Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Démon de Midi
Le Démon de Midi
Publicité
catégories
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 494 153
11 avril 2008

Agenouillées

Après nous être déshabillées mutuellement Flo me prit par la main et m'a entraîné devant vous. La vue de nos corps nus vous avait déjà fait un certain effet, alors que rien dans notre attitude ne se voulait provoquant. Simplement nous nous présentions, selon votre demande, humblement soumise au Maître du Harem.
a « Agenouille toi » me glissa dans l'oreille Flo. Je m'exécutais, au pied de votre fauteuil. Elle fit de même. Il pourrait paraître surprenant qu'une fille comme moi, moderne, libre, volontiers rebelle à l'occasion, se montre si docile dans cette circonstance. A cela sans doute deux raisons. D'abord j'ai bien conscience qu'il s'agit d'un jeu, et que nous sommes pleinement consentantes, mais aussi, et c'est plus trouble, un plaisir sournois envahi mon bas ventre dans cette position inférieure, humiliante. Je découvre que la sensation d'être dominée m'excite d'une façon imprévue. Est-ce pareil pour Flo ? En tout cas elle n'en laisse rien paraître.

Nous sommes à genoux cote à cote, nos épaules se touchent, nos visages se rapprochent. Nous avons sous les yeux votre membre maintenant triomphant, affirmant sa puissance devant deux modestes captives.  Flo se saisit sans hésitation  de la  chose si fière que je l'aurais cru intouchable. Bien sur, je fais des fellations à mon ami, mais jamais dans cette situation scabreuse, et jamais devant témoin. Or, là, c'est bien ce que je m'apprête à faire. Flo, décidément plus hardie, fait monter et descendre sa main le long du membre vénéré, et m'invite à faire de même. Nos mains maintenant à l'unisson massent la chair qu'on devine fragile malgré son apparente virilité. Les bourses sont soupesées, le tronc veiné de bleu est étiré, pressé, et déjà une perle brillante pointe au fait du prépuce violacé. Assurément nos attentions rencontrent un franc succès. Nous voici donc encouragées à continuer.

Une fois encore c'est Flo, mon éducatrice, qui donne l'exemple en parcourant d'une langue légère et rapide le sceptre royal. Je l'imite, d'abord timidement, puis je m'enhardie. Le membre se couvre peu à peu de nos salives, ce qui le rend luisant, brillant. Nos langues se touchent parfois, et délaissant pour un temps leur ouvrage sacré, s'accordent en un baiser furtif autant que savoureux. Mais bien vite notre mission nous est rappelée par le Maître qui nous a empoignées par les cheveux, et qui ne semble plus vouloir accepter la moindre interruption. A son souffle oppressé et aux gémissements rauques qui nous parviennent, nous le sentons à la peine. Une seconde, je crains le malaise cardiaque, mais je me rassure aussitôt. Il est trop jeune et trop vigoureux pour cela. Véro m'encourage encore, bien que mon zèle ne faiblisse pas. "Vas y ! n'ai pas peur !" Evidemment que je n'ai pas peur. Je sais bien que ça ne mord pas.

Nos langues redoublent d'ardeur, je garde une bourse chaude au creux de ma main, alors qu'avec Flo nous alternons équitablement la succion passionnée de l'organe admirable. Mais je ne peux pas m'empêcher de glisser mon autre main entre mes cuisses, où mon coquillage inondé fond d'impatience. Brusquement une raideur soudaine et un cri étouffé nous apprennent que la conclusion est proche.

C'est Flo qui était à la manœuvre quand a jaillit le jet puissant qui faillit l'étrangler. Retirant aussitôt le membre ruisselant, elle en dirige le jet vers mon visage tendu, bouche ouverte, pour en recueillir la juste récompense de nos efforts. Je fermais les yeux pour ne pas être aveuglée par la semence du Dieu. Un gémissement, suivi d'un cri retenu m'apprend que Flo vient d'atteindre l'orgasme à son tour. Ainsi, comme moi, l'exercice l'avait terriblement excitée.

