Un nouveau texte que m'envoie Valérie. Plein de sensualité et qui ne me laisse pas de marbre ! Merci à toi, chère Valérie. Et vous autre, n'hésitez pas. Que suscite en vous la lecture de ces textes ? Dîtes-le moi. Vous me lisez, j'aimerais vous lire... si vous le voulez.
Il est tard, trop tard. Je devrais aller dormir. Mais non je ne peux pas, un vague désir me retient ici. Dans le noir face à mon écran, je surfe en attendant que le sommeil me gagne. Et je tombe sur toi, par hasard. Enfin sur toi… Plus justement sur tes mots. Tes mots tendres et coquins, tes mots amoureux et espiègles. Une légère pudeur me fait d’abord survoler ces quelques lignes, puis poussée par la curiosité et un brin d’audace, je te lis. Je lis chaque mot, chaque phrase avec intensité, avec une ardeur plus forte à chaque instant.
Ardeur qui rime alors avec douleur. Mais une douleur ô combien agréable, dans mon bas ventre, dans ma gorge… J’ai une envie irrésistible de jouir, mes cuisses me brûlent, mon sexe déjà palpite. Je ne porte qu’une chemise, ouverte sur mon buste tendu, je regarde mes seins et l’effet de cette lecture est bien visible. Mes tétons pointent fièrement, je voudrais sentir la bouche d’un homme s’en délecter, tout comme dans le texte qui défile sous mes yeux…
Je ne peux résister plus longtemps, ma main droite glisse vers mon son sein gauche, l’enveloppe, le pèse, en mesure la rondeur, je souligne le galbe de ma poitrine généreuse, mes doigts pianotent une musique érotique sur ma peau frissonnante de désir, ce téton, mon téton, durcit par les mots que me renvoient l’écran se laisse câliner entre mon pouce et mon index… J’entends soudain mon sein droit appeler à l’aide, se sentant délaissé. J’oublie alors toute sagesse et mes deux exploratrices, sensuelles et habiles se mettent à danser, au rythme de tes phrases, sur ma féminité. Dans un élan toujours plus grand, mon ventre se trouve à son tour inondé par mes caresses, puis c’est au tour de mes cuisses d’être submergées par mes deux paumes, par mes dix doigts… Mes cuisses qui en cet instant sont encore serrées… Que c’est dur, je lutte, par jeu, mais comme cela est difficile… Ca y’est, je craque, mes deux jambes s’éloignent l’une de l’autre, je sens comme un léger voile d’air frais sur mon sexe déjà bien ouvert, je brûle, il brûle, il crie, il me supplie de venir l’apaiser… Et ma respiration, se mêle à l’excitation, tes histoires s’ancrent en moi, tes histoires en osmoses avec mes caresses vont me faire jouir… D’un doigt encore timide j’effleure le chaud contour de mon sexe, plus je me rapproche des points sensibles, plus la température monte, un délice… J’abandonne ces lèvres pour me consacrer à mon petit bouton déjà parfaitement fleurit, dur et tellement sensible, de faibles pressions de mon index suffisent à me faire jouir… Un délice, mais quelle frustration, jouir si vite… Quel hasard aussi, mon orgasme survient au dernier mot de la page.
A peine le temps pour moi de cliquer sur la page numéro deux, et de recommencer la lecture, que je comprends que mon désir et mon envie sont encore présents dans mon corps… Me voilà donc repartie en quête de plaisir charnel, mes mains retrouvent sans difficulté aucune, le chemin de l’humidité, le chemin de l’intime plaisir, des caresses, des effleurements, des palpations, mes fouilleuses s’insinuent partout, dans les moindres recoins, dans des puits sensibles, dans des grottes secrètes… Je me pénètre d’un doigt, puis de deux, je vais et je viens dans mon propre plaisir, j’avoue ne plus pouvoir suivre tes mots, mes yeux se ferment, je renverse ma tête en arrière, je raconte ma propre aventure, je respire fort, pourvu que personne ne m’entende… Je vais et je viens, encore, un peu plus vite, un peu plus loin, mes doigts glissent si bien… J’agace, je titille, je triture ce bourgeon surdimensionné par le plaisir… Quelle intensité, quelle férocité dans mes caresses, je suis prête, je vais venir, pour moi, rien que pour moi, c’est mon orgasme, je me l’offre… J’y suis, le corps tendu, le corps crispé, les spasmes m’envahissent, toute mon énergie, toutes mes sensations se sont données rendez-vous dans mon ventre… Je ne suis plus là… Le souffle coupé, je m’abandonne…