Mais vous ne le regrettez pas, semble-t-il.
- Oh que non !
Nouveaux rires. Ils rentrent dans la pièce.
- Waouh ! Voilà donc votre trouvaille !... Magnifique...
Léa ne sait où se mettre. A vrai dire, elle n'a guère le choix. Que celui de rester là, ainsi offerte à la vue de ces deux hommes dont elle ne sait rien. Elle voudrait se cacher... Et ce que lui a dit Anne tout à l'heure prend toute sa valeur.
Elle entend les deux hommes s'approcher d'elle.
- On peut toucher ?

- Oui, bien sûr. Elle est là pour cela et vous aussi. Mais avec les mains seulement. Du moins pour le moment.
- Déjà docile et offerte !

Deux mains se posent sur ses seins. Un homme s'assoit près d'elle et pose sa main sur l'arrière de sa cuisse. Cette main remonte vite, caresse les fesses, se faufile entre les cuisses... Une autre est posée en coquille sur son pubis. Un doigt la pénètre...
- Et réceptive la belle !
Les mains changent de place. Celle qui était sur un sein glisse sur le ventre et va directement se faufiler vers le sexe. Celle qui était là, remonte le long du sillon entre les deux fesses. Un doigt trouve l'entrée secrète et essaie d'y pénétrer...

Léa trouve que ces deux hommes sont un peu trop conquérants. Et que voulait dire Wilfried quand il dit qu'ils peuvent la toucher avec les mains seulement "au moins pour le moment" ? A-t-il l'intention de l'offrir en pâture à ces hommes ?
Elle essaie d'oublier sa honte et de concentrer sa pensée sur ces deux mains qui la caressent, la fouillent, la pénètrent... Elle cherche à goûter le plaisir de l'instant...

Nouveau coup de sonnette. Voix de femmes.
- Vous voilà ! Vos hommes sont là depuis un petit moment et sont déjà bien occupés... Vous êtes sexy en diable.
- Pour vous, Monsieur. Nos hommes explorent déjà votre dernière trouvaille ?
- Rentrez. Oui, ils explorent et vous pourrez faire de même...
- Ah la voilà donc ? Belle femme. Allons, laissez-nous la place...

Les hommes lâchent leur proie. Ce sont quatre nouvelles mains qui prennent possession de son corps. Des mains plus fines. Plus douces. Tout de suite, en experte, l'une d'elle trouve le clitoris et commence à le titiller tandis que d'autres caressent ses seins, ses fesses, ses cuisses...
- Elle est déjà trempée de désir, la petite chou !
Effectivement, Léa n'est pas insensible à ces caresses et elle sent un début de plaisir qui monte... Elle se laisse complètement aller. Elle voudrait elle aussi caresser, embrasser... Mais ça ne lui est pas possible...

Une main la prend par le cou et la fait basculer vers l'avant. Elle est maintenant plaquée contre un corps féminin, la tête posée contre les seins qu'elle devine libres sous le fin tissu... Deux doigts l'ont pénétrée, vont et viennent le long de son fourreau tandis que le doigt continue à jouer avec le clito... Elles sont expertes ces mains, variant l'intensité des mouvements, leur amplitude, leur rythme... Léa sent une douce chaleur la gagner... Elle ne peut plus maîtriser sa respiration, qui devient plus rapide, plus plaintive... Des doigts jouent avec ses tétons.
- Elle va jouir, la petite.
- Et bien qu'elle jouisse !
- On peut ?
- Bien sûr. On lui doit bien cela. Laissez-vous aller, Mademoiselle. Et vous aurez d'autres orgasmes dans la soirée et demain et après-demain, je vous le garantis...

Nouveau coup de sonnette. Léa entend de nouvelles voix dans l'entrée mais veut avoir sa jouissance. Les deux femmes ne se laissent pas distraire non plus et continuent leurs caresses.
Décharge électrique. Râle. Soupir profond... 

Heureusement, les deux femmes la soutiennent...

- C'est bien... Mais je suis toute trempée... Qui me soulage ? Une bouche, un sexe, une main... au secours...
- Ttttt ! Tout à l'heure. Calmez-vous ma petite. Je ne vous présente pas Monsieur Léon, vous le connaissez. Et sa soumise du moment, Mademoiselle... Comment déjà ?
- Zoé, répond une petite voix timide...
Echange de salutations, embrassades. Les mains lâchent Léa, la remettent d'aplomb...
- Et bien, cher ami, que voilà une belle femme. Je reconnais là votre bon goût...
- Mais, cher Maître, je vous dois tout. Asseyez-vous donc à côté d'elle.

Sonnette. Encore du monde qui arrive. Deux femmes. Léa est rouge de confusion sous son bandeau. Elle a aussi la honte d'avoir joui ainsi en public, en présence de personnes qu'elle ne connait pas et qu'elle ne peut même pas voir... Un homme s'assoit lourdement près d'elle. Une nouvelle main prend possession de son corps. Une main plus lourde, potelée, trapue... 

- Vous êtes les dernières. Entrez. Je ne vous présente pas Mademoiselle Eléonore qui a été ma soumise et qui est maintenant celle de Maîtresse Mathilde. Si Eléonore aime aussi se faire prendre par des hommes, Mathilde est une pure lesbienne et donc, Messieurs, inutile d'essayer quoi que ce soit avec elle.
Rires. Salutations...
- Mathilde, je suppose que vous me laisserez un instant reprendre possession de mon ex-soumise.
- Bien sûr, cher Monsieur.
- Alors dans ces conditions, Mademoiselle, déshabillez-vous. Nous allons commencer les festivités. Vous autres asseyez-vous, il y a de la place pour tout le monde... Monsieur Léon, voulez-vous laisser votre place et prendre ce beau fauteuil qui vous tend les bras. Vous aurez tout à l'heure tout loisir de vous amuser avec notre nouvelle amie.

Il appelle.
- Mademoiselle Anne ! Voulez-vous venir ?
Des sifflements d'admiration saluent son entrée dans la pièce.
- Mademoiselle Eléonore et Mademoiselle Anne, asseyez-vous de chaque côté de Mademoiselle Léa... Voilà. Ne sont-elles pas mignonnes toutes les trois ? Bien ! Déliez-lui les mains. Et maintenant, aidez-la à s'allonger, les genoux repliés et écartés... Voilà, comme ça. Vous connaissez la position ! Mademoiselle Eléonore, vous allez vous mettre à quatre pattes au-dessus d'elle, tête bêche, prête à plonger entre ses jambes quand je vous le dirai, pour lui procurer du plaisir.
- Oui Monsieur.
- Mademoiselle Anne, tout à l'heure là-haut vous avez su faire jouir Mademoiselle Léa avec votre bouche. Maintenant c'est elle qui va vous faire jouir. Et en recevant sa caresse, vous vous occuperez de procurer du plaisir à Mademoiselle Eléonore. Mettez-vous à genoux au-dessus du visage de Mademoiselle Léa...
- Bien Monsieur !
- Peut-être lui mettre des coussins sous la tête pour qu'elle soit au bon niveau... Vous pourrez aussi y mettre les doigts... Mais avant de commencer... Marc et Luc, que diriez-vous si vos femmes se mettaient aussi nues ?
- Tout à fait d'accord.
- Alors, Mesdemoiselles, mettez-vous nues, à côté de vos compagnons, debout, jambes écartées... Monsieur Léon ?
- Vous voulez que je me déshabille aussi ?
Rires.
- Non. Du moins pas maintenant.
- Oui, j'ai compris. Mademoiselle Zoé ! Comme les autres.
- Mathilde, je ne vous demande rien...
- ...mais par solidarité féminine, je vais aussi me mettre nue. Mais je resterai assise car je ne suis pas une soumise, moi...
- Bien entendu, chère amie...
Les femmes se déshabillent. Cela est assez vite fait car elles portent peu de vêtements. Et aucune ne porte de sous-vêtements.
- Mesdemoiselles Léa, Eléonore et Anne, allez-y... Et vous messieurs, en regardant, vous pouvez lutiner vos femmes. Avec les mains uniquement et à conditions qu'elles gardent la position !

Imaginez la scène... Léa allongée sur le dos, jambes ouvertes, lèche, suce le sexe d'Anne qui s'est agenouillée au niveau de sa tête qui elle-même lèche, suce le sexe d'Eléonore qui est à quatre patte, tête bêche avec Léa et qui lèche, suce le sexe de cette dernière... Le circuit fermé du plaisir... Monsieur Léon, Marc et Luc assis dans l'autre canapé et sur des fauteuils, comme au spectacle, ont posé négligemment une main sur l'arrière de la cuisse de leurs compagnes, elles-mêmes nues, debout, jambes écartées. Mathilde, également nue, assise sur un fauteuil, jambes ouvertes. Et Monsieur, s'est mis légèrement en retrait, debout, et regarde le spectacle que lui offrent ses hôtes et qu'il a mis en scène.

Léa se sent bien. D'abord, elle n'est plus la seule au centre de tous les regards. Elles sont trois. Et puis elle n'est plus la seule femme nue au milieu des autres. Toutes les femmes sont nues. Et cela promet une belle soirée. Elle ne sait pas comment elle va se poursuivre, qu'est-ce que Wilfried va encore inventer. Mais elle imagine qu'elle sera chaude. Et même si elle restera sans doute le centre de bien des intérêts, tous seront acteurs, elle n'en doute pas. Et cela lui donne envie de tout lâcher, d'oser comme le lui conseillait Anne tout à l'heure.