Je me jetais dans ses bras, nos bouches échangèrent un baiser chargé de semence, et je connue à mon tour l'extase suprême des esclaves du Harem. 

Publicité
Publicité
10 avril 2008

Sports divers

Ma petite amie continue à me raconter la découverte de son amie. Que c'est beau. Merci à elle.
Les jours suivants, nous nous consacrâmes au ski, malgré un temps plus que maussade, rendant la pratique de ce sport pourtant si beau peu motivante. Les nuages gris encapuchonnaient souvent les sommets de la Vanoise toute proche. Les pistes, grises et sans relief étaient peu accueillantes. Nous sommes assez bonnes skieuses toutes les deux, mais nous avons préféré rester sur des pistes faciles. Pas question de se casser quelque chose à trois mois des examens. Mais nous nous amusions bien quand même, surtout que souvent de beaux jeunes gens nous draguaient gentiment. C'est à qui voulait perfectionner notre style, ou nous initier au snowbord, que nous savons d'ailleurs pratiquer à l'occasion. C'était plus intéressant lorsqu'il s'agissait de nous offrir un chocolat chaud au bar d'altitude, ou de nous aider à porter nos skis au retour des pistes. Une fois le vent fut si violent en montagne que les télésièges furent arrêtés par mesure de sécurité.

Si nos jours furent consacrés au ski, soirées et nuits se virent vouées à d'autres activités, qui, bien que physiques, n'étaient pas de nature sportive. Vous avez deviné, cher Démon, que l'inclination que nous éprouvions l'une pour l'autre se traduisit par des moments de tendresse et d'amour, dont les mots peinent à donner la véritable intensité. Dès le second soir, nous avons pris l'habitude de prendre notre douche ensemble. Selon Camille, c'était pour économiser l'eau. J'étais évidemment tout à fait d'accord pour ne pas épuiser les nappes phréatiques de Haute Maurienne. On est écolo ou on ne l'est pas. C'était alors des parties de fou rire, comme deux collégiennes après la classe. Nous nous savonnions avec application, y compris le shampoing, puis c'était de longue séance de rinçage. Notre grand jeu  consistait à couper l'eau chaude et à arroser  la partenaire  d'eau froide.  Vous imaginez les cris. Cette douche écossaise avait pour résultat de raffermir nos chairs, les seins durcissaient sous le jet, nous avions la chair de poule sur les cuisses, tout cela dans la bonne humeur. Venait ensuite une longue séance d'essuyage avec nos serviettes éponge. Nous n'étions pas dupes, ni l'une ni l'autre, de la lenteur de cette opération, ni de l'insistance suspecte que nous mettions à s'attarder sur la poitrine et à accentuer la pression sur le ventre et le pubis. Je découvrais à cette occasion une Camille beaucoup moins timide que le premier jour. Elle se sentait en confiance avec moi, et surtout, sevrée d'amour depuis de long mois, elle appréciait tout particulièrement ces contacts physiques.

