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Le Démon de Midi

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21 décembre 2018

Le Week-end initiatique de Léa. Partie 1/7

Vendredi soir

 

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Gare du Nord, à l'entrée du quai 9, elle est là depuis presque une demi-heure. Dans la position et la tenue que Wilfried lui a demandées dans son dernier mail. Elle n'avait pas osé protester et s'était lancée à l'eau, la gorge un peu serrée, un nœud dans l'estomac... Elle aurait pu dire non et mettre un terme à ce long dialogue virtuel. Mais en même temps, elle l'avait voulu, elle lui avait tendu la perche... Elle avait envie de vivre cette expérience. Elle avait envie de vivre autre chose. La voilà au pied du mur. 

Léa est une jolie jeune femme de 28 ans. Plutôt grande, fine avec de belles formes. Elle est fière de son corps, de ses seins bien fermes, de ses fesses rondes et fermes également, de ses longues cuisses fines mais musclées... Elle l'entretient ce corps, passe du temps devant la glace à coiffer sa longue chevelure brune, à s'épiler le plus parfaitement possible sous les bras et autour du sexe. Et régulièrement, 2 ou 3 fois par semaine, elle fait un footing autour du Vieux Port et dans les jardins du Pharo, à Marseille, sa ville où elle habite depuis sa plus tendre enfance. Le soleil méridional lui a donné un joli teint bronzé. Dès les beaux jours, elle passe tous les soirs sur la plage.

Elle vit seule, ne voulant pas s'aliéner avec un homme ou une femme. Elle veut rester libre. Et elle en profite à plein ne se privant pas de quelques aventures avec des hommes et parfois avec des femmes. Elle aime jouir de son corps et quand, pour un soir, elle ne trouve pas chaussure à son pied, elle sait se débrouiller seule.

Depuis quelques mois, cela lui arrive de plus en plus souvent de se retrouver seule. Elle a commencé à en avoir assez de ces hommes qui cherchent essentiellement à tirer leur propre jouissance de son corps à elle. Elle cherche autre chose, veut pousser ses limites plus loin, sortir d'une espèce de routine... C'est pour cela qu'elle s'est inscrite il y a 6 mois sur un site de rencontre. Et assez vite, elle est entrée en lien avec Wilfried. Petit à petit la confiance s'est établie entre eux... Chaque jour, ils se sont envoyé au moins un message... Mais toujours, il a voulu garder une certaine distance, l'appelle Mademoiselle malgré ses demandes pour qu'il l'appelle Léa, et il a toujours refusé le "tu" entre eux...

Elle lui parle de son  travail qui la passionne mais surtout de ses aventures et de ses insatisfactions sexuelles,... De lui, elle ne sait pas grand-chose. Il se dit artiste et a presque 50 ans. Plus de 20 ans de plus qu'elle, ce qui ne leur déplait pas, ni à lui, ni à elle. Il parle de ses soirées libertines et beaucoup des femmes qu'il a eues comme soumises... Cela a ouvert des horizons nouveaux à Léa qui le lui a dit... Elle avait envie d'essayer la soumission. Ils ont commencé à parler de se rencontrer... Mais il y avait la distance et le manque de disponibilité de Léa très prise par son travail dans un cabinet d'architectes.

Dernièrement, un des projets qu'elle a proposé pour la reconstruction d'un quartier a été retenu. Alors, généreusement, son  patron lui a accordé un long week-end du jeudi soir au mardi matin.

C'est ainsi qu'elle se retrouve ce vendredi de début juillet en milieu d'après-midi là où Wilfried lui a donné rendez-vous. A l'entrée du quai 9. Et elle a scrupuleusement respecté les consignes : elle n'a aucun bagage sinon un petit sac à main ; elle porte une robe légère à fines bretelles et lui arrivant à mi-cuisses. Boutonnée devant mais, toujours selon les consignes, les boutons du hauts, jusque sous les seins, ne sont pas attachés. En arrivant à la gare du Nord, toujours comme demandé, elle est passée par les toilettes pour enlever soutien-gorge et petite culotte qu'elle a fourrés dans son sac. Elle attend debout, les jambes légèrement écartées, les mains derrière le dos...

Elle attend depuis une demi-heure et commence sérieusement à se demander si elle n'a pas été manipulée... Et s'il ne venait pas ? Et si depuis le début il s'était moqué d'elle ? Peut-être l'observe-t-il depuis un moment... Elle cherche à deviner qui ce peut être en scrutant les hommes... Il y a tant d'hommes qui la regardent ! C'est vrai que dans cette tenue et dans cette attitude, elle ne peut que provoquer leurs regards concupiscents !...