Et puis l'ambiance semble chaleureuse, amicale, sans violence. Mais ce qui plait par-dessus tout à Léa c'est qu'elle a la possibilité enfin de rendre à Anne, autant qu'elle le pourra, la douce caresse qu'elle lui a offerte tout à l'heure, dans la chambre du haut. Elle s'y applique du mieux qu'elle peut. Anne mouille beaucoup déjà. Elle aime son goût, son odeur.  Elle est aussi toute tendue vers la caresse que lui prodigue Eléonore. Elle ne sait rien de cette femme. Elle a osé explorer son corps penché au-dessus du sien... Elle a caressé ses cuisses, ses fesses, son dos, a effleuré ses seins... Cela lui fait penser qu'elle est plutôt jeune elle aussi. D'autant plus qu'elle a un coup de langue redoutable sur son clitoris et elle a deviné qu'elle avait une perle sur la langue comme en portent beaucoup de jeunes filles...

La tension monte. Les trois femmes commencent à pousser des soupirs et des gémissements de plaisir sous les caresses des partenaires... Personne ne parle. Léa ne voit pas les autres mais devine qu'ils ne perdent rien du spectacle.
Si elle voyait, elle verrait que les hommes sont en train de masturber presque distraitement leurs compagnes. Celles-ci ne peuvent guère bouger, elles respectent la règle de Wilfried, mais elles vont au-devant de la caresse de leur homme pour l'accentuer... Mathilde, seule, se masturbe ouvertement...
Ce ne sont que gémissements, soupirs, petits cris de plaisirs... Bruits de succion, grognements... Léa, Eléonore et Anne y vont avec leurs doigts aussi... Sans savoir laquelle des trois donne le tempo, elles vont au même rythme que la caresse qu'elles reçoivent...

C'est Anne qui la première succombe... Elle serre la tête de Léa avec ses genoux, à lui faire mal... Elle s'affaisse sur son visage, pousse un cri... Comme une onde de choc, sa jouissance se répercute sur les autres qui jouissent en même temps... Léa a alors la surprise de recevoir un liquide chaud sur ses seins... Eléonore est femme fontaine...
Toutes les trois, restent encore tendues un court moment puis Anne et Eléonore changent de positions, viennent s'allonger contre Léa et toutes trois s'enlacent. Eléonore embrasse à pleine bouche Léa en riant. Elle ne s'était pas trompée, elle a bien une perle sur la langue...

- Excuse-moi, Léa, je t'ai baptisée !...
Elles rient toutes les trois... D'autant plus qu'elles entendent les gémissements puis les cris d'orgasme des autres femmes.

- Allons, Mesdemoiselles. Un peu de tenue. Mademoiselle Léa, à genoux au milieu de canapé, genoux écartés, mains dans le dos. Mesdemoiselles Eléonore et Anne, debout de chaque côté du canapé dans la même position.

Wilfried a besoin de réaffirmer son autorité. Il s'approche du trio.

- Mais c'est bien les filles. Vous nous avez offert un beau spectacle, magnifique. N'est-ce pas, les amis ?
Les autres applaudissent...

- Mesdames, vous gardez la position. Mathilde, vous faites ce que vous voulez. Et vous, Messieurs, je pense que nous avons quelques petites tensions à soulager, n'est-ce pas. Alors, à notre tour de nous déshabiller. Et Mademoiselle Léa nous fera l'honneur de nous accueillir chacun notre tour... Monsieur Léon vous commencerez, puis Marc et Luc, dans l'ordre que vous voudrez. Et je terminerai. Vous faites de notre nouvelle soumise ce que bon vous semble. Sans violence, cela va sans dire et sans lui procurer des souffrances inutiles, ce n'est pas le genre de la maison, vous le savez bien. Et l'essentiel est aussi que Mademoiselle Léa ait sa dose de jouissance !

Le cœur de Léa bat fort... Recevoir quatre hommes à tour de rôle ! Elle n'a jamais vécu cela. Et si elle a eu un petit aperçu du corps et du sexe de Wilfried, elle ignore tout des trois autres. Mais elle veut jouer le jeu. Elle attend donc, docile. Elle entend des bruits de vêtements qu'on enlève, qu'on jette à terre. Bruits de ceinturons qu'on enlève, de souliers qui tombent à terre.

Deux femmes explosent de rire. Sans doute les compagnes de Marc et Luc...

- Waouh, ils sont tous au garde-à-vous !...
- Mesdames, s'il vous plait. On se calme. Et ne vous moquez pas de notre membre que vous aimez mettre dans cet état, en jouer et en jouir. Monsieur Léon, vous êtes prêt ?
- Bien sûr. Est-ce que je peux m'offrir une petite fellation ?
- Mais oui, cher ami. Faites ce que bon vous semble. 

Monsieur Léon s'approche de Léa, la fait doucement descendre du canapé et la serre contre lui.

- Faites connaissance avec mon corps puisque vous ne me voyez pas. Et ensuite vous me sucerez, n'est-ce pas ?... Allons ! Caressez-moi ! J'espère que je ne vous dégoûte pas !...
Léa retient un mouvement de recul. L'homme qui la serre contre lui est petit, gros, le ventre tombant. Et surtout, il est couvert de poils. Un véritable ours... Elle contourne le ventre énorme et atteint du bout des doigts le sexe... Il pend entre les jambes, gonflé et lourd...
Elle s'agenouille pour le prendre en bouche.
- Non, non, ma petite. Restez debout et penchez-vous. Pendant que vous m'offrirez cette fellation, je veux pouvoir caresser vos gentilles petites fesses, ça m'excitera...

Léa, à cause du gros ventre a du mal à trouver une manière de faire. Elle y parvient cependant mais en se contorsionnant. Elle espère que le bonhomme jouira rapidement car sa position n'est vraiment pas confortable.
Elle s'y connait en fellation. Souvent ses partenaires d'un ou deux soirs lui demandent cette caresse plus préoccupés par leur propre jouissance que par la sienne. Doucement, elle décalotte le gland, le gobe, le lèche comme elle le ferait d'une glace, le suce... Puis elle enfonce le sexe entièrement dans sa bouche, le recrache, le reprend... Puis s'attarde de nouveau sur le gland, titille le méat du bout de la langue, s'attarde sur le frein... Une main va et vient doucement le long de la hampe tandis que l'autre joue avec les testicules, caresse le périnée, se faufile plus loin longeant la raie des fesses... Léa varie la pression de ses mains, le rythme, l'amplitude de ses gestes...

Léon ne reste pas inactif... Il caresse le sexe tendu de Léa avec précision. Elle apprécie... Il charge ses doigts de cyprine puis va en lubrifier l'anus qu'il masse doucement de mouvements circulaires. Il fait ainsi plusieurs allers retours entre le con et le cul. Et soudainement il fait pénétrer l'entièreté de son majeur dans ce passage secret. Léa aime beaucoup moins. De douleur, elle manque mordre ce qu'elle a en bouche... Le doigt s'agite en elle, ressort en partie, repart à la conquête des fondements de Léa... La douleur est passée... Léa ressent même un certain bien-être...

Le sexe gonfle dans sa bouche, palpite.... Léon va jouir... Elle rejette le sexe et se prépare à le masturber pour l'aider jusqu'à l'explosion...

- Non, non, non... Je veux jouir dans votre bouche, Mademoiselle. Je veux que vous avaliez ma liqueur... Allons !

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Léa n'aime guère cette autorité. Mais elle se soumet, reprend le sexe dans sa bouche. Pour bien marquer sa domination et sa volonté, Léon appuie sur sa tête en l'agrippant par les cheveux et plaque son visage contre son pubis...
Et il jouit au fond de la gorge de Léa... Un premier jet puissant, puis un deuxième... Léa a du mal à avaler, a peur de s'étouffer... Un troisième jet, plus petit... Et c'est fini !

Léon retire son doigt et repousse un peu brutalement Léa. Il dit quand même un petit "Merci".

- Bravo ! A qui maintenant ? Marc ? Luc ?
- C'est moi qui y vais.
- Très bien, Luc. Et toi, que veux-tu ?
- Monsieur Léon a ouvert le chemin. Je veux l'enculer !

Léa se sent vraiment réduite à l'état d'objet... Elle a à peine le temps de se rétablir, ayant peu apprécié l'attitude et presque brutalité de Monsieur Léon que c'est une montagne de muscles qui se saisit fermement d'elle et la plaque contre lui. Grand, massif... A croire que Luc passe ses journées dans les salles de gym... Mais c'est avec un certain plaisir qu'elle a à caresser ce corps après celui de Léon... Et là, pas un seul poil... Même le pubis, les bourses sont rasés de près. Elle sent le vit entre son ventre et celui de l'homme. Elle glisse sa main pour s'en saisir. Long, très long, arrivant presque au nombril, mais étonnement fin... Au moins, il ne lui fera pas trop mal en la pénétrant !

Luc, la retourne un peu brusquement, plaque son corps contre son dos, le sexe glissé entre ses deux fesses... Il lui triture sans ménagement les seins, pince les tétons, puis glisse entre ses cuisses, la pénètre de deux doigts. Puis il la pousse vers le canapé.
- A genoux ! Ton corps contre le dossier. Cabre-toi, pointe ton cul que je te défonce...
Léa a peur de cette brutalité, de cette presque méchanceté qui tranche tellement avec l'ambiance bon enfant de tout à l'heure... Il enfonce un doigt dans l'anus encore ouvert après les assauts de Léon. Elle l'entend cracher dans son autre main, sans doute pour lubrifier son sexe.