Ainsi, le second soir, alors que je la séchais avec soin, elle s'immobilisa, bras ballants, regard perdu. Nue devant moi, elle semblait égarée dans un songe. Je lisais dans ses yeux le reflet de mon propre désir. Délaissant la serviette, je m'agenouillais devant elle, le tête à hauteur de son Monts de Vénus. Sa petite touffe blondinette était encore pleine de gouttelettes. Ses grandes lèvres étaient ouvertes, brillantes. La tentation était trop forte. Je ne l'avais encore jamais fait, j'approchais ma bouche du fruit défendu. Camille demeurait toujours parfaitement immobile. On aurait dit une statue. mais pas une statue de marbre, une statue de chaire frémissante. J'approchais mes lèvres. Je l'entendis murmurer "...oui..." si faiblement qu'on l'eut cru expirante. Je passais ma langue lentement sur les muqueuses offertes pour en recueillir le nectar. Je remontais vers l'énorme bourgeon de chair du clitoris. Je me mis en demeure de l'exacerber par de petits coups de langues répétés. Puis je redescendis sur le coquillage qui ne cessait de se liquéfier, et le léchais avidement. Enhardie par l'immobilité consentante de mon amie, je pénétrais plus profondément dans la demeure d'Aphrodite, jusqu'à avoir la bouche plaquée sur les petites lèvres. J'agitais ma langue en tous sens, comme naguère dans sa bouche. Je l'entendis gémir et elle me pris la nuque pour me maintenir contre son ventre. Je lui pris les reins pour l'enserrer plus encore. Je la sentis défaillir. Ses chairs palpitantes me remplissais la bouche de mouille, ma langue fouillait sans répits. Elle explosa dans un râle émouvant, je du la retenir pour qu'elle ne s'écroule pas. Nous tombâmes enlacées sur le sol, et elle fut longue à reprendre ses esprit.

Une autre fois je me souviens. C'était sur la fin du séjour. Nous étions parfaitement heureuses de ce qui nous arrivait. Nous avions à cœur de nous donner réciproquement du plaisir, l'orgasme de l'une appelant l'orgasme de l'autre. Aux soirées de tendresse succédaient des nuits torrides, et le petit matin nous découvrait pâle et les yeux cernés, les lèvres gonflées d'avoir trop embrassé. Ce jour là Camille me trouva "fatiguée". "Un bon massage te feras du bien". Bon, même si elle n'est pas experte dans cet art ancestral, le simple contact de ses mains sur mon corps me fera du bien. Je la sais pour avoir moi même pratiqué sur Damien, en insistant il est vrai sur le membre viril. Cela avait toujours une fin heureuse. Je m'allongeais donc, nue, à plat ventre sur notre lit. Elle sortie de sa trousse de toilette un flacon d'huile de massage, s'en versa dans la paume, et commença à me masser en douceur les épaules et les omoplates, par de petits mouvements tournants très professionnels. "Où as-tu appris à masser ?" Elle sourit "Je n'ai pas appris, c'est naturel..." Les yeux mi clos je me laissais envahir par la douceur de ses mains qui s'appliquaient à faire pénétrer l'huile. Je me saisi du flacon qui était à mon coté, et lu l'étiquette pendant que ses mains expertes allaient et venaient sur mon dos. Je lu :

" Huile Essentielle Ylang Ylang. De par son parfum très sensuel, on lui attribue des vertus aphrodisiaques. "
"Une simple application, et le désir montant emporte avec lui toutes les tensions sur les vagues de la passion. Contenance : 50ml".

Je reposais le flacon en silence. Va pour 50 ml de passion. Camille me fit mettre sur le dos. Les yeux clos, plongée dans le noir pour mieux savourer l'instant, je sentis quelques gouttes couler sur mes seins. Le contact à la fois doux mais ferme des mains de ma masseuse déclencha en moi une onde de plaisir. "Tu aimes ?" A peine le temps de répondre "oui" qu'elle parcourait mon ventre, glissant de plus en plus bas vers ma tendre colline.  "C'est bien que tu sois épilée, me dit-elle, l'huile pénétrera mieux." Elle descendit de part et d'autre de mes petites lèvres, et d'une main tendrement insistante m'obligeât à écarter un peu l'entrejambe. Elle massait maintenant l'intérieure des cuisses, zone très sensible chez moi. Sans s'apercevoir de l'émoi qui me gagnait, et que je tentais de dissimuler de mon mieux, elle poursuivait inlassablement ses tendres attentions au plus près de mon sexe béant, duquel  un filet de mouille coulait doucement. C'est que je sentais monter en moi les ondes concentriques du plaisir, qui prend le bas ventre comme épicentre. Je sais bien comment cela se termine. Il était encore temps d'arrêter, de dire à mon amie "ça va, je suis bien relaxée maintenant". mais pour rien au monde ne n'aurai voulu qu'elle cesse, et au contraire, j'écartais plus largement les cuisses pour l'inciter à continuer. Message reçu. Une main posée sur mes seins dont elle agaçait les pointes du bout du doigt, et introduit habilement un, puis deux doigts dans l'orifice de mon vagin inondé. J'étais haletante, je commençais à me noyer, mais elle poursuivit : "je cherche ton point G, je finirai bien par le trouver" Le trouva-t-elle ? Je ne saurai le dire, mais la foudre s'abattit sur moi, me faisant émettre des sons inarticulés, me cambrant sous le main qui ne se retirait pas, m'offrant à l'orgasme du fond de tout mon être,  connaissant pour un instant l'extase suprême du paradis sur terre.

