Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Démon de Midi
Le Démon de Midi
Publicité
catégories
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 494 149
15 décembre 2010

Lèvres contre lèvres

Au plaisir des Dames...  en pensant à quelques unes. Et bises à elles.

Photos piquées à Saphique

aa

bb

cc

dd

ee

Publicité
Publicité
15 décembre 2010

Litanies des filles de joie

Cette sainte prière conclue le catéchisme libertin à l'usage des filles de joie et des jeunes demoiselles qui se décident à embrasser cette profession. Il est de Mademoiselle Théroigne (1792).
Diantre !

Sainte Madeleine, patronne des garces, soyez-nous propice.

Sainte Messaline, l’exemple des fouteurs, protégez-nous.

Sainte Dolonne, dont le con brûlait d’ardeur, secondez nos efforts.

Sainte Julie, miroir des putains de Rome, donnez-nous votre chaleur.

Sainte Manon, modèle des impudiques, inspirez-nous votre lubricité.

Sainte Duthé, la volupté même, ne nous abandonnez point.

Bienheureuse duchesse de Berry, vous qui foutiez avec vos gardes, faites que nous en puissions faire autant.

Saintes Maintenon, Pompadour et Du Barry, consacrées aux pines royales, ayez pitié de nous.

Saintes Sorel et Jeanne d’Arc, et vous charnelle Dorothée, dont les cons belliqueux auraient affronté une armée de pines, donnez-nous votre courage.

Bienheureuse Héloïse, vous qui avez si peu goûté les joies du con, préservez-nous de votre malheur.

Toutes les Saintes Concubines des sultans et des rois, exaucez nos vœux.

Saint Joseph, patron des cocus, préservez-nous d’être cornettes.

Saint Saturnin et saint Conculix, pensez à nous.

Saint Salomon, roi des fouteurs, prenez-nous sous votre garde.

Saint Loth et ses dignes filles, souvenez-vous de nous.

Tous les saints maquereaux et bardaches, préservez-nous de votre colère.

Tous les sodomistes et les gamahucheurs, intercédez pour nous.

Saints branleurs et branleuses, donnez-nous la délicatesse du poignet.

Saintes maquerelles et avanceuses, jetez les yeux sur nous.

Toutes les filles d’opéra, danseurs et danseuses qui avez si bien gigoté et remué le croupion, donnez-nous votre élasticité.

Divin Girard, et vous illustre Cadière, mortifiez notre chair.

Tous les saints célibataires et coureurs de bordel, protégez nos taudions.

De tout enculeur, délivrez-nous.

De tout fouteur en bouche, préservez-nous.

De toute pine vérolée, garantissez-nous.

Des fouteurs impuissants, sauvez-nous.

Saint Priape, qui nous avez si bien instruits, nous vous prions.

Saint Arétin, qui réunissez à vous seul les qualités des deux autres, nous vous prions.

13 décembre 2010

Belles fesses

a

b

c

d

e

f

13 décembre 2010

De profundis, morpionibus !...

Une grande épopée racontée par Théophile Gautier ! (Le titre n'est pas de lui mais inspiré par notre répertoire de chants paillards)

I
Cent mille poux de forte taille
Sur la motte ont livré bataille
À nombre égal de morpions
Portant écus et morions.
Transpercé, malgré sa cuirasse
Faite d’une écaille de crasse,
Le capitaine Morpion
Est tombé mort au bord du con.
En vain la foule désolée,
Pour lui dresser un mausolée,
Pendant huit jours chercha son corps...
L’abîme ne rend pas les morts !

II
Un soir, au bord de la ravine,
Ruisselant de foutre et d’urine,
On vit un fantôme tout nu
À cheval sur un poil de cu.
C’était l’ombre du capitaine,
Dont la carcasse de vers pleine,
Par défaut d’inhumation,
Sentait la marolle et l’arpion.
Devant cette ombre qui murmure,
Triste, faute de sépulture,
Tous les morpions font serment
De lui dresser un monument.

III
On l’a recouvert d’une toile
Où de l’honneur brille l’étoile,
Comme au convoi d’un général
Ou d’un garde national.
Son cheval à pied l’accompagne
Quatre morpions grands d’Espagne,
La larme à l’oeil, l’écharpe au bras,
Tiennent les quatre coins du drap.
On lui bâtit un cénotaphe
Où l’on grava cette épitaphe
« Ci-gît un morpion de coeur,
Mort vaillamment au champ d’honneur. »


Cette poésie héroïque se chante sur la musique d’une marche funèbre composée par pour le convoi du .