Il retire son doigt, présente son sexe à l'entrée et la pénètre d'un coup, jusqu'à la garde. Et il vient et il va, tenant Léa par la taille. Il halète. Léa ne ressent rien. Ni douleur, ni plaisir non plus, pas le moindre petit frisson... Sous son bandeau, les larmes lui montent aux yeux. La soirée prend une vilaine tournure. Elle avait compris que ce ne serait pas facile, mais cette violence, cette vulgarité, c'est trop pour elle...

Elle sent le sexe gonfler en elle et les jets de sperme... Luc en rajoute en poussant le cri de Tarzan. La voilà Cheetah ! Il se retire aussitôt lui assénant une violente fessée qui provoque un cri de Léa et un "Ohhhh" de désapprobation des autres... 

Il s'est à peine retiré, que Marc prend la relève prenant Léa par les pieds, la forçant à se retourner sur le dos et il la tire de sorte qu'elle soit allongée, les fesses reposant sur l'accoudoir. Il la prend alors sous les cuisses, la soulève et la pénètre d'un coup provoquant un nouveau cri de douleur... Son sexe semble énorme à Léa. Il lui déchire les chairs... Mais petit à petit, la douleur se calme et elle commence à ressentir une douce chaleur... Mais elle a à faire à des éjaculateurs précoces ! Marc jouit lui aussi très vite. Et il se retire laissant Léa frustrée et sanglotante. 

Silence. Puis une main douce l'aide à se redresser et Wilfried la prend contre lui avec presque de la tendresse.

- Mademoiselle Léa, ces hommes ne vous ont pas méritée, ils me déçoivent.
Il y a comme une colère froide dans sa voix. Il poursuit, tout en caressant le corps blotti contre lui :
- Messieurs, j'avais demandé qu'on fasse attention à ce que Mademoiselle Léa ait elle aussi sa dose de jouissance. Vous vous êtes masturbés en elle comme des adolescents ! Je vous ai connus avec plus d'imagination et d'attention. Elle veut être soumise, certes, mais pas pour autant un objet. Les femmes soumises ne le sont pas seulement pour satisfaire nos instincts bestiaux. Vous savez que je n'aime pas cette violence, cette brutalité, ce manque de respect et d'attention à la partenaire...
Silence qui semble durer un long moment... Puis il s'adresse à Léa :

- Mademoiselle, votre épreuve n'est pas terminée pour autant. Il y a encore moi à satisfaire. Donc je vous demande de me faire jouir comme je n'ai jamais joui mais c'est vous qui allez prendre les initiatives, qui allez assurer votre tempo. Débrouillez-vous pour que nous jouissions ensemble... en en prenant le temps. Je vais m'allonger sur ce canapé et je ne bouge plus. Vous n'aurez pas une caresse de moi. Vous, vous allez vous asseoir à califourchon sur moi et... faites ce que bon vous semble.

Il la prend par la main, l'attire vers le canapé. Elle l'entend s'allonger, la tire doucement vers lui...

- Allons, venez Mademoiselle Léa !
- Oui, Monsieur.

Elle s'installe à califourchon sur lui, les pieds repliés vers l'arrière... ses genoux enserrant le corps de Wilfried... Elle n'a pas trop apprécié la manière dont les trois hommes se sont emparés d'elle, en ont pris possession. Mais maintenant, elle se retrouve au pied du mur. Elle doit montrer tout son talent. Et cela l'intimide... Surtout en public. Surtout devant ces hommes qui l'ont violentée et qui doivent encore jouir de sa vue... Elle aurait presque préféré que Wilfried la prenne avec tendresse mais que ce soit lui qui soit l'actif. Elle n'a jamais été avec un homme passif. Et elle pense à Anne, Eléonore, Mathilde la lesbienne qui doit fort avoir envie d'elle, à Zoé dont elle ne sait rien, qu'elle a à peine entendue, aux deux compagnes de Marc et Luc qui lui semblent extravagantes... Et cela lui donne du courage.

Elle se rend compte qu'elle est assise sur le ventre de Wilfried. La pointe de son sexe, dur, est tout contre sa raie des fesses... Ce sexe, elle l'a eu en elle tout à l'heure dans la chambre. Elle l'a senti contre ses hanches quand il l'a enlacée. Elle veut le prendre en mains, en mesurer la longueur, les contours, la forme... Elle veut sentir aux creux de ses mains sa chaleur, ses palpitations. Alors, en prenant appui sur la poitrine velue de Wilfried, elle se recule, s'assoit sur ses cuisses. Et elle prend ce sexe en main.

Il est chaud, épais, dur, gonflé... Elle aime en même temps sa douceur. Elle pose sa paume dessus le couvrant complètement et elle imprime une légère pression, le faisant rouler sur le ventre. Son autre main glisse dessous et prend la mesure des testicules qu'elle fait rouler entre ses doigts... Elle reste ainsi un moment, gestes imperceptibles mais que Wilfried perçoit car elle sent ses muscles des cuisses, sous ses fesses, qui se contractent, son ventre qui se durcit encore un peu plus... Elle imagine ce vit en elle... Tout à l'heure... Elle veut prendre son temps. Mais cette pensée du moment où elle se pénètrera elle-même avec ce sexe majestueux la trouble et elle sent ses parois intimes se préparer à l'accueillir en se lubrifiant...

Elle se soulève légèrement, glisse une main entre ses cuisses et se caresse au même rythme qu'elle caresse Wilfried de l'autre main... Puis, elle décalotte doucement le gland et l'enduit de sa cyprine puisée en elle... Et elle le masse entre trois doigts, légèrement, très légèrement tandis que deux doigts de son autre main vont et viennent le long de la tige... Wilfried n'est pas insensible à la caresse... Sa respiration devient plus forte, plus bruyante... Mais fidèle à la règle qu'il a imposé lui-même, il ne fait pas le moindre geste... Il se laisse faire, se livre entièrement au savoir-faire de sa "soumise"...

Léa prend son temps. Le gland gonfle entre ses doigts. Il ne faudrait pas le faire jouir trop vite alors elle change de position et veut aussi avoir sa part de plaisir... Elle s'avance, écarte ses lèvres entre ses doigts et cale le phallus entre elles, de sorte que l'extrémité effleure son clitoris... Et elle commence à donner des petits coups de reins... Elle cherche son propre plaisir, cherche le contact entre ces deux parties les plus sensibles de l'homme et de la femme... Elle prend appui contre la poitrine de Wilfried mais prend conscience que, si elle ne le voit pas, lui la voit. Alors, elle veut l'exciter aussi par la vue et, tout en continuant à se masturber contre ce sexe, elle pose ses deux mains sur son corps à elle, se caresse du pubis aux seins, tout en serrant plus fort le corps de j'homme entre ses genoux...

Elle sent le plaisir monter en elle et que Wilfried ne reste pas non plus de marbre... Trahit-il sa règle en donnant des légers coups de reins, allant à la rencontre de la caresse de ce sexe humide sur le sien, accentuant ou éloignant le contact entre ces deux sexes... Léa se rappelle furtivement que d'autres la regardent. C'est d'ailleurs le grand silence dans la pièce. Mais elle n'en a cure, l'esprit tout concentré sur le bas de son ventre...

La jouissance monte, plus précise... Wilfried lui a demandé qu'ils jouissent ensemble. Se retenir... Mais au bout d'un temps, elle sent qu'elle approche du point de non-retour, de ce moment où on ne peut plus retenir l'explosion. Alors elle se redresse, prend le sexe de Wilfried à pleine main, le met à la verticale et elle s'y empale d'un coup, le plus profondément qu'elle peut. Petit cri d'extrême plaisir de sa part. Râle de contentement de Wilfried...

Elle va prendre les épaules posant ses avant-bras contre la poitrine, la pointe de ses seins effleurant la peau... Et elle commence quelques mouvements de va-et-vient, parfois en donnant des petits coups saccadés puis faisant aller son sexe tout le long de la hampe, de la racine à l'extrême bout... Le plaisir monte, la tête lui tourne légèrement, picotements dans le bas du ventre, petites décharges électriques... Le sexe qu'elle a en elle gonfle encore, elle l'enserre autant qu'elle peut entre ses muqueuses...

Soudain, Wilfried pose ses deux mains sur le bas de ses reins et y imprime une forte pression. Et Léa sent son sexe qui explose, un premier jet de sperme au fond d'elle... La jouissance de Wilfried achève la montée de la sienne et à son tour elle explose... Ensemble ils jouissent, longuement, intensément...

Ils restent ainsi, sans bouger, un moment, chacun reprenant son souffle. Et Wilfried lui fait doucement lâcher prise, la fait s'allonger complètement contre lui, entoure ses épaules de ses  bras, son sexe toujours fiché en elle. Elle sent sa bouche contre son visage qui cherche la sienne. Elle la lui tend. Contact des lèvres. La langue de Wilfried s'insinue entre ses lèvres et ils s'embrassent.

Puis il la repousse doucement, la fait se redresser, se redresse lui-même. Sans la lâcher, il la fait se mettre debout, se lève à son tour, la colle contre lui pour un  nouveau baiser...
Les applaudissements des autres ramènent Léa à la réalité...

- Merci Léa. Vous êtes magnifique. Pour le reste de la soirée, je vous rends la liberté. Vous faites ce que bon vous semble. Et je vous rends la vue
Et joignant le geste à la parole, il lui enlève le bandeau. Et elle les voit, tous, qui la regardent. Nouveaux applaudissements. Mais surtout, enfin, elle le voit, lui ! 