Son téléphone sonne. Elle hésite et finit par le prendre. " Numéro inconnu" dit le cadran. Elle décroche.
- Bonjour Mademoiselle.
- Bon... Bonjour Monsieur...
Cette voix. Grave, chaleureuse, presqu'enjouée... Enfin ! Un signe de lui...
- Voilà un moment que je vous observe. Je ne suis pas déçu !
Elle regarde autour d'elle qui ce peut être.
- Ne cherchez pas, vous ne me verriez pas là où je suis. Ecoutez-moi bien... Vous allez vous rendre au 20 rue Lafayette. C'est à 5 minutes d'ici. Vous demanderez votre chemin. Vous monterez tout en haut. Là, vous verrez un couloir sur votre droite. Vous irez tout au fond, vous ouvrirez la porte qui est là. Vous rentrerez dans une grande chambre. Sur le lit, vous trouverez un bandeau. Vous vous en couvrirez les yeux. Et vous vous planterez au milieu de la pièce, devant le fauteuil, dans la même position que maintenant. Vous avez bien compris ?
- Ou... oui, je crois...
- Et bien, allez-y. Je vous y rejoins.
Et il raccroche.

Léa a trouvé sans trop de difficultés le lieu de rendez-vous. Elle a trouvé le bandeau mais avant de se le mettre, elle a regardé la chambre occupée essentiellement par un grand lit dont le drap de dessus et la couverture étaient repliés au pied. Face au lit, légèrement de biais, dans un coin, sous la fenêtre, un gros fauteuil en cuir. A côté, une commode. C'est tout. Un sol recouvert d'une épaisse moquette. Dans le fond, une porte ouverte sur une salle de bain dont elle aperçoit une grande douche vitrée. Mais elle devine tout de suite une pièce consacrée aux plaisirs de l'amour. Sur les murs, toute une série de photos, d'estampes, de gravures montrant des hommes et des femmes nus, des couples hétéros ou homos enlacés, des scènes d'orgies... Et sur les murs face au lit et face à la fenêtre des grands miroirs de même que, et cela émoustille encore davantage Léa, sur le plafond. Elle a toujours eu envie de se regarder faire l'amour...

Mais elle ne prend pas le temps de regarder davantage. Elle veut, elle doit être prête quand Wilfried arrivera. Dans 30 secondes ou dans... une heure, elle l'ignore !
Elle se positionne donc face au fauteuil, écarte les jambes et s'attache solidement le bandeau. Elle met ses mains derrière le dos et commence l'attente...

Elle n'attend pas plus de 10 minutes. La porte s'ouvre et elle sent quelqu'un rentrer dans la pièce. Elle sent aussi, et cela l'inquiète un peu, qu'il n'est pas seul... Pas un mot n'est dit. Elle entend ce quelqu'un s'asseoir dans le fauteuil face à elle. Elle n'entend rien de l'autre personne. Se serait-elle trompée? Serait-il seul ? Un long silence. Elle se sent observée...

- Tournez-vous !
Elle se retourne. Nouveau silence.

- Vous m'avez dit que vous faisiez du sport. Vous êtes donc souple, n'est-ce pas... Alors, en gardant les jambes tendues et écartées, prenez vos chevilles dans vos mains...
Elle s'exécute... Elle sent le bas de sa robe qui remonte jusque sous ses fesses. Elle sait que du fond de son fauteuil, l'homme a une vue majestueuse sur ses fesses et sur son sexe... Cela l'excite de s'exhiber ainsi face à cet inconnu qui ne l'est pas tant que ça...

- On peut encore tout arrêter. Après il sera trop tard. Vous êtes toujours décidée à aller au bout de cette expérience sexuelle ? A me livrer votre corps, à en faire ce que bon me semble ? Je ne vous ferai pas souffrir et vous en tirerez même d'énormes plaisirs... Mais il vous faudra subir quelques humiliations, il vous faudra surmonter votre honte, certaines de vos réticences... Etes-vous toujours d'accord...

- Oui...
- Pardon ? Oui qui ?
- Oui, Monsieur.
- Parfait. Je n'en attendais pas moins de vous. Redressez-vous et retournez-vous vers moi... Bien... Enlevez votre robe...
Ce qu'elle fait avec une certaine appréhension. Elle ne peut retenir un léger frisson. Pourtant, il ne fait pas froid. Et elle se sent même rougir...
- Approchez... Voilà... Jambes écartées..