Il fut aussi des fois où nous voulûmes jouir ensemble. Connaitre simultanément la béatitude et se fondre au creuset du même feu. C'est moi qui prit alors l'initiative du 69, position bien connue des amants. Je me souviens que nous le fîmes par une nuit de grand vent, presque de tempête.
Les éléments s'acharnaient dans la rue, sifflaient  sous la porte, faisaient danser les banderoles lumineuses autour des fenêtres. Cela accentuait notre impression de confort et de bien être. Après un long prélude de baisers et de caresses sous la couette, je me retournais tête bêche sur le corps de mon amie, lui offrant ma fontaine d'amour et plongeant moi même ma langue dans ses profondeurs intimes. Le jeu consista à reculer le plus possible le moment ou tout bascule, et de parvenir au naufrage ensemble, dans la fervente communion de notre volupté. La première explosion nous laissa pantelantes, mais sans nous désunir, nous avons continué, encore et encore, jusqu'à l'épuisement.

Le retour à paris fut agréable. Nous devions y apprendre nos affectations de stage, Lyon pour Camille, la Défense pour moi. Nous voici donc séparée, au moment même ou nous avons le plus envie l'une de l'autre. Et même si nous avons trouvé quelques palliatifs, nous vivons dans le manque et l'attente fiévreuse du week end.

Je vous embrasse avec tendresse.

9 avril 2008

Viens, Anne...

Viens, jeune Anne.
Approche toi. Laisse toi aller.
Je veux t'offrir ce soir ce que tu n'as jamais connu.
Je sais que tu en rêves sans jamais l'avoir osé.
Je veux que tu connaisses de nouveaux plaisirs,
de nouvelles sensations, une nouvelle sensibilité.
D'abord, laisse moi te déshabiller.
Laisse-moi mettre ce beau corps entièrement nu.
J'ôte ton tee shirt... quel beau buste tu as là.
J'aime regarder tes seins même s'ils sont encore habillés.
J'aime suivre du bout des doigts les courbes de tes hanches.
Je dégraphe ton pantalon qui tombe à tes pieds.
Quelles magnifiques jambes tu as là.
Ces longues cuisses doucement effilées,
fines et galbées, à la peau douce de pêche.
Quel plaisir de les caresser,
de les envelopper de mes deux mains.
Maintenant, je dénude ta poitrine.
Tes seins jaillisent droits et fiers.
Je dépose mille baisers dessus,
avec la langue je joue avec les bouts
qui durcissent, qui pointent, qui bandent.
Et doucement, je fais glisser ton string le long de tes cuisses,
faisant apparaître ton pubis glabre,
tes fesses rondes et fermes...
Sur chacune d'elles je dépose un baiser,
je lêche de bas en haut ta fente...
Mais ce n'est pas là ce que je veux pour toi ce soir.
Sois patiente...
Véro, approche-toi à ton tour. A ton tour met toi nue.
Voilà. Vous êtes belles toutes les deux.
Et maintenant, étreignez-vous.
J'aime vous voir corps contre corps,
seins contre seins, sexe contre sexe,
cuisses contre cuisses, mains posées en coupe sur les fesses.
Véro, j'attends de toi que tu fasses jouir notre Anne chérie.
Faites l'amour entre femmes.
De tes mains, de tes lèvres, de ta langue, de tes seins,
de tout ton corps, fais jaillir mille sensations.
Fais la hurler de plaisir. Fais la jouir.
Fais la suffoquer. Que les draps sous elle soient trempés.
Fais lui découvrir l'ammour lesbien.
Et moi, sans rien faire, sans vous toucher, je vous regarderai.