21 décembre 2018

Le Week-end initiatique de Léa. Partie 1/7

Vendredi soir

 

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Gare du Nord, à l'entrée du quai 9, elle est là depuis presque une demi-heure. Dans la position et la tenue que Wilfried lui a demandées dans son dernier mail. Elle n'avait pas osé protester et s'était lancée à l'eau, la gorge un peu serrée, un nœud dans l'estomac... Elle aurait pu dire non et mettre un terme à ce long dialogue virtuel. Mais en même temps, elle l'avait voulu, elle lui avait tendu la perche... Elle avait envie de vivre cette expérience. Elle avait envie de vivre autre chose. La voilà au pied du mur. 

Léa est une jolie jeune femme de 28 ans. Plutôt grande, fine avec de belles formes. Elle est fière de son corps, de ses seins bien fermes, de ses fesses rondes et fermes également, de ses longues cuisses fines mais musclées... Elle l'entretient ce corps, passe du temps devant la glace à coiffer sa longue chevelure brune, à s'épiler le plus parfaitement possible sous les bras et autour du sexe. Et régulièrement, 2 ou 3 fois par semaine, elle fait un footing autour du Vieux Port et dans les jardins du Pharo, à Marseille, sa ville où elle habite depuis sa plus tendre enfance. Le soleil méridional lui a donné un joli teint bronzé. Dès les beaux jours, elle passe tous les soirs sur la plage.

Elle vit seule, ne voulant pas s'aliéner avec un homme ou une femme. Elle veut rester libre. Et elle en profite à plein ne se privant pas de quelques aventures avec des hommes et parfois avec des femmes. Elle aime jouir de son corps et quand, pour un soir, elle ne trouve pas chaussure à son pied, elle sait se débrouiller seule.

Depuis quelques mois, cela lui arrive de plus en plus souvent de se retrouver seule. Elle a commencé à en avoir assez de ces hommes qui cherchent essentiellement à tirer leur propre jouissance de son corps à elle. Elle cherche autre chose, veut pousser ses limites plus loin, sortir d'une espèce de routine... C'est pour cela qu'elle s'est inscrite il y a 6 mois sur un site de rencontre. Et assez vite, elle est entrée en lien avec Wilfried. Petit à petit la confiance s'est établie entre eux... Chaque jour, ils se sont envoyé au moins un message... Mais toujours, il a voulu garder une certaine distance, l'appelle Mademoiselle malgré ses demandes pour qu'il l'appelle Léa, et il a toujours refusé le "tu" entre eux...

Elle lui parle de son  travail qui la passionne mais surtout de ses aventures et de ses insatisfactions sexuelles,... De lui, elle ne sait pas grand-chose. Il se dit artiste et a presque 50 ans. Plus de 20 ans de plus qu'elle, ce qui ne leur déplait pas, ni à lui, ni à elle. Il parle de ses soirées libertines et beaucoup des femmes qu'il a eues comme soumises... Cela a ouvert des horizons nouveaux à Léa qui le lui a dit... Elle avait envie d'essayer la soumission. Ils ont commencé à parler de se rencontrer... Mais il y avait la distance et le manque de disponibilité de Léa très prise par son travail dans un cabinet d'architectes.

Dernièrement, un des projets qu'elle a proposé pour la reconstruction d'un quartier a été retenu. Alors, généreusement, son  patron lui a accordé un long week-end du jeudi soir au mardi matin.

C'est ainsi qu'elle se retrouve ce vendredi de début juillet en milieu d'après-midi là où Wilfried lui a donné rendez-vous. A l'entrée du quai 9. Et elle a scrupuleusement respecté les consignes : elle n'a aucun bagage sinon un petit sac à main ; elle porte une robe légère à fines bretelles et lui arrivant à mi-cuisses. Boutonnée devant mais, toujours selon les consignes, les boutons du hauts, jusque sous les seins, ne sont pas attachés. En arrivant à la gare du Nord, toujours comme demandé, elle est passée par les toilettes pour enlever soutien-gorge et petite culotte qu'elle a fourrés dans son sac. Elle attend debout, les jambes légèrement écartées, les mains derrière le dos...

Elle attend depuis une demi-heure et commence sérieusement à se demander si elle n'a pas été manipulée... Et s'il ne venait pas ? Et si depuis le début il s'était moqué d'elle ? Peut-être l'observe-t-il depuis un moment... Elle cherche à deviner qui ce peut être en scrutant les hommes... Il y a tant d'hommes qui la regardent ! C'est vrai que dans cette tenue et dans cette attitude, elle ne peut que provoquer leurs regards concupiscents !...

Son téléphone sonne. Elle hésite et finit par le prendre. " Numéro inconnu" dit le cadran. Elle décroche.
- Bonjour Mademoiselle.
- Bon... Bonjour Monsieur...
Cette voix. Grave, chaleureuse, presqu'enjouée... Enfin ! Un signe de lui...
- Voilà un moment que je vous observe. Je ne suis pas déçu !
Elle regarde autour d'elle qui ce peut être.
- Ne cherchez pas, vous ne me verriez pas là où je suis. Ecoutez-moi bien... Vous allez vous rendre au 20 rue Lafayette. C'est à 5 minutes d'ici. Vous demanderez votre chemin. Vous monterez tout en haut. Là, vous verrez un couloir sur votre droite. Vous irez tout au fond, vous ouvrirez la porte qui est là. Vous rentrerez dans une grande chambre. Sur le lit, vous trouverez un bandeau. Vous vous en couvrirez les yeux. Et vous vous planterez au milieu de la pièce, devant le fauteuil, dans la même position que maintenant. Vous avez bien compris ?
- Ou... oui, je crois...
- Et bien, allez-y. Je vous y rejoins.
Et il raccroche.

Léa a trouvé sans trop de difficultés le lieu de rendez-vous. Elle a trouvé le bandeau mais avant de se le mettre, elle a regardé la chambre occupée essentiellement par un grand lit dont le drap de dessus et la couverture étaient repliés au pied. Face au lit, légèrement de biais, dans un coin, sous la fenêtre, un gros fauteuil en cuir. A côté, une commode. C'est tout. Un sol recouvert d'une épaisse moquette. Dans le fond, une porte ouverte sur une salle de bain dont elle aperçoit une grande douche vitrée. Mais elle devine tout de suite une pièce consacrée aux plaisirs de l'amour. Sur les murs, toute une série de photos, d'estampes, de gravures montrant des hommes et des femmes nus, des couples hétéros ou homos enlacés, des scènes d'orgies... Et sur les murs face au lit et face à la fenêtre des grands miroirs de même que, et cela émoustille encore davantage Léa, sur le plafond. Elle a toujours eu envie de se regarder faire l'amour...

Mais elle ne prend pas le temps de regarder davantage. Elle veut, elle doit être prête quand Wilfried arrivera. Dans 30 secondes ou dans... une heure, elle l'ignore !
Elle se positionne donc face au fauteuil, écarte les jambes et s'attache solidement le bandeau. Elle met ses mains derrière le dos et commence l'attente...

Elle n'attend pas plus de 10 minutes. La porte s'ouvre et elle sent quelqu'un rentrer dans la pièce. Elle sent aussi, et cela l'inquiète un peu, qu'il n'est pas seul... Pas un mot n'est dit. Elle entend ce quelqu'un s'asseoir dans le fauteuil face à elle. Elle n'entend rien de l'autre personne. Se serait-elle trompée? Serait-il seul ? Un long silence. Elle se sent observée...

- Tournez-vous !
Elle se retourne. Nouveau silence.

- Vous m'avez dit que vous faisiez du sport. Vous êtes donc souple, n'est-ce pas... Alors, en gardant les jambes tendues et écartées, prenez vos chevilles dans vos mains...
Elle s'exécute... Elle sent le bas de sa robe qui remonte jusque sous ses fesses. Elle sait que du fond de son fauteuil, l'homme a une vue majestueuse sur ses fesses et sur son sexe... Cela l'excite de s'exhiber ainsi face à cet inconnu qui ne l'est pas tant que ça...

- On peut encore tout arrêter. Après il sera trop tard. Vous êtes toujours décidée à aller au bout de cette expérience sexuelle ? A me livrer votre corps, à en faire ce que bon me semble ? Je ne vous ferai pas souffrir et vous en tirerez même d'énormes plaisirs... Mais il vous faudra subir quelques humiliations, il vous faudra surmonter votre honte, certaines de vos réticences... Etes-vous toujours d'accord...

- Oui...
- Pardon ? Oui qui ?
- Oui, Monsieur.
- Parfait. Je n'en attendais pas moins de vous. Redressez-vous et retournez-vous vers moi... Bien... Enlevez votre robe...
Ce qu'elle fait avec une certaine appréhension. Elle ne peut retenir un léger frisson. Pourtant, il ne fait pas froid. Et elle se sent même rougir...
- Approchez... Voilà... Jambes écartées..

Elle entend Wilfried se redresser sur son siège... Et voilà le premier contact physique. Une main se saisit d'une fesse qu'elle commence à pétrir doucement... L'autre se pose sur sa cuisse. Ces mains sont massives mais douces aussi. Rien de brutal dans ce geste de possession...  La main sur la cuisse remonte doucement et sans aucun préalable un doigt pénètre son fourreau. Sans aucune difficulté... Mais elle ne peut retenir un petit cri à la fois de surprise... que de bien être... L'autre main, glisse le long du sillon, écarte les lobes et immédiatement, un doigt pénètre son anus... Nouveau petit cri cette fois de douleur... Elle veut retirer ce doigt inquisiteur et indiscret mais Wilfried la retient d'un "Tttttt – Ne bougez pas...