12 décembre 2010

Elles aiment leurs belles courbes...

... et elles ont bien raison, n'est-ce pas !

a

b

c

e

Publicité
Publicité
12 décembre 2010

L'armée de volupté

Vous connaissez Alphonse Momas ? Je ne le connaissais pas et vient de faire sa connaissance sur un site de livres érotiques que l'amie Anne Galore vient de me faire découvrir. "Alphonse Momas, né en 1846 et mort le 6 juin 1933 à Paris, est un écrivain français. Après avoir écrit des pièces de théâtre au début des années 1890, il écrivit un très grand nombre de romans érotiques sous divers pseudonymes" nous dit ce site.
Ce qui suit est un chapitre de "L'armée de volupté"

Vivait-il un conte des mille et une nuits !
Au haut de l’escalier, aboutissant au bout de quelques marches à une antichambre, Lucie conduisit Émile par un couloir dans un salon rectangle, aux proportions monumentales, blanc et or, le plafond orné d’une peinture représentant une scène de l’Olympe, avec d’immenses glaces sur ses deux longs côtés.
Elle l’invita à s’asseoir sur un siège du milieu et lui dit :
- Ami, rêvez quelques minutes, le temps de me mettre à l’aise et je suis à vous. Les portes sont ouvertes ; s’il vous plaît de changer de place, ne craignez pas d’aller, de venir, de regarder, je ne vous demande de respecter que cette sortie-ci, un boudoir, puis ma chambre, où je ne m’attarderai pas. Par là, au haut du salon, est la salle à manger, où nous souperons dans un instant ; par ici, au bas, deux autres salons. Vous êtes dans la partie qui m’est réservée, nul n’y pénètre sans mon autorisation.
Elle lui tendit les mains dégantées qu’il baisa, et se sauva.
Comme elle le quittait, rêvait-il, il entendit un orchestre assourdi, exécutant la dernière valse qu’il dansa la veille avec Lucette de Mongellan ! Il se dressa, le coeur bouleversé, et son esprit pensa :
- Lucie serait-elle Lucette !
Non, elle ne l’était pas : des différences bien caractéristiques existaient entre les deux femmes, et la chevelure elle-même ne pouvait du jour au lendemain subir une telle transformation de couleur.
La valse continuait sur un mouvement lent et voluptueux ; il se dirigea vers la salle à manger, d’où paraissait venir le son. Il souleva les tentures et vit une bonbonnière de pièce, avec deux couverts mis. Au mur des tableaux présentaient des couples nus s’enlaçant et échangeant des coupes.
Il examinait minutieusement cette salle, la musique s’était tue. Plus aucun bruit ne parvenait à son oreille. Il revint dans le salon, le traversa dans toute sa longueur, releva la tenture à l’autre extrémité et reconnut un salon rotonde prenant jour par le haut, salon vert et argent, en précédant un deuxième, ainsi que l’avait dit Lucie, il n’y alla pas.
Retournant sur ses pas, il se planta devant les glaces, se renvoyant à perte de vue son image avec la reproduction de ce qui l’entourait, il s’arrêta devant la porte défendue, mais ne l’ouvrit pas, et enfin, dans un merveilleux déshabillé de dentelles et de fanfreluches, Lucie le rejoignit :
- Ai-je été longue !
- Dam, lorsqu’on vous attend, cela devient une éternité.
- Merci, ne suis-je pas toujours belle !
- À effrayer.
- Pourquoi donc ! À encourager plutôt.
- Avec vous, on ne sait plus si on rêve, ou si l’on revient à la réalité !
- Ne pensons qu’à la réalité, mon ami, inutile de contracter une nouvelle maladie d’amour ! Oui, c’est ça, lançons-nous et vive les cochonneries que vous m’apprendrez.
Il était perdu à ses pieds, et déshabillait, petits jupons, chemise, il enlevait tout pour découvrir des jambes d’un modelé parfait, des cuisses, un ventre, des fesses, à l’énamourer pour une interminable série de nuits.
- Dis, si tu me dévores de la sorte, tu ne feras pas honneur à mon impromptu.
- Sommes-nous ici pour les plaisirs de la table !
- Ils aident.
- Soit, je suspends mes oraisons.
Le mot oraisons raviva dans son souvenir la lettre non signée reçue le matin même, et il murmura en soupirant :
- Les oraisons et les prières deviennent les sources de la volupté.
La main de Lucie s’appuya sur sa tête et elle répondit :
- La volupté est dans l’amour qu’on sait inspirer. L’amour, l’amour, est-ce l’ivresse des sens, est-ce l’ivresse de l’esprit !
- L’amour est dans l’union des sens et des sentiments. Aime mon corps, aime la femme, tu m’aimes, oui, bois à ta félicité, en unissant tes lèvres à mon sexe.
Elle offrit à ses ardentes caresses son joli nid d’amour, surmonté d’un duvet brun-châtain, avec la perspective du ventre qu’illuminait le nombril ; il se plongea dans une délirante sucée et elle se laissa aller presque sur ses épaules.
- Ô folie, folie, dit-elle, ne l’appelons pas encore, viens, viens à table.
Elle s’élança vers la salle à manger, et il la poursuivit, suppliant :
- Non, non, j’ai faim, je veux manger.
- Oh, c’est différent, mignonne, je suis à tes ordres.
Elle s’arrêta, lui prit le bras, lui tendit les lèvres.
- Tu es gentil, je serai une bonne maîtresse, dit-elle.
Dès qu’ils furent installés, les sièges rapprochés, et non plus se faisant vis-à-vis comme on les avait placés,la musique reprit la valse ensorcelante, et il s’écria :