9 avril 2008

Sex-toys

aPlusieurs d'entre vous me disent ou racontent dans leur blog qu'elles utilisent des "jouets sexuels" : godemichet, boules de geisha, vibro,...
L'une de vous me dit qu'elle ne peut garder plus d'une heure les boules de geisha en elle sans arriver à la jouissance... Cela peut être gênant en public, effectivement !
L'un de mes fantasmes est de me promener avec une femme qui aurait ces boules en elle : la tenir serrée contre moi en marchant dans la rue et la sentir se crisper, se cabrer, trembler, transpirer, respirer fort... sentant la jouissance venir...
Et vous ? Utilisez-vous de tels instruments ? Quand, quoi, comment,...?
Vous arrive t'il d'arriver ainsi à l'orgasme ?
Vous est-il arrivé de jouir alors que vous étiez dans un lieu public ?.
Merci de me raconter, de témoigner...

9 avril 2008

Première nuit

Mon amie continue à m'écrire ses confidences. Elle est partie en vacances de neige avec son amie...
Nous avons étalé nos notes sur la petite tablettes du TGV, relevé l'accoudoir central pour nous serrer l'une contre l'autre, bien décidées à quelques révisions. Mais les têtes n'y étaient pas, les cœurs battaient trop vite, et les corps assoiffés de tendresses ne nous on pas permis la concentration nécessaire. Nous avons pudiquement étalé un anorak sur nos genoux, nos mains se sont rejointes dessous, nos doigts se sont enlacés, et bercées par le ronron du train, nous avons somnolées de bonheur.
Air vif, temps gris et froid. Nous voici dans la station pour consacrer l'après midi à louer le matériel de ski, les chaussures et récupérer nos forfaits. Pas donné cette année, mais tout augmente. Retour au bercail avec quelques achats alimentaires. Contrairement au dicton, on ne vit pas que d'amour et d'eau fraiche.
Repas expédié, douches terminées (chacune notre tour, et porte fermée) restait l'épineux problème du partage des lits. Un lit double dans une chambre minuscule, et un un lit à étage, comme en colo, coincé dans le couloir. Je proposais un tirage au sort et laisser le hasard nous départager. Camille me regarda "Anne, je n'ai pas envie de dormir seule..." Moi non plus, je n'avais pas envie de dormir seule. Je faisais cette proposition simplement par discrétion, pour ne pas gêner mon amie. Mais dans ce cas le lit double s'imposait.
Je me glisse entre les draps pendant que mon amie fait un ultime passage dans la salle de bain pour se brosser les dents. Puis elle arrive. J'ai le cœur qui bat la chamade. Elle me demande d'éteindre la lampe de chevet pour lui permettre de se déshabiller dans le noir. Nous sommes très pudiques vous savez. Elle se glisse à son tour dans le lit. Elle est nue, comme moi. Aussitôt elle m'enlace. "je t'aime, Anne" Je répondis à son étreinte. "Je peux t'embrasser ?"  Pour toute réponse elle posa ses lèvres sur les miennes. Nos bouches s'entrouvrirent, nos langues se touchèrent par la pointe. Je m'avançais doucement jusqu'à sa bouche, y pénétrais, caressant sa langue par dessous. Elle répondit en s'avançant davantage, nos bouches se soudèrent, nous faisions plus amplement connaissance. Parfois je me retirais pour lécher ses lèvres. Mais elle me reprenait vite, suçant ma langue, jouant avec elle, pénétrant le plus loin possible. On s'imprégnaient l'une de l'autre. C'était divin. De brèves séparations tissaient entre nous un petit filet de salive, et nous prolongions à loisir cette union si tendre.
Je sentais sa poitrine, son ventre. Sa petite toison était à hauteur de mon clitoris, ce qui n'était pas pour m'apaiser. On se mis sur le dos pour reprendre souffle. On entendait le passage d'une voiture tardive. Quelques interpellations et rires de fêtards alcoolisés. Le sifflement du vent, irrégulier, qui renforçait l'impression de bien etre sous notre couette.
Elle prit ma main et la posa sur son ventre. Il était doux comme du satin, un souffle rapide le soulevait, m'apprenant l'émoi de mon amie. Sa main sur la mienne, je descendis doucement vers le bas. Elle me laissais faire. J'atteignis son petit buisson sans qu'elle proteste. Mes doigts lissèrent cette chevelure intime douce comme de la soie. Elle geignit à peine quand mes doigts, arrivant plus bas encore, découvrirent une abondante humidité.
A mon tour, je pris sa main pour la conduire vers mon plaisir. Elle me caressa le ventre "Tu es douce..." Je la laissais encore descendre. Elle atteignit le mont de Vénus, et soudain s'arrêta. "Mais t'as pas de poils ?..." C'était si spontané, si naïf que j'éclatais de rire. Je du lui expliquer que pour la satisfaction d'un amant, j'avais fait le sacrifice de ma touffe, et que je me rasais régulièrement pour mon plaisir personnel. L'explication du la satisfaire, et elle s'avança encore, rencontrant mon clitoris fortement érigé. Dans ces circonstances, il peut devenir une excroissance de chair fort conséquente, qu'un frôlement peut porter à 100 000 volts, et produire l'irréparable. Camille eut certainement conscience du danger, et se retira, me laissant pantelante de frustration. Nous nous enlaçâmes de nouveau, emboitant étroitement nos corps fait l'un pour l'autre. Nos jambes étaient emmêlées comme des lianes. Nos ventres palpitaient d'un même désir. Mais nous nous retenions de l'assouvir. Nous avions l'éternité pour nous aimer, et ce soir là, les choses n'allèrent pas plus loin. Il en fut très différemment des autres nuits. (à suivre)