Elle entend Wilfried se redresser sur son siège... Et voilà le premier contact physique. Une main se saisit d'une fesse qu'elle commence à pétrir doucement... L'autre se pose sur sa cuisse. Ces mains sont massives mais douces aussi. Rien de brutal dans ce geste de possession...  La main sur la cuisse remonte doucement et sans aucun préalable un doigt pénètre son fourreau. Sans aucune difficulté... Mais elle ne peut retenir un petit cri à la fois de surprise... que de bien être... L'autre main, glisse le long du sillon, écarte les lobes et immédiatement, un doigt pénètre son anus... Nouveau petit cri cette fois de douleur... Elle veut retirer ce doigt inquisiteur et indiscret mais Wilfried la retient d'un "Tttttt – Ne bougez pas...

Les deux doigts s'agitent dans son intérieur, se rejoignent à travers la fine cloison... Le pouce de la main qui est devant trouve son clitoris qu'il fait doucement rouler...
Léa n'est pas insensible à ces caresses. Au contraire même. Elle sent une certaine jouissance monter. Sa respiration s'accélère. Elle se laisse aller. Ce n'est pas du tout désagréable de se laisser ainsi prendre en étant parfaitement passive... Elle s'abandonne... La jouissance monte... quand soudain Wilfried retire ses doigts...
- Bien Mademoiselle ! Vous êtes réceptive...

Nouveau silence... Wilfried se recale dans son fauteuil... Léa cherche à calmer sa respiration. Elle est déçue et presqu'en colère intérieurement. L'orgasme était si proche...
- A vous de jouer maintenant... Caressez-vous, masturbez-vous, faîtes-vous jouir vous-même... Vous vous masturbez souvent, n'est-ce pas ? Alors montrez-moi comment vous faites...

Léa est partagée entre dire sa colère, la honte de se masturber ainsi devant cet inconnu qu'elle n'a même pas vu encore et l'envie d'achever le travail que Wilfried a si bien commencé... Elle hésite. La situation lui semble grotesque : nue, jambes écartées, devant cet homme qui lui demande de se caresser. Mais après tout, elle l'a voulu, elle avait été prévenue qu'il lui faudrait dépasser des limites, surmonter des réticences...

Alors doucement elle glisse ses mains vers l'avant. Presque timidement, elle cherche d'un doigt son clitoris, écarte ses lèvres de son autre main... Délicatement, imperceptiblement, elle commence à se caresser... Mais elle éveille de nouveau son extrême sensibilité encore en alerte après les caresses de l'homme. Ses caresses, ses gestes deviennent plus précis. Elle se lâche, oublie là où elle est, en tire même un certain plaisir... Jouir. Elle veut jouir. Elle n'est plus tendue que vers cette jouissance qui ne tarde pas à monter... Elle se contorsionne, elle se caresse d'une main les seins, le ventre, les fesses tandis que l'autre s'agite à l'entrée de son puits d'amour... La tension monte. Un vertige la saisit. Elle manque tomber mais veut garder la position exigée, pour cela elle bande tous ses muscles. Enfin, elle jouit. Profondément. Intensément...
Léa se calme. Elle reprend conscience de la situation. Elle ne sait plus comment se mettre. Doit-elle remettre ses mains derrière le dos ? Peut-elle bouger ?...

Wilfried se lève, met son bras autour de ses épaules, se saisit de sa main qui s'est tant agitée et la lui fait porter à sa bouche, lui faisant lécher chacun de ses doigts chargés de sa cyprine... Puis il la serre contre lui, lui caresse tout le corps avec beaucoup de tendresse et de douceur... Enfin ! Léa apprécie cette étreinte. Elle sent le tissu d'une chemise, la toile du pantalon.

Doucement, la main posée sur sa fesse, Wilfried la dirige vers le lit...

- Allongez-vous au milieu du lit, prenez cet oreiller et placer le sous vos reins, et écartez bras et jambes...

Léa s'exécute, se demandant ce qui va lui arriver maintenant. Ce n'est donc pas fini ? Il ne lui enlève toujours pas le bandeau ? Elle ose le lui demander...

- Non. Pas encore, Mademoiselle. L'apprivoisement n'est pas encore terminé. Vous aurez tout le loisir de me voir après.