- Qu’a donc cette valse qu’on la joue ainsi !
- Te déplaît-elle ?
- Oh non.
- Écoute-la et goûte à ce nectar.
Elle lui versa un verre de vin doré, et comme il le portait à ses lèvres, Yvonne toute nue entra apportant un plat.
- Oh, dit-il, l’Olympe n’est pas seulement sur les tableaux ! Elle est merveilleusement faite.
- Et des chairs de velours, palpe-les.
- Je ne veux que les tiennes.
- Me désires-tu aussi peu vêtue !
- Oh oui.
- Donne-moi l’exemple.
Il se leva, déjà gris d’amour et de désir, et rapidement se dévêtit, jetant les vêtements au fur et à mesure, qu’Yvonne ramassait. Quand il fut nu, il vit Lucie apparaître à son tour dans cet état, radieuse création féminine : elle appuya sur un ressort, un des tableaux s’effondra, démasqua tout un côté du mur, derrière lequel se révéla un salon magnifique de richesse
et d’éclat.
Nue, Lucie s’assit sur ses genoux, lui passa un bras autour du cou, lui baisota les lèvres et dit :
- Hébé servait les dieux, je te servirai avec Yvonne, mon cher sultan, que veux-tu manger ?
- De ce pâté, fondu sur tes lèvres.
- Yvonne, apporte une assiette, il y a justement le morceau qui lui faut.
Debout devant le couple enlacé, Yvonne passa l’assiette à sa maîtresse : celle-ci porta un morceau du pâté à ses lèvres, l’approcha des lèvres d’Émile qui s’amusa à le happer et à le manger lentement, tout en pelotant les fesses de la soubrette que Lucie avait placées à portée de sa main.
La valse continuait, et tout à coup le mouvement se précipita, se fit entraînant, et dans le salon démasqué par l’effondrement du tableau, l’ombre d’un couple tourbillonna.
Émile regarda, haletant de passion sous les caresses de Lucie, dont les lèvres, dégarnies de pâté, ne quittaient plus les siennes, s’affolant sous les attouchements d’Yvonne agenouillée devant sa maîtresse pour lui caresser par dessous sa virilité qui s’agitait : il tressaillit, Lucie avait appuyé la tête sur son épaule, lui frôlant légèrement la poitrine de la pointe de ses seins ; il trembla de fièvre et de délire, à la contemplation de ce corps de déesse, dont les courbes couraient en ligne de feu sous ses regards, il distingua le couple qui valsait et poussa un cri de stupeur.
- Lucette, Lucette !
Un homme et une femme nus, entrelacés, dansaient dans le salon découvert, la femme d’une beauté aussi éclatante que celle de Lucie, à qui elle ressemblait d’une façon frappante, sous ses cheveux d’un brun ardent. Ils dansaient et ils se becquetaient, ils dansaient et leurs mains couraient aux attouchements licencieux, et elle, l’impitoyable sirène, se détachant un instant, tourna, gracieuse, devant son cavalier, comme Salomé devant Hérode, lui souriant, le conviant à la posséder par des signes non équivoques.
Dans ses bras, il tenait serrée et mourante Lucie, qui l’avait attiré sur le tapis ; en bons désordonnés, ils ressautaient dans l’ivresse des spasmes, la moitié du corps enfoui sous la table : sur leur croupe, alternativement s’élevant l’une au dessus de l’autre, par les déplacements occasionnés dans leurs soubresauts, Yvonne accroupie prodiguait ses plus délectables suçons, et, la rage sexuelle ne se calmant pas à la possession accomplie, un nouvel élan renaissait qui ressoudait les chairs, et replongeait le couple dans le rut.
Il était de taille à lutter ! Émile d’une force peu commune, sentait sa vigueur se décupler par l’inouï qui se déroulait autour de lui et par l’extraordinaire femme qui l’entraînait à des ébats insoupçonnables. À peine leurs bras se desserraient-ils, qu’elle
l’enroulait de son corps comme un véritable serpent, le surexcitait des contorsions de son buste et de ses hanches, le reprenait sur son coeur et murmurait :
- Encore, encore, tu n’es pas las, et si tu doutes de toi, baise mon sang dans le tien, aspire mon souffle imprégné du tien, nos corps sont purs, suce-moi de même que je te suce, et tes nerfs de nouveaux durcis nous emporteront dans l’au-delà, ah, ah, tu m’as comprise.
Agile à les suivre dans leurs fantaisies, Yvonne intervenait, se glissait entre eux, aidait à réparer leur désordre par ses caresses, ses coups de langue, et recevait en récompense des attouchements, des fougueuses sucées des deux jouteurs, s’unissant encore sur son corps pour y pomper des éléments de luxurieusefolie.
De temps en temps on se redressait, on se remettait à table, on mangeait à trois maintenant, Yvonne ayant ajouté son couvert, on buvait du champagne, et Émile se jetant sur les genoux, rampait comme une bête fauve autour des deux femmes debout et enlacées sur sa demande, les contemplait, les adorait, les baisait, manipulait leurs fesses, ne sachant auxquelles décerner le prix de beauté, les dévorait de feuilles de roses.
Le tableau était remonté à sa place, le salon où évoluait le couple de valseurs avait disparu, la musique ne s’entendait plus.
Comment se trouva-t-il sur le lit, couché entre les deux femmes, à quel moment précis se termina cette épopée amoureuse, quelle heure sonnait-il lorsqu’il s’endormit ? Il y a de ces ivresses voluptueuses où le souvenir disparaît, comme dans celles procurées par les vins.
Émile se réveilla dans sa chambre, chez lui.