Publicité
Publicité
8 avril 2008

Love Boudoir

Love boudoir, un blog à visiter !
Love Boudoir est une revue des meilleurs blogs érotiques sur le Net!
Des histoires parfois vécues, parfois imaginées,
mais toujours délicieuses !
Si vous aimez les textes, les sites, les photos érotiques, c'est ici une bonne mine.
Alors, belles ballades.

8 avril 2008

Ces culs offerts

21421487

Mes belles, quelle impatience !
Non, ce ne sera ni la badine, ni le fouet,
ni même la martinet.
Ce n'est pas dans mon style
et vos culs tendus sont si jolis
que je ne voudrais pas les abîmer.
Non ! Restez ainsi encore.
Dans un fauteuil, je suis assis derrière vous.
Je contemple. J'admire.
Longuement. C'est beau.
Peut-être sentez-vous mon souffle !
Puis sur chacune d'elles je pose une main.
Doucement, délicatement, je les effleure,
je les contourne, je les soupèse…
Du bout des doigts je longe le sillon,
depuis la petite fossette si sensible du haut,
jusque tout au fond, entre vos deux cuisses,
à l'entrée de votre puits d'amour.
Et je remonte, le bout des doigts
légèrement humidifié à votre liqueur
puisée dans votre bénitier.
Et je redescends, et remonte.
Et enfin écarte entre mes doigts ses doux lobes,
cherche du majeur votre porte secrète.
Je le trouve, en agrandit l'entrée en en massant les bords.
Je vais chercher de temps à autre au fond de votre con
de quoi lubrifier et rendre plus souple ce passage.
Et enfin, mes deux majeurs pénètrent en votre for intérieur
tandis que mes autres doigts glissent sur votre fente,
jouent avec vos lèvres, cherchent le clito qu'ils y trouvent…
Et je m'agite ainsi en vous, vous arrachant des gémissements.
Je regrette seulement de ne pas avoir une troisième main
pour s'occuper de mon vit tendu et prêt à exploser.
A moins que vous vous en occupiez, mes mignonnes…

7 avril 2008

Premiers aveux.