Les deux doigts s'agitent dans son intérieur, se rejoignent à travers la fine cloison... Le pouce de la main qui est devant trouve son clitoris qu'il fait doucement rouler...
Léa n'est pas insensible à ces caresses. Au contraire même. Elle sent une certaine jouissance monter. Sa respiration s'accélère. Elle se laisse aller. Ce n'est pas du tout désagréable de se laisser ainsi prendre en étant parfaitement passive... Elle s'abandonne... La jouissance monte... quand soudain Wilfried retire ses doigts...
- Bien Mademoiselle ! Vous êtes réceptive...

Nouveau silence... Wilfried se recale dans son fauteuil... Léa cherche à calmer sa respiration. Elle est déçue et presqu'en colère intérieurement. L'orgasme était si proche...
- A vous de jouer maintenant... Caressez-vous, masturbez-vous, faîtes-vous jouir vous-même... Vous vous masturbez souvent, n'est-ce pas ? Alors montrez-moi comment vous faites...

Léa est partagée entre dire sa colère, la honte de se masturber ainsi devant cet inconnu qu'elle n'a même pas vu encore et l'envie d'achever le travail que Wilfried a si bien commencé... Elle hésite. La situation lui semble grotesque : nue, jambes écartées, devant cet homme qui lui demande de se caresser. Mais après tout, elle l'a voulu, elle avait été prévenue qu'il lui faudrait dépasser des limites, surmonter des réticences...

Alors doucement elle glisse ses mains vers l'avant. Presque timidement, elle cherche d'un doigt son clitoris, écarte ses lèvres de son autre main... Délicatement, imperceptiblement, elle commence à se caresser... Mais elle éveille de nouveau son extrême sensibilité encore en alerte après les caresses de l'homme. Ses caresses, ses gestes deviennent plus précis. Elle se lâche, oublie là où elle est, en tire même un certain plaisir... Jouir. Elle veut jouir. Elle n'est plus tendue que vers cette jouissance qui ne tarde pas à monter... Elle se contorsionne, elle se caresse d'une main les seins, le ventre, les fesses tandis que l'autre s'agite à l'entrée de son puits d'amour... La tension monte. Un vertige la saisit. Elle manque tomber mais veut garder la position exigée, pour cela elle bande tous ses muscles. Enfin, elle jouit. Profondément. Intensément...
Léa se calme. Elle reprend conscience de la situation. Elle ne sait plus comment se mettre. Doit-elle remettre ses mains derrière le dos ? Peut-elle bouger ?...

Wilfried se lève, met son bras autour de ses épaules, se saisit de sa main qui s'est tant agitée et la lui fait porter à sa bouche, lui faisant lécher chacun de ses doigts chargés de sa cyprine... Puis il la serre contre lui, lui caresse tout le corps avec beaucoup de tendresse et de douceur... Enfin ! Léa apprécie cette étreinte. Elle sent le tissu d'une chemise, la toile du pantalon.

Doucement, la main posée sur sa fesse, Wilfried la dirige vers le lit...

- Allongez-vous au milieu du lit, prenez cet oreiller et placer le sous vos reins, et écartez bras et jambes...

Léa s'exécute, se demandant ce qui va lui arriver maintenant. Ce n'est donc pas fini ? Il ne lui enlève toujours pas le bandeau ? Elle ose le lui demander...

- Non. Pas encore, Mademoiselle. L'apprivoisement n'est pas encore terminé. Vous aurez tout le loisir de me voir après.

Elle l'entend ouvrir un tiroir de la commode sans doute. Puis il se saisit d'un pied qu'il attache avec un ruban ou un foulard au pied du lit. Puis c'est le tour de l'autre pied, puis d'une main puis de l'autre main. La voici écartelée, attachée sur le lit, le bassin soulevé par le coussin sous ses reins.

- A vous de jouer maintenant, Mademoiselle.

Léa se demande ce qu'il attend d'elle. A moi de jouer ? Que veut-il que je fasse ?...

Mais elle ne se pose pas longtemps la question. Elle sent un poids qui monte sur le lit. Ce n'est pas lui... Léa avait oublié qu'elle avait eu l'impression qu'une autre personne rentrait avec lui dans la chambre. Cette personne s'est faite très discrète jusqu'à maintenant.

Elle se met à califourchon sur le corps de Léa. Léa comprend qu'il s'agit d'une femme. Une femme fine, même. Elle sent le contact de ses jambes contre ses hanches... Deux mains se saisissent de ses seins, les caressent, les contournent, jouent avec les tétons... Les doigts sont fins, longs, doux,... Léa pousse un profond soupir de contentement. Elle est bien... Elle se livre entièrement aux doigts de cette femme... Qui est cette femme ? Comment est-elle ? Elle parierait qu'elle est plutôt jeune mais rien ne lui permet de l'affirmer...

Les mains continuent à caresser la poitrine de Léa puis glissent sur le côté, sur le ventre, remontent aux seins, poursuivent le long des bras... Pour se faire, la femme doit se pencher en avant et Léa sent son souffle sur son visage... Et les mains redescendent, légères... Puis remontent sur les seins. La femme descend son bassin. Elle se met à frotter son sexe ouvert par sa position contre le sommet du Mont de Vénus glabre de Léa qui en ressent l'humidité. Que cette caresse est douce, agréable... Elle donne des coups de hanches pour renforcer le contact...
Au bout d'un temps, la douce inconnue change de position et s'agenouille entre les jambes ouvertes de Léa. Elle enveloppe une cuisse de ses deux mains, la caresse longuement du genou à l'aine, se gardant bien d'effleurer le sexe béant de Léa. Puis elles passent doucement sur l'autre cuisse l'une passant au ras des fesses, l'autre sur le pubis et longuement elles caressent, vont et viennent de haut en bas... Léa frissonne de plaisir... et d'envie. Elle voudrait tant que ses mains se posent sur son sexe, jouent avec son clitoris, que ses doigts la pénètrent... Mais la femme joue de ne pas lui procurer tout de suite ce plaisir attendu... Maintenant, elle a posé ses deux mains sur les deux aines. Les pouces descendent le long du pli entre le périnée et le haut de la cuisse puis reviennent en haut juste au début de la fente... Léa donne des coups de reins pour accentuer le contact mais la femme retire ses mains pour les reposer...

Léa suinte de désir. Elle s'agace de devoir tant attendre. Un véritable supplice..

La femme se glisse à plat ventre... Léa sent maintenant son souffle sur son sexe... Souffle que la tortionnaire dirige vers son bouton magique... Et elle donne un léger coup de langue du bas en haut du sexe, si léger comme une plume... Léa geint... Encore... Mais la femme le lui refuse. Elle se redresse, colle son genou contre l'antre ouverte et se penche vers le visage de Léa. Ses seins effleurent les siens. Elle colle ses lèvres aux lèvres de Léa qui ouvre la bouche pour l'accueillir... La langue pénètre, les langues s'emmêlent. Léa voudrait prendre cette femme par le cou, la serrer contre elle, accentuer cette pression entre leurs seins... Mais elle ne peut que donner des coups de reins, appuyer du mieux qu'elle peut son sexe contre le genou...

La femme change de nouveau de position... Elle se met tête-bêche, son propre sexe à hauteur du visage de Léa qui redresse la tête, essaie de plonger, en aveugle, sa langue dans le con offert à elle. Elle sent son odeur, arrive à tirer du bout de la langue une goutte de la liqueur...

La femme glisse ses mains sous les fesses et plonge la tête entre les cuisses de Léa... Et, enfin, elle consent à créer le contact avec le sexe dégoulinant de désir... Entre ses lèvres, elle pince le clito, la langue pénètre les muqueuses, fouaille, va et vient...
Léa se raidit et jouit intensément sous la caresse...

- C'est bien Mesdemoiselles. Laissons Mademoiselle Léa reprendre ses esprits et venez chercher votre récompense...

La femme descend du lit... Léa est frustrée de ne rien voir, de ne pas voir le visage de cette femme qui lui a procuré un tel plaisir... Son souffle se calme mais en face du lit, vers le fauteuil, elle entend la femme qui elle, respire de plus en plus fort, geint... Wilfried l'a t'il pénétrée ? Font-ils l'amour... Elle n'entend rien venant de Wilfried sinon le craquement en rythme du cuir... Ou bien alors il la masturbe...
Rapidement, la femme pousse des petits cris plaintifs... Puis un énorme soupir... Elle jouit... Longuement...

- Alors ?

- Merci, Monsieur, lâche la femme dans un souffle encore en pleine extase...

Léa entend le fauteuil qui grince davantage. Wilfried se lève. Elle sent un poids monter sur le lit, Wilfried se glisse entre ses deux cuisses ouvertes, se tient dressé sur ses deux bras de part et d'autre du corps le Léa. Elle se rend compte que maintenant il est nu. Et sans plus de préliminaires, il enfonce son sexe au plus profond de son con. Léa pousse un petit cri de surprise... et de nouveau plaisir. Il commence ses mouvements de va et vient variant l'amplitude de ses mouvements, le rythme... Une nouvelle fois, Léa sent le plaisir monter, le vertige la prendre... La respiration de Wilfried devient aussi plus forte, plus rapide... Elle sent le sexe gonfler en elle, elle serre ses muqueuses comme pour le retenir... Wilfried pousse un râle et elle sent un premier jet puissant au fond d'elle... Alors elle est de nouveau prise dans la tourmente et ils jouissent ensemble...