11 décembre 2010

Des bouts d'elles

a

b

d

c

11 décembre 2010

Déclaration

Revenons au bon Pierre Louÿs, une valeur sûre en matière de textes érotiques... Ce textes est l'un des douze douzains des "Dialogues des masturbées". Pas de doute que j'en publierai d'autres.

a- Alice, puisque je suis saoule, j’aime autant te dire tout. J’ai un béguin pour toi.
- Voyez-vous ça ! Zizi qui devient gousse !
- Non, j’aime pas les autres filles ; mais toi, quand je t’embrasse, ça me fait mouiller. Et le soir quand je me branle, c’est à toi que je pense.
- Faut-il que tu sois paf pour dire des choses pareilles.
- Serre pas les cuisses, dis ? laisse-moi te peloter.
- Quoi ? Tu sais bien ce que c’est qu’un chat. J’en ai un comme toi. Ça n’a rien de curieux.
- Si. Laisse… Je suis saoule, il faut me laisser faire. Oh ! tes poils sont doux comme de la soie… Mais dis donc… tu mouilles aussi…
- Tiens ! tu me fourres deux doigts dans le cul, je serais rien froide si je ne mouillais pas.
- Oh ! dis ! tu veux bien que je te branle ? J’ai envie de te faire jouir… Embrasse-moi… Ta langue dans ma bouche pour que je sente bien quand ça viendra… oui, oui, branle-moi aussi, mon Alice… Ha !… ha !… ha !…
- Petite putain, tu m’as fait bien jouir. Viens chez maman. On couchera nous deux.

10 décembre 2010

Bientôt Noël

Bientôt Noël !
Je me demandais comment marquer ce jour sur mon blog.

Panne d'imagination. Flemme d'écrire.
Alors j'ai eu une idée.
Et si vous écriviez un conte ou une histoire de Noël ! ?...
Avec une dose d'érotisme ! Evidemment !
Je la publierais avec plaisir.
Alors, à vos plumes. Je vous attends...


a

10 décembre 2010

Jeunesse ! Ah, jeunesse !...

abdc

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 > >>
Publicité