Elle l'entend ouvrir un tiroir de la commode sans doute. Puis il se saisit d'un pied qu'il attache avec un ruban ou un foulard au pied du lit. Puis c'est le tour de l'autre pied, puis d'une main puis de l'autre main. La voici écartelée, attachée sur le lit, le bassin soulevé par le coussin sous ses reins.

- A vous de jouer maintenant, Mademoiselle.

Léa se demande ce qu'il attend d'elle. A moi de jouer ? Que veut-il que je fasse ?...

Mais elle ne se pose pas longtemps la question. Elle sent un poids qui monte sur le lit. Ce n'est pas lui... Léa avait oublié qu'elle avait eu l'impression qu'une autre personne rentrait avec lui dans la chambre. Cette personne s'est faite très discrète jusqu'à maintenant.

Elle se met à califourchon sur le corps de Léa. Léa comprend qu'il s'agit d'une femme. Une femme fine, même. Elle sent le contact de ses jambes contre ses hanches... Deux mains se saisissent de ses seins, les caressent, les contournent, jouent avec les tétons... Les doigts sont fins, longs, doux,... Léa pousse un profond soupir de contentement. Elle est bien... Elle se livre entièrement aux doigts de cette femme... Qui est cette femme ? Comment est-elle ? Elle parierait qu'elle est plutôt jeune mais rien ne lui permet de l'affirmer...

Les mains continuent à caresser la poitrine de Léa puis glissent sur le côté, sur le ventre, remontent aux seins, poursuivent le long des bras... Pour se faire, la femme doit se pencher en avant et Léa sent son souffle sur son visage... Et les mains redescendent, légères... Puis remontent sur les seins. La femme descend son bassin. Elle se met à frotter son sexe ouvert par sa position contre le sommet du Mont de Vénus glabre de Léa qui en ressent l'humidité. Que cette caresse est douce, agréable... Elle donne des coups de hanches pour renforcer le contact...
Au bout d'un temps, la douce inconnue change de position et s'agenouille entre les jambes ouvertes de Léa. Elle enveloppe une cuisse de ses deux mains, la caresse longuement du genou à l'aine, se gardant bien d'effleurer le sexe béant de Léa. Puis elles passent doucement sur l'autre cuisse l'une passant au ras des fesses, l'autre sur le pubis et longuement elles caressent, vont et viennent de haut en bas... Léa frissonne de plaisir... et d'envie. Elle voudrait tant que ses mains se posent sur son sexe, jouent avec son clitoris, que ses doigts la pénètrent... Mais la femme joue de ne pas lui procurer tout de suite ce plaisir attendu... Maintenant, elle a posé ses deux mains sur les deux aines. Les pouces descendent le long du pli entre le périnée et le haut de la cuisse puis reviennent en haut juste au début de la fente... Léa donne des coups de reins pour accentuer le contact mais la femme retire ses mains pour les reposer...

Léa suinte de désir. Elle s'agace de devoir tant attendre. Un véritable supplice..

La femme se glisse à plat ventre... Léa sent maintenant son souffle sur son sexe... Souffle que la tortionnaire dirige vers son bouton magique... Et elle donne un léger coup de langue du bas en haut du sexe, si léger comme une plume... Léa geint... Encore... Mais la femme le lui refuse. Elle se redresse, colle son genou contre l'antre ouverte et se penche vers le visage de Léa. Ses seins effleurent les siens. Elle colle ses lèvres aux lèvres de Léa qui ouvre la bouche pour l'accueillir... La langue pénètre, les langues s'emmêlent. Léa voudrait prendre cette femme par le cou, la serrer contre elle, accentuer cette pression entre leurs seins... Mais elle ne peut que donner des coups de reins, appuyer du mieux qu'elle peut son sexe contre le genou...

La femme change de nouveau de position... Elle se met tête-bêche, son propre sexe à hauteur du visage de Léa qui redresse la tête, essaie de plonger, en aveugle, sa langue dans le con offert à elle. Elle sent son odeur, arrive à tirer du bout de la langue une goutte de la liqueur...

La femme glisse ses mains sous les fesses et plonge la tête entre les cuisses de Léa... Et, enfin, elle consent à créer le contact avec le sexe dégoulinant de désir... Entre ses lèvres, elle pince le clito, la langue pénètre les muqueuses, fouaille, va et vient...
Léa se raidit et jouit intensément sous la caresse...

- C'est bien Mesdemoiselles. Laissons Mademoiselle Léa reprendre ses esprits et venez chercher votre récompense...