Lorsque c'est terminé, il reste un long moment en elle encore, toujours dressé sur ses bras comme pour ne pas l'écraser... Mais pas un mot, pas un baiser... Au bout d'un temps, il finit par dire :

- J'attends !...
Léa ne sait quoi dire, quoi faire. Et elle repense à ce "merci" dit par la femme tout à l'heure après sa jouissance.

- Merci Monsieur !
- Bien !

Il se retire et descend du lit. Aux bruits que Léa entend, elle comprend qu'il est en train de se rhabiller. Puis elle l'entend  aller vers la porte, l'ouvrir.

- Vous pouvez la libérer maintenant. Vous lui enlevez son bandeau, vous vous douchez et je vous attends en bas dans une heure
- Bien Monsieur.

Et la porte se referme... Des mains délivrent un pied, puis l'autre. La femme va à la tête du lit, libère une main. Comme si elle le faisait exprès, elle fait prend le temps de faire le tour du lit pour libérer l'autre main. Léa fait le geste d'ôter son bandeau. Doucement, la femme retient son geste.

- Non, laisse-moi faire.
Léa aime ce tutoiement... Mais elle a hâte de voir le visage de cette femme. Celle-ci monte sur le lit, se remet à califourchon au-dessus du corps et joint de nouveau ses lèvres aux lèvres de Léa... Elles s'embrassent intensément et cette fois, même si elle ne la voit pas encore, Léa peut prendre ce corps contre le sien... Elle le serre, le caresse. Elle caresse les seins, des seins pas trop gros, en forme de poires, bien fermes... Presque des seins d'adolescente... Ses mains glissent sur le dos... Les côtes sont palpables... Elle atteint les fesses bien rondes, bien fermes elles aussi...
Tout à coup, le bandeau est enlevé...  Et elle la voit. En fait une très jeune fille, 18-19 ans au grand maximum. Un visage d'ange sous ses cheveux noirs coupés courts à la garçonne...

Elle la fait rouler sur le côté. Elles se font face, jambes emmêlées, bras autour des corps. Seins contre seins. Cuisses contre pubis... Les mains glissent sur le corps de l'autre... Leurs lèvres se rejoignent de nouveau...

Ce n'est pas la première fois que Léa se retrouve dans cette position avec une autre femme. Elle a eu plusieurs expériences lesbiennes... Mais elle n'a jamais serré contre elle un corps aussi jeune. Et elle repense au plaisir que cette jeune fille lui a offert tout à l'heure avec beaucoup de savoir-faire.

La jeune femme fait s'allonger Léa, lui fait écarter légèrement les jambes. Sa main glisse sur le ventre, le pubis et les doigts plongent dans le con de Léa... Ils se chargent du sperme que Wilfried a laissé tout à l'heure, ressortent. Elle porte ses doigts à sa bouche et les lèche et suce, un par un, avec délectation. Elle les replonge dans le sexe ouvert et dégoulinant du mélange de sperme et cyprine et cette fois, les offre à la bouche de Léa...

- Mais qui es-tu ?
- Je m'appelle Anne. Je suis soumise à Wilfried depuis plusieurs mois...
- Et... Et tu aimes ? Il est comment cet homme que je n'ai toujours pas vu ?
- Oui, j'aime. Surtout avec lui. Il est gentil, tendre, attentionné... Il me laisse libre de partir quand je veux. Tu verras ! Tu auras beaucoup de plaisir avec lui. Mais il faudra que tu te lâches, que tu oses abandonner toute résistance. Que tu goûtes l'instant en surpassant la honte ou la gêne... Et alors, tu verras, c'est sublime !
- Abandonner toute résistance ?
- Oui, il va te mettre dans des situations qui ne sont pas ordinaires, dans des situations auxquelles on n'est pas habituées et qui ne sont pas habituelles dans la vraie vie. Par exemple, te retrouver nue au milieu de pleins de gens habillés que tu ne connais pas... Mais il fait cela avec beaucoup de bienveillance et de respect... Si tu es là, c'est que tu as accepté, désiré vivre cela même si tu ne sais pas tout. Alors, fais-lui confiance et laisse-toi aller. Tu ne le regretteras pas...
Tout en parlant, elles se caressent mutuellement, s'embrassent, se regardent dans les yeux...

Léa glisse sa main vers le sexe d'Anne et commence à la masturber. Anne se laisse faire un temps, ferme les yeux pour goûter l'instant... Mais soudain, elle repousse doucement la main de Léa...

- Il faut qu'on aille se doucher. Il nous attend.
- Qu'est-ce qui va se passer maintenant ?
- je ne peux pas te le dire. Je ne sais pas. Je devine mais n'ai pas le droit de te le dire...
- Ah bon ! Il faut l'appeler Monsieur. Appelle-le Monsieur. Et surtout, retiens bien, fais ce qu'il te demande, sans protester. Ne prends aucune initiative même si tu en as envie. Ne parle pas s'il ne te le demande pas... Et tout ira bien. Souviens-toi bien...

Elles sortent de la douche, s'essuient, se recoiffent... Sous le jet, elles se sont savonnées mutuellement, caressées et offert quelques frissons de plaisir... Léa aurait voulu plus mais Anne l'a retenue...

- Non pas maintenant. Il faut descendre. Il nous attend. Et ne t'inquiète pas, tu vas avoir ta dose de plaisir et de jouissance. La soirée et le week-end ne font que commencer...

Léa revient dans la chambre et cherche sa robe

- Il l'a prise comme il a pris mes vêtements.
- Mais... Il faut qu'on descende toutes nues ? Ça va pas !... Je veux m'habiller...
- C'est ainsi... Lâche-toi... Laisse tomber toute résistance... Allez, viens...
- Mais si on rencontre du monde ?
- Viens...

Elles sortent dans le couloir. Anne est très décontractée. Marcher ainsi nue semble ne pas la gêner. Pour Léa c'est beaucoup plus difficile. Comme si cela la protégeait, elle met une main sur son sexe et l'autre sur ses fesses. Elle voudrait courir, que ça aille vite. Mais Anne marche très posément, souriant de voir l'inquiétude de Léa...

Elles descendent deux étages, se retrouvent devant une porte. Anne sonne deux petits coups et ouvre la porte...

19 décembre 2018

Docteur Jekyll et Miss Hyde

Réédition

Je publie aujourd'hui une nouvelle Nouvelle que j'ai écrite. Pas si nouvelle que ça puisqu'elle a été déjà publiée chez Irina. Allez lire d'autres de ces nouvelles dans ma rubrique : "Mes nouvelles érotiques".  
Et je vous invite à lire mes autres textes dans les différentes catégories : "En forme de poèmes", "Fantasme ou réalité", "Feuilleton", parfois écrits à 4 mains, etc...
Bonne lecture. Et n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

Cédric commence à en avoir marre cette réunion, de ce soi-disant séminaire pour rapprocher les deux équipes de travail, celle de Paris et celle de Toulouse. Il est arrivé ce matin de Paris avec quelques collègues pour se retrouver dans cette salle, enfermé, à écouter des verbiages, des gens qui s'écoutent parler pleins de leur pédanterie et jouant aux petits chefs qui savent tout. Ils sont une petite vingtaine autour de la grande table. Il fait chaud… Vivement que ça se termine…
Mais le problème c'est que quand ce sera terminé, ce ne sera pas terminé ! La patron, avec l'idée de nouer des liens forts entre ceux des deux villes, a décidé que ceux de Paris seraient hébergés par ceux de Toulouse. Demain, matinée libre et train du retour à 13h ! A chacun d'user de sa matinée comme il l'entend… Et les hébergements ont été tirés au sort. Et il a fallu qu'il tombe sur Maria ! La plus chiante assurément de toute la réunion ! Pète sec, coupant la parole à ses collègues, dans son tailleur strict et avec son chignon et ses lunettes à grosse écailles… Une mal baisée, certainement. Ce soir ça va être tisane et discours sur l'entreprise qu'on doit aimer, pour qui on doit tout donner, sans compter…
Il aurait préféré tomber sur la petite Emilie, toute mignonne de pas plus 25 ans, toute pétillante de malice… Ou bien la belle Sarah avec son jean qui moule si bellement son petit cul… Ou celle-là en mini jupe qui montre ses belles longues jambes et dont le haut laisse voir le piercing qu'elle a dans le nombril… Ou bien même -il serait prêt à tout pour éviter Maria- le jeune Jérôme. Cédric aime les femmes, assurément, mais les petits minets comme Jérôme ne le laisse pas indifférent… OK, on n'est pas là pour baiser et que ce soit avec l'une ou l'autre, il y a guère de chance que la journée se termine en galipettes pour quiconque mais autant passer la soirée et la matinée du lendemain avec quelqu'un qui ne soit pas totalement antipathique… Et Maria lui est franchement antipathique.
 