Texte envoyé par une jeune amie fidèle de mon blog.
Tout a commencé dans cette salle de bibliothèque, silencieuse, ou une douzaine d'étudiants tout au plus étaient penchés sur leurs grimoires. Parmi eux, Camille et moi, plongées dans un traité de droit du commerce, sur lequel nous devions concentrer toute notre volonté pour saisir et comprendre quelque chose. Camille surtout ne semblait pas studieuse comme à son habitude. En la regardant à la dérobée, je la surprenais, le regard tourné vers la fenêtre d'où filtrait un coin de ciel bleu. Ce jour là, j'étais subjuguée par sa beauté. Ses cheveux étaient sagement retenus en arrière par un petit chignon orné d'un ruban de velours noir. Seule une mèche mutine s'était échappée, et descendait, rebelle, le long de la joue. Son profil, très pur, était de ceux qui inspiraient les madones de Fra Angelico. Elle portait une chemise claire. Par le col entrouvert, on distinguait une petite chaine d'or à laquelle pendait une médaille, sans doute souvenir de première communion. Ce jour là elle était en jupe, et j'étais assise si près que je sentais la chaleur de sa jambe contre la mienne. Oui, c'est bien là que tout a commencé, et que je suis tombée vraiment amoureuse de Camille.
J'ai senti en moi comme une impérieuse envie de vérité. Pourquoi le lui cacher ? Mais j'hésitais encore. Peur de la choquer, peur du ridicule, peur de la perdre peut être. Je n'avais jamais été émue de la sorte. En général se sont les mecs qui attaquent. J'avais tellement envie de l'embrasser...
"Camille..." Elle sursauta, rosissante comme une bonne élève prise en faute. "Excuse moi...j'étais ailleurs...reprenons, page 28 je crois..."
"Camille...je voudrai te dire quelque chose..." Qu'est ce que j'avais l'air conne. Elle me regarda. Je me noyais dans ses yeux. C'est à peine si je me suis entendu dire "Camille...je t'aime..." Elle ne répondit pas tout de suite. M'avait-elle même entendue ?
"Je t'aime, tu sais, c'est dingue..." Si, elle avait bien entendu. Elle me répondit simplement "Je le sais..." Silence.
Puis elle ajouta " Moi aussi je t'aime...Mais je ne suis pas encore prête...Tu comprends ?"
Je comprenais. Moi même étais-je prête ? Je l'attendrai un an s'il le fallait, dix ans, mille ans, puisque je l'aimais, et qu'elle m'aimait, et qu'on s'aimait...
Le traité de droit du commerce regagna son étagère. On boucla nos sacs et sortîmes en silence. Le brouhaha du boulevard St Michel me fit du bien. Je m'aperçus que je transpirais, j'étais mouillé, je tremblais légèrement. Je n'osais regarder Camille. Une ambulance passa, sirène stridente, fonçant vers la vie, ou vers la mort. Un roller nous frôla en zigzaguant. Dans le kiosque à journaux Carla Bruni faisait la une. Au pied d'un platane un pauvre hère sans age était assis immobile, absent, un gobelet de plastique devant lui. Camille se détourna pour lui glisser un euro, et un sourire que le mendiant ne vit même pas. Puis il fallu se séparer. D'ordinaire cela se passe avec deux grosses bises sonores sur les joues. Mais aujourd'hui, ce n'était pas ordinaire. cela ne sera plus jamais ordinaire. L'amour s'était invité entre nous. Nos lèvres closes se frôlèrent, pleines de promesses. "Je t'appelle..." fit elle avant de disparaitre. Avais-je rêvée ? Ma petite culotte mouillée, s'incrustant entre mes grandes lèvres béantes me disaient que non. (à suivre)