La femme descend du lit... Léa est frustrée de ne rien voir, de ne pas voir le visage de cette femme qui lui a procuré un tel plaisir... Son souffle se calme mais en face du lit, vers le fauteuil, elle entend la femme qui elle, respire de plus en plus fort, geint... Wilfried l'a t'il pénétrée ? Font-ils l'amour... Elle n'entend rien venant de Wilfried sinon le craquement en rythme du cuir... Ou bien alors il la masturbe...
Rapidement, la femme pousse des petits cris plaintifs... Puis un énorme soupir... Elle jouit... Longuement...

- Alors ?

- Merci, Monsieur, lâche la femme dans un souffle encore en pleine extase...

Léa entend le fauteuil qui grince davantage. Wilfried se lève. Elle sent un poids monter sur le lit, Wilfried se glisse entre ses deux cuisses ouvertes, se tient dressé sur ses deux bras de part et d'autre du corps le Léa. Elle se rend compte que maintenant il est nu. Et sans plus de préliminaires, il enfonce son sexe au plus profond de son con. Léa pousse un petit cri de surprise... et de nouveau plaisir. Il commence ses mouvements de va et vient variant l'amplitude de ses mouvements, le rythme... Une nouvelle fois, Léa sent le plaisir monter, le vertige la prendre... La respiration de Wilfried devient aussi plus forte, plus rapide... Elle sent le sexe gonfler en elle, elle serre ses muqueuses comme pour le retenir... Wilfried pousse un râle et elle sent un premier jet puissant au fond d'elle... Alors elle est de nouveau prise dans la tourmente et ils jouissent ensemble...

Lorsque c'est terminé, il reste un long moment en elle encore, toujours dressé sur ses bras comme pour ne pas l'écraser... Mais pas un mot, pas un baiser... Au bout d'un temps, il finit par dire :

- J'attends !...
Léa ne sait quoi dire, quoi faire. Et elle repense à ce "merci" dit par la femme tout à l'heure après sa jouissance.

- Merci Monsieur !
- Bien !

Il se retire et descend du lit. Aux bruits que Léa entend, elle comprend qu'il est en train de se rhabiller. Puis elle l'entend  aller vers la porte, l'ouvrir.

- Vous pouvez la libérer maintenant. Vous lui enlevez son bandeau, vous vous douchez et je vous attends en bas dans une heure
- Bien Monsieur.

Et la porte se referme... Des mains délivrent un pied, puis l'autre. La femme va à la tête du lit, libère une main. Comme si elle le faisait exprès, elle fait prend le temps de faire le tour du lit pour libérer l'autre main. Léa fait le geste d'ôter son bandeau. Doucement, la femme retient son geste.

- Non, laisse-moi faire.
Léa aime ce tutoiement... Mais elle a hâte de voir le visage de cette femme. Celle-ci monte sur le lit, se remet à califourchon au-dessus du corps et joint de nouveau ses lèvres aux lèvres de Léa... Elles s'embrassent intensément et cette fois, même si elle ne la voit pas encore, Léa peut prendre ce corps contre le sien... Elle le serre, le caresse. Elle caresse les seins, des seins pas trop gros, en forme de poires, bien fermes... Presque des seins d'adolescente... Ses mains glissent sur le dos... Les côtes sont palpables... Elle atteint les fesses bien rondes, bien fermes elles aussi...
Tout à coup, le bandeau est enlevé...  Et elle la voit. En fait une très jeune fille, 18-19 ans au grand maximum. Un visage d'ange sous ses cheveux noirs coupés courts à la garçonne...

Elle la fait rouler sur le côté. Elles se font face, jambes emmêlées, bras autour des corps. Seins contre seins. Cuisses contre pubis... Les mains glissent sur le corps de l'autre... Leurs lèvres se rejoignent de nouveau...

Ce n'est pas la première fois que Léa se retrouve dans cette position avec une autre femme. Elle a eu plusieurs expériences lesbiennes... Mais elle n'a jamais serré contre elle un corps aussi jeune. Et elle repense au plaisir que cette jeune fille lui a offert tout à l'heure avec beaucoup de savoir-faire.

La jeune femme fait s'allonger Léa, lui fait écarter légèrement les jambes. Sa main glisse sur le ventre, le pubis et les doigts plongent dans le con de Léa... Ils se chargent du sperme que Wilfried a laissé tout à l'heure, ressortent. Elle porte ses doigts à sa bouche et les lèche et suce, un par un, avec délectation. Elle les replonge dans le sexe ouvert et dégoulinant du mélange de sperme et cyprine et cette fois, les offre à la bouche de Léa...

- Mais qui es-tu ?
- Je m'appelle Anne. Je suis soumise à Wilfried depuis plusieurs mois...
- Et... Et tu aimes ? Il est comment cet homme que je n'ai toujours pas vu ?
- Oui, j'aime. Surtout avec lui. Il est gentil, tendre, attentionné... Il me laisse libre de partir quand je veux. Tu verras ! Tu auras beaucoup de plaisir avec lui. Mais il faudra que tu te lâches, que tu oses abandonner toute résistance. Que tu goûtes l'instant en surpassant la honte ou la gêne... Et alors, tu verras, c'est sublime !
- Abandonner toute résistance ?
- Oui, il va te mettre dans des situations qui ne sont pas ordinaires, dans des situations auxquelles on n'est pas habituées et qui ne sont pas habituelles dans la vraie vie. Par exemple, te retrouver nue au milieu de pleins de gens habillés que tu ne connais pas... Mais il fait cela avec beaucoup de bienveillance et de respect... Si tu es là, c'est que tu as accepté, désiré vivre cela même si tu ne sais pas tout. Alors, fais-lui confiance et laisse-toi aller. Tu ne le regretteras pas...
Tout en parlant, elles se caressent mutuellement, s'embrassent, se regardent dans les yeux...

Léa glisse sa main vers le sexe d'Anne et commence à la masturber. Anne se laisse faire un temps, ferme les yeux pour goûter l'instant... Mais soudain, elle repousse doucement la main de Léa...

- Il faut qu'on aille se doucher. Il nous attend.
- Qu'est-ce qui va se passer maintenant ?
- je ne peux pas te le dire. Je ne sais pas. Je devine mais n'ai pas le droit de te le dire...
- Ah bon ! Il faut l'appeler Monsieur. Appelle-le Monsieur. Et surtout, retiens bien, fais ce qu'il te demande, sans protester. Ne prends aucune initiative même si tu en as envie. Ne parle pas s'il ne te le demande pas... Et tout ira bien. Souviens-toi bien...

Elles sortent de la douche, s'essuient, se recoiffent... Sous le jet, elles se sont savonnées mutuellement, caressées et offert quelques frissons de plaisir... Léa aurait voulu plus mais Anne l'a retenue...

- Non pas maintenant. Il faut descendre. Il nous attend. Et ne t'inquiète pas, tu vas avoir ta dose de plaisir et de jouissance. La soirée et le week-end ne font que commencer...

Léa revient dans la chambre et cherche sa robe

- Il l'a prise comme il a pris mes vêtements.
- Mais... Il faut qu'on descende toutes nues ? Ça va pas !... Je veux m'habiller...
- C'est ainsi... Lâche-toi... Laisse tomber toute résistance... Allez, viens...
- Mais si on rencontre du monde ?
- Viens...

Elles sortent dans le couloir. Anne est très décontractée. Marcher ainsi nue semble ne pas la gêner. Pour Léa c'est beaucoup plus difficile. Comme si cela la protégeait, elle met une main sur son sexe et l'autre sur ses fesses. Elle voudrait courir, que ça aille vite. Mais Anne marche très posément, souriant de voir l'inquiétude de Léa...

Elles descendent deux étages, se retrouvent devant une porte. Anne sonne deux petits coups et ouvre la porte...

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19 décembre 2018

Docteur Jekyll et Miss Hyde

Réédition

Je publie aujourd'hui une nouvelle Nouvelle que j'ai écrite. Pas si nouvelle que ça puisqu'elle a été déjà publiée chez Irina. Allez lire d'autres de ces nouvelles dans ma rubrique : "Mes nouvelles érotiques".  
Et je vous invite à lire mes autres textes dans les différentes catégories : "En forme de poèmes", "Fantasme ou réalité", "Feuilleton", parfois écrits à 4 mains, etc...
Bonne lecture. Et n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

Cédric commence à en avoir marre cette réunion, de ce soi-disant séminaire pour rapprocher les deux équipes de travail, celle de Paris et celle de Toulouse. Il est arrivé ce matin de Paris avec quelques collègues pour se retrouver dans cette salle, enfermé, à écouter des verbiages, des gens qui s'écoutent parler pleins de leur pédanterie et jouant aux petits chefs qui savent tout. Ils sont une petite vingtaine autour de la grande table. Il fait chaud… Vivement que ça se termine…
Mais le problème c'est que quand ce sera terminé, ce ne sera pas terminé ! La patron, avec l'idée de nouer des liens forts entre