Percelune me fait le beau cadeau de ce texte... J'adore... Vous aussi, j'en suis sûr...
Merci à toi, Percelune. Et surtout, que personne n'hésite à m'envoyer de tel texte !...
Je
suis assise, seule, au fond de la salle d'un bar,dans une grande ville,
ma petite bière devant moi (oui, j'aime ça), en fumant une cigarette.
L'ambiance est plutôt feutrée, il y a de la musique, pas beaucoup de
lumière, des spots rouges, et il faut dire que l'atmosphère est assez
enfumée. Ca se passe il y a quelques années, et je suis assez jeune,
dans les 19, 20 ans, mais déjà très libérée.
Très vite, je sens
que quelqu'un m'observe avec insistance, et au début, ça me fait tout
bizarre, parce que c'est une femme, plus âgée que moi. Jusque là, seuls
les garçons s'intéressaient à moi. Je sens que mon coeur se met à
accélérer brusquement, et une transpiration inhabituelle commence à me
couler le long du dos, entre les cuisses. Je tremble. Ma poitrine
gonfle et cela doit se voir, car sous mon chemisier blanc, je ne porte
rien. Et la femme qui me regarde fixement soupire de plus en plus en se
tenant les seins à pleines mains. C'est une belle plante, blonde, queue
de cheval, assez plantureuse, un beau visage rond, qui me dévisage.
Elle porte une robe noire assez moulante, au dessus des genoux, et de
petits escarpins noirs vernis.
Dans la pénombre, je ne distingue
pas encore la couleur de ses yeux. Peu importe. Je transpire maintenant
à grosses gouttes, car je sens confusément qu'il va se passer quelque
chose. La femme, qui ne m'a jamais quittée des yeux depuis que je me
suis installée à cette table, se lève soudain, doucement, et se dirige
vers moi, avec son verre, son sac, son paquet de cigarettes, puis vient
s'installer à mes côtés.
Elle me fait comprendre qu'elle a été
irrésistiblement attirée par moi, comme par une voix intérieure. Et, ne
pouvant résister, elle a fait le premier pas.
Isabelle est grande,
les yeux d'un bleu glacier intense, hypnotiques. Elle me demande quel
est mon signe: - poisson. Elle aussi. Et elle me dit que les poissons
n'ont pas besoin de parler pour se faire comprendre d'autres poissons.
Elle aurait entendu mon appel. Je l'aurais appelée, qui plus est par
son prénom, et elle serait venue, comme envoûtée.
Isabelle ne
dit plus rien. Elle a posé sa main droite sur ma cuisse, et commence à
me caresser tout doucement, en remontant vers le haut, avec de petits
mouvements circulaires des doigts. Instinctivement, je frémis, serre
les jambes. Mes genoux semblent se dérober. Je ferme les yeux, mais pas
longtemps, car maintenant, Isabelle vient de me dégraffer un bouton, et
je sens un doigt qui joue sur la pointe de mon sein gauche. Je ne puis
réprimer un petit cri de stupeur qui lui fait cesser son jeu, et,
balbutiant, confuse, mais terriblement excitée par ce premier contact
avec une femme, je lui explique que je n'ai pas l'habitude, je
m'excuse, j'ai l'impression soudain d'être ridicule et de passer à côté
de quelque chose.
Elle me propose d'aller chez elle, c'est tout
prêt. Puis, rassurante, elle me demande si j'ai envie de "faire ça"
avec elle. Je dis oui, le coeur battant à tout rompre.
Nous sortons.
Dix
minutes à peine plus tard, je me retrouve chez Isabelle, dans sa
chambre. Je ne vous ai pas encore dit son âge: dans les 30, 35 ans si
je me souviens bien.
Elle me dit de me déshabiller pendant qu'elle
va prendre une douche, de me mettre à l'aise, de faire "comme chez
toi". Plutôt timide à l'époque, j'ôte mes vêtements lentement, mais je
garde encore ma petite culotte, et, aperçevant une glace, toute rouge,
je croise instinctivement les bras sur ma poitrine. En sortant de la
douche, Isabelle s'avance vers moi, par derrière, et vient m'enlacer
tendrement, en venant placer ses mains à la place des miennes, sur mes
seins. Elle sent bon, elle me fait des bisous dans le cou, me mordille
le lobe des oreilles, tourne sa langue à l'intérieur, ce qui m'excite
diablement, puis, après m'avoir longement embrassée, elle m'accompagne
vers la douche, me retire ma petite culotte, et me savonne, tout en me
caressant, partout sur le corps.
Puis, nous nous couchons sur le
lit. Elle me dit d'écarter les jambes, de les relever, de fermer les
yeux, et de me laisser faire. Ne fermant les yeux qu'à moitié, je la
vois alors se mettre entre mes cuisses, puis, tenant mes hanches,
maintenant mes jambes écartées avec ses coudes, elle se met à me
lécher, à me mordiller, jusqu'à ce que je n'en puisse plus. C'est
vraiment trop bon!
Elle se couche sur moi, chatte contre chatte,
et se frotte contre moi. Je sens ses gros seins durs contre les miens.
C'est terrible comme sensation! Je me glisse un peu sous elle, relève
la tête, et lui mordille les tétons. Elle gémit. Elle me dit qu'elle
aime ça, que ça l'excite, que jamais un homme ne lui a fait ça aussi
bien! Pourtant, de temps en temps, il faut l'avouer, une bonne queue,
c'est le top de la jouissance!
Isabelle, à un moment, se dégage et
sort du lit. Je suis comme folle, je me tortille en tous sens sur les
draps, trempés. Mes longs cheveux blonds-roux font comme une masse
tournoyante d'algues mouillées sur mes épaules. J'y ai goûté! J'ai
encore faim!
Isabelle revient. Je pousse un cri haletant: un
membre d'homme artificiel lui ceint le bas-ventre, luisant, rose, tenu
par une sorte de ceinture en cuir noir. - Tourne-toi, m'ordonne-t-elle.
Et s'ensuit une bonne partie de levrette qui me fait très vite jouir,
tant c'est à la fois nouveau et surprenant pour la jeune fille que je
suis. Mais le comble du plaisir, encore jamais connu même avec un
garçon, c'est quand elle m'a demandé si je voulais bien qu'elle me
prenne...entre les fesses. J'ai dit oui, sans hésiter, et jamais je ne
le regretterai, car c'est le summun de la jouissance. Depuis, je suis
devenue une fervente adepte de cette technique qui vous envoie direct
au nirvanâ.
J'ai quitté la chambre d'Isabelle, épuisée, au
petit matin. Je ne tenais plus debout, la tête me tournait. J'avais le
derrière en feu, et je n'ose pas imaginer ce que pensaient les gens en
me voyant dans cet état encore second, lorsque je rentrais chez moi.
J'étais heureuse. Je savais que j'aimais les femmes, et surtout, que je les attirais.