7 avril 2008

Inauguration du Harem

J'inaugure là une nouvelle rubrique : Mon Harem. Flo et Anne ont accepté de m'y suivre. D'autres (femmes, uniquement des femmes avec moi) peuvent nous rejoindre...
Nous voici  dans notre Harem.
Pour l'inaugurer, je veux vous faire jouir toutes les deux ensemble.
Je commence par vous déshabiller. J'enlève un de vos vêtements, un par un, chacune votre tour. Rapidement, pantalon, robe, jupe, chemisier, tee-shirt se retrouvent sur le fauteuil. Ils ne vous restent que vos sous-vêtements. Vous vous découvrez mutuellement, un peu intimidées... Je passe derrière chacune de vous, dégraphe et laisse tomber vos soutien gorges libérant vos six seins....
Et je vous invite à vous rapprocher l'une de l'autre, à vous enlacer, à vous embrasser, à oser laisser vos mains se promener sur les corps de celle qui sera désormais votre compagne dans mon Harem. Timides d'abord, vos mains osent maintenant contourner un sein, suivre la courbe d'une hanche, effleurer une fesse, se glisser entre deux cuisses...
En vous regardant ainsi vous découvrir, je me déshabille à mon tour... Entièrement nu, je me glisse au milieu de vous. L'une après l'autre, je vous serre contre moi, à mon tour je caresse votre corps, descends jusqu'à l'élastique de votre culotte et le fais glisser le long de vos jambes jusqu'au sol... Mille baisers sont échangés entre nous, entre vous... Je glisse la main le long de vos cuisses, cherchent entre elle l'entrée de votre sexe que je trouve déjà chaud et humide... Sur le sexe d'une d'entre vous, ma main rencontre la main d'une autre... Mon corps est aussi parcouru de vos quatre mains fébriles qui caressent mes épaules, le creux de mon dos, mes fesses, qui s'insinuent entre elles, entre mes jambes, qui se saisissent de mon phallus gonflé et dressé.
Alors je m'allonge au milieu du grand lit qui est là.
Flo, viens te mettre à califourchon au-dessus de moi. Empare-toi de mon sexe et empale toi dessus, le plus que tu peux... Voilà... Hummm... C'est bon... Ne bouge plus...
Anne, c'est maintenant ton tour. Viens te présenter face à Flo, à genoux au dessus de moi. Ecarte bien les jambes de sorte que ton sexe arrive au niveau de ton visage. Bien. Plus bas... Pas trop non plus pour ne pas m'étouffer... Voilà. Je peux jouer contre ta vulve ouverte avec ma bouche, mes lèvres et ma langue... Ton clitoris pointe déjà... Je le sens...
Approchez-vous l'une de l'autre, caressez-vous de vos mains, de vos seins qui se rejoignent... Recherchez sur mon sexe, sous ma main, sous ma bouche votre plaisir.
Flo, donne la cadence, va et viens le long de ma hampe... Et toi aussi, Anne, tu as le droit de bouger, d'accompagner de coups de reins les mouvements de ma langue...
Nous allons au même rythme... Nos respirations s'accélèrent... Nous geignons...
Ma main libre va à votre rencontre, effleure un sein, longe une cuisse, se faufille entre deux fesses...
Je sens la jouissance qui monte du plus profond de moi... Je veux la retenir encore...

...
Et vous deux ? Flo, Anne,... Que ressentez-vous ? Racontez-moi ce que vous faites, je  ne vois rien, sinon les fesses d'Anne (vue très agréable, il faut le dire)... Dites moi ce que vous ressentez sous mes caresses, sous les caresses de votre nouvelle amie... Racontez-moi votre explosion au moment de votre orgasme......

5 avril 2008

En Avril, ne te découvre d'un fil !

Photo prise sur Bleu comme l'enfer... Allez voir ce beau site que j'aime


a

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 > >>
Publicité