Enfin. La réunion se termine. Le patron lève la séance, souhaite une belle soirée et donne rendez-vous à Matabiau à 13h15 demain. Il s'en fout lui, c'est lui qui est tombé sur Sarah… Par contre c'est elle qui semble un peu désemparée. Se retrouver avec le patron, pas très bel homme, la soixantaine, gros bide en avant… ne semble pas lui faire grand plaisir.
Maria s'approche de Cédric et le prend d'autorité par le bras.
- Allez Cédric, on y va ! On a de la route à faire et je veux éviter les embouteillages…
- Bonne soirée, Cédric ! A demain !
Ca, ce sont ses collègues qui se moquent de lui et qui ne l'envient pas du tout…
 
- Tous des cons !
- Qui ça ?
- Mes collègues… Aucune conscience professionnelle ! Ils s'en foutent du boulot !…
- Ils ont l'air pourtant sympas et dynamiques et parfois ils ont de bonnes...
- Ca ne suffit pas !
Et patati, et patata… Cédric préfère se taire se contentant d'un oui ou non quand une question est posée. De toutes façons elle n'écouterait pas ses réponses. Et il serre les fesses : elle conduit comme elle parle, donnant des coups de volants brusques, klaxonnant dès qu'il y a une voiture qui ne fait pas ce qu'elle voudrait…
Il la regarde du coin de l’œil… Son tailleurs lui monte à mi-cuisses. Les jambes gainées dans des collants noirs. De jolies jambes, d'ailleurs… Mais inutile de fantasmer dessus ! Putain ! Qu'est ce qu'il va s'em… ! Vivement demain midi, tant pis.
 
Enfin ils s'arrêtent devant un immeuble, une résidence plutôt cossue de la banlieue. Dans l'ascenseur qui les monte au 5ème, ils n'osent pas se regarder et ne disent mots. Elle ouvre un appartement…
- Suivez moi, je vais vous montrer votre chambre. Voilà ! C'est ici.
La chambre semble bien confortable, meublée et décorée avec goût. Il aurait imaginé quelque chose de plus strict…
- Et voilà votre salle de bain personnelle attenante à la chambre. Vous pouvez prendre une douche si vous voulez. Mettez-vous à l'aise. Faites comme chez vous. Moi je vais me mettre à l'aise. Et je vous préviens, il me faut du temps pour faire le vide après une journée comme ça avec tous ces abrutis. On se retrouve au salon !
Et elle sort en claquant presque la porte derrière elle.
 
Cédric se retrouve seul. Il s'assoit au bord du lit avec le moral dans les chaussettes… Lui qui rêvaient de visiter le Ville rose. C'est la première fois qu'il vient à Toulouse. Et manger un vrai cassoulet…
Soudain, il a une idée. Il va imaginer une grosse migraine pour écourter la soirée et traîner demain matin dans sa chambre. Il a avec lui un bon bouquin et sa musique préférée sur sa tablette… Oui, c'est cela qu'il va faire.
D'abord une bonne douche. Rasséréné, il commence à se déshabiller…
Nu, il se regarde dans le grand miroir dans la salle de bain… Il palpe son sexe et sa pensée part vers la belle Sarah qui doit s'emmerder ferme avec le patron, vers la petite Emilie et le jeune Jérôme qui, tout compte fait, doit bien être homo… Son sexe, sous ses caresses et ses pensées, prend du volume, se développe, se redresse… Non, il ne va quand même pas se branler là, maintenant…
Il file sous la douche…
Une fois sec, il se demande comment s'habiller… "Mettez vous à l'aise" qu'elle disait… "Faites comme chez vous". Chez lui, il resterait nu. Il aime ça être nu. Il en est bien sûr hors de question. Il a bien amené un petit short et un débardeur pour le cas où. Mais inutile d'y penser non plus. Il enfile un shorty propre, son pantalon, une chemise propre qu'il ne rentre pas dans le pantalon et il reste pieds nus… C'est soft mais ça va sans doute la choquer quand même. Tant pis ! De toute façon il va réintégrer sa chambre rapidement, avec sa migraine !
 
Il rejoint le salon et s'assoit sur le canapé. Il regarde autour de lui la décoration. Plutôt sympa. Ca ne correspond pas à la femme qui habite là… Comment une femme aussi sèche, aussi imbue de sa personne, semblant aussi puritaine peut-elle aimer cette gravure représentant un couple nu, enlacé ? Et ce bric à brac d'objets récupérés dans des brocantes, sans doute… Et ces statuettes africaines aux sexes, aux fesses, aux seins aussi proéminents…
Un album photos est posé sur la table basse devant lui… Distraitement, il l'ouvre… Sur la première page, un portait pleine page en noir et blanc de Maria. Avec son chignon, ses lunettes… Et semblant porter une robe légère dont on ne voit que les fines bretelles. Tiens, elle peut se relâcher un peu donc ? Sur la photo suivante, une bretelle a glissé dénudant entièrement l'épaule… Sur la suivante un sein est apparent... Diantre ! Cédric devient soudainement plus intéressé… Sur la suivante, elle est torse nu, les cheveux dénoués, sans ses lunettes… Mais c'est qu'elle devient désirable, la caporale ! Ses deux seins, en gros plan maintenant, arrogants, les pointes dressés…
Cédric continue à tourner les pages, allant de surprise en surprise… Elle fait devant l'objectif à un véritable strip-tease… Debout ne portant plus qu'un string… En connaisseur et amateur des belles femmes, il admire la finesse et la longueur de ses jambes, l'arrondie de ses hanches, le ventre plat… Puis ses fesses. Magnifiques… Entièrement nue, de dos, de face, de profil… Cédric bande. Il la veut ! Sur les dernières photos, elle se masturbe. Qu'une femme aussi stricte s'offre du plaisir, c'est sans doute normal, une nécessité même… Mais le faire devant l'objectif d'un appareil photo… Il ne comprend plus.
 
Il repose l'album sur la table juste avant qu'elle rentre dans la pièce. Elle porte la même petite robe qu'elle avait sur les photos, du moins les premières… les cheveux relâchés. Sans ses lunettes. Le sexe déjà dressé de Cédric palpite…
- Vous êtes complètement transformée ! Bravo ! ose t'il…
- D'abord, maintenant on se dit "tu" et on s'interdit de parler boulot. Et sinon, oui, j'aime être à l'aise quand je rentre du boulot. Et pour tout te dire, si tu n'avais pas été là, je serais restée nue. J'adore être nue et quand je rentre chez moi, je me mets toujours à poils !
- Ah… Ah bon ?
- Ca te surprend ?
- Et bien, un peu, oui. Tu m'as donné l'image d'une femme très stricte et je ne m'attendais pas à ça…
- … et tu te disais que tu allais t'emmerder toute la soirée avec une adjudante !
- Ben… euh...
- Mais oui. Mais tu vois je ne mélange pas boulot et vie privée. Le boulot c'est le boulot. La vie, c'est la vie… Tu dois savoir que dans toute personne il y a du Docteur Jekyll et du Mister Hyde ! Une face publique. Une face privée, secrète… Qu'est ce que je te sers ? Whisky, pastis, porto, bière, vin, jus de fruit ? Ne me répond pas jus de fruit ou alors c'est moi qui vais craindre de m'emmerder toute la soirée !
Et elle rit de bon cœur. Méconnaissable la Maria. Cédric se félicite d'être tombé sur le bon numéro ! Et il est sûr qu'ils vont se retrouver au lit. Il en tous les cas bien décidé à tout faire pour...
 
Maria dépose sur la table basse un plateau avec des verres, les bouteilles, glaçons, cacahuètes… Sans ciller, elle prend l'album photos et va le déposer sur une étagère. Elle remplit les verres et s'assoit dans le fauteuil face à Cédric, la robe remontée haut sur ses cuisses.
- Tu es marié ?
- Oui, depuis 20 ans.
- 20 ans ? Waouh ! Moi j'ai tenu moins de deux ans ! J'avais 22 ans, lui 10 de plus. Je croyais l'aimer, lui il n'aimait que mon cul. Alors, quitte à baiser, autant varier les plaisirs et les mecs qui me procureraient ce plaisir… Non ? Tu ne crois pas ? Pendant 20 ans avoir toujours la même personne dans mon lit, sans aller voir ailleurs, je ne pourrais pas. 20 ans de fidélité alors ?
- Je n'ai pas dit ça. Avec ma femme que j'aime beaucoup mais il n'y a pas que le cul dans la vie même si j'aime beaucoup ça aussi, avec ma femme donc on a un contrat : on couche chacun avec qui on veut à condition qu'on se raconte nos "infidélités"… Et on aime coucher ensemble aussi.
- Ah oui ? Ah, cette philosophie moderne… Et ça marche ?
- Oui, ça marche. Du moins je crois, au moins en ce qui me concerne mais je lui fais confiance… Nous nous racontons nos extras !…
Un temps de silence… Cédric réfléchit vite. Il ose ? Il se lance ? Il provoque ? Après tout il a rien à perdre et tout à gagner, la promesse d'une nuit mémorable… Il la veut cette femme… Et son sexe en érection absolue depuis qu'il a feuilleté cet album photos le lui rappelle douloureusement.
- Et demain, je vais lui raconter notre rencontre et comment nous avons fait l'amour.
Maria ne se démonte pas. Elle a un grand sourire narquois, provocateur.
- Ah bon ? Parce qu'on va faire l'amour tous les deux ? Qu'est ce qui te fais dire ça ?
- Parce que je le veux. Parce que tu es extrêmement désirable, sexy…
- Oh, bien, je vais remettre mon tailleur, mes lunettes et refaire mon chignon alors…
et elle rit…
- Trop tard ma belle ! Je connais aussi un peu maintenant ton côté… Miss Hyde ! Depuis qu'on est ici, tu ne m'as parlé que de cul, de baise,… Et puis je dois te dire qu'en t'attendant j'ai regardé cet album que tu viens de ranger…
- Oh ! Le coquin… Il est beau, hein ! Un ami photographe qui a pris ces photos et je viens de recevoir cet album… Tu as tout regarder ?
- Oui ! Jusqu'à la fin, jusqu'aux photos où tu te masturbes… Tu oses !…
- Et oui ! Que veux-tu ! Je t'ai dit que j'aime être nue, j'aime baiser, j'aime le sexe, le plaisir des corps, et j'ai un petit côté exhib… Mais cet album n'était pas fait pour être vu par n'importe qui.
- Mais je ne suis pas n'importe qui et il fallait le ranger avant que j'arrive… Et moi aussi j'aime être nu, faire l'amour, jouir et faire jouir… En m'accueillant tout à l'heure tu m'as proposé de me mettre à l'aise et de faire comme chez moi. Devant l'adjudante Maria je n'ai pas osé faire comme chez moi. Mais maintenant devant Miss Hyde-Maria, j'ose...
 
Et Cédric joint le geste à la parole. Il se lève et commence à déboutonner sa chemise. Maria reste assise dans son fauteuil et regarde sans rien dire, ne perd pas une miette du strip-tease entamé par Cédric...
Torse nu, il commence à dégrafer son pantalon, baisse le zip de sa braguette…
- Je continue ?
Maria a la gorge sèche par l'émotion du moment. Elle ne sourit plus, fascinée par ce corps d'homme qui se dénude devant elle et pour elle… Instinctivement, elle a écarté les cuisses et a glisser une main entre elles. Du bout des doigts elle caresse distraitement son sexe à travers le tissu de son string… Elle se contente de hocher légèrement la tête en signe d'acquièssement. Les gestes de la main et de la tête n'ont pas échappé à Cédric et cela l'encourage à continuer. Doucement il fait donc glisser le pantalon le long de ses jambes, en sort les pieds, prend le temps de le remettre dans ses plis et le pose à côté de sa chemise sur le canapé…
Ne portant plus que son shorty, il s'approche de Maria qui a le regard fixé sur cette barre qui traverse le léger vêtement… Un de ses doigts s'est glissé sous l'élastique de son string et avec, elle fait rouler doucement son clitoris… Son autre main a agrippé un de ses seins...
 
Doucement, lentement, Cédric fait alors glisser son ultime rempart… Il libère son sexe qui se dresse fier contre son ventre, palpitant…
- Hummm !
Simple soupir de contentement, de plaisir émis par Maria.
Cédric lui prend la main et la fait se lever… Elle se laisse faire… Il la plaque doucement contre lui, passe ses mains dans son dos et entreprend de faire glisser la fermeture éclair de la robe, puis il dégage les épaules… La robe glisse à terre entre leur deux corps… Les seins de Maria libérés eux aussi (elle ne portait pas de soutien-gorge) caressent le torse de Cédric…
Alors ils s'enlacent dans un sensuel corps à corps. Leurs mains caressent leur peau, leurs jambes s'emmêlent, leurs corps se frottent l'un contre l'autre, leurs bouches se joignent, leurs lèvres s’entrouvrent, leurs langues se rencontrent… Profond baiser, yeux fermés, corps collés, mains caressant, agrippant… Le sexe de Cédric roule entre leur deux corps serrés…
Au bout d'un temps, Maria s'écarte légèrement sans lâcher la bouche de Cédric et elle prend le sexe à pleine main… Quelle sensation de tenir ce prolongement de l'homme, épais, dur, long, de le sentir frémir, palpiter… Sans serrer, elle fait coulisser sa main le long de cette hampe…
Lui glisse ses deux pouces sous l'élastique du string et il le fait descendre… Lorsque le sexe est mis à nu, il glisse sa main entre les deux cuisses que Maria écarte légèrement… Il trouve là une source humide, chaude, ouverte, accueillante… Sans difficulté aucune deux doigts pénètrent dans l'antre…
Soupir profond de bien-être des deux amants… Un moment, ainsi, bouche à bouche, seins à torses, cuisses contre cuisses, ils se masturbent l'un l'autre goûtant à la fois le plaisir de recevoir la caresse et de caresser ce sexe qu'ils aiment tant...
 
Cette fois c'est Cédric qui fait lâcher prise à Maria… Il sent la jouissance monter et il ne veut pas jouir ainsi… Il veut faire durer. Il veut être sûr que Maria jouisse aussi. Il veut enfoncer son sexe dans ce sexe qui semble si accueillant...
Doucement, il mène la femme vers le canapé, achève de lui ôter le string, la fait s'asseoir, écarte ses genoux, s'agenouille entre eux… Glissant une main sous ses fesses, l'autre sur une cuisse, il plonge son visage vers le sexe… Il le sent, il le hume, il le lèche d'abord à petit coups de langue… Il le goûte… Hummm !… De la pointe de la langue, il trouve le clitoris, dressé entre les lèvres… Il le titille, l'aspire, le pinçotte entre ses lèvres… Tout en s'occupant avec la bouche de ce centre du plaisir féminin, il fait pénétrer deux doigts… En cette position, il peut aller plus profondément que tout à l'heure…
Elle se laisse aller, elle se livre toute entière… Prend ses seins à deux mains… Elle est attentive à chaque coup de langue, à la sensation qu'ils provoquent, d'abord superficielle puis qui vient de plus en plus profond… Elle ne maîtrise plus sa respiration, elle ne peut retenir des râles, des petits cris… Elle ondule du bassin pour aller à la rencontre de ces caresses offertes… Elle ne pense plus, toute tendue vers ce plaisir qui monte, qui monte…
Il ne faut pas grand-chose pour déclencher la tornade… A la bouche et aux doigts qui s'occupent de son sexe, la main qui est sous ses fesses s'agite à son tour… Les doigts s'insinuent entre les deux lobes, l'un d'eux trouve le petit trou caché là, petite entrée secrète rarement violée… Il essaie de pénétrer, déclenchant une douleur. Douleur qui provoque le cataclysme… D'où ? Elle ne le sait et elle s'en fiche, une violente onde de plaisir irradie tout son corps… Elle serre instinctivement la tête de Cédric entre ses cuisses, lui tire les cheveux, lui donne des coup de talon dans le dos, lui plaque encore davantage le visage contre son sexe… Elle voudrait presque le faire rentrer là, se sentir remplie de lui… Et elle jouit. Violemment. Puissamment… Cris, grognements, halètement… Muscles bandés à l'extrême…. Tension…
Puis elle s'affaisse, se relâche… Ecarte de nouveau les jambes, libère Cédric.. Elle se penche vers lui, lui lèche le visage, boit sa cyprine… Et les bouches se retrouvent… En se penchant légèrement, elle atteint le phallus plus gonflé que jamais… Elle le veut. Elle veut encore jouir…
 
Elle se redresse brusquement, écarte la table et pousse Cédric pour qu'il s'allonge sur la moquette… Il a à peine le temps de réagir, surpris par cette subite violence…
Elle le chevauche, s'accroupit, prend le vit, le maintient à la verticale et s'empale dessus. D'un coup, elle avale tout le sexe mâle dans son con en attente et qui en veut encore…
Quel plaisir de sentir ses chairs s'écarter pour accueillir ce phallus, de se sentir remplie par lui, de le sentir frétiller, se gonfler encore et encore au fond de soi…
Quel plaisir se sentir sa queue ainsi absorbée par ces chairs chaudes, douces et humides, de la sentir totalement enveloppée, de sentir les infimes contractions tout au fond de ce sexe…
Maria prend appui de ses deux bras tendus sur le torse de Cédric… Cette position permet à Cédric de se saisir des seins de Maria, des envelopper, de titiller les pointes déjà dures et bandées…
C'est elle qui donne le rythme… Lui reste le plus immobile possible. Il est tellement tendu depuis si longtemps qu'il craint d'atteindre l'orgasme trop vite… Il est si bien, ils sont si bien… Il veut retenir ses mouvements… Mais le peu qu'elle bouge, ne serait-ce qu'un mouvement instinctif de ses chairs interne, déclenche chez lui un choc électrique qui devient chaque fois de plus en plus violent… Il voudrait que cela dure toute la nuit… Il est sur le fil et si bien… Mais il sait que ce n'est pas possible…
Un tout petit souffle de mouvement et voilà le point fatidique franchi… Il a beau serrer autant qu'il peut ses sphincters, plus rien n'est maîtrisable… Un énorme onde part du fond de son corps, à moins que ce ne soit de ses couilles… Il ne peut plus rien retenir… Alors il attire contre lui la femme qui le chevauche, la serre contre lui, cherche sa bouche, essaie d'atteindre ses fesses…
Et c'est la tempête, l'ouragan… Il sent une première saccade monter violemment le long de sa verge et exploser tout au fond d'elle, puis une seconde encore plus puissante, et une autre, et une autre… Profonde extase…
Elle sent le sexe fiché en elle gonfler et gonfler encore… Cela provoque aussi pour elle une nouvelle onde de choc… Elle sent au fond d'elle chaque saccade de sperme… Et à son tour elle jouit…
 
C'est fini. Ils restent ainsi enlacés de longues minutes, sans bouger. Puis elle se redresse, rit.
- Tu vas avoir des choses à raconter à ta femme demain soir !
Elle se lève. Le sperme coule le long de ses cuisses… Elle l'étale à pleines mains sur tout son corps…
- Allez, lève toi. Viens. Je t'ai préparé un cassoulet maison, ma spécialité… Tu as besoin de reprendre des forces… Ton train est dans encore longtemps et on a encore le temps de se faire plaisir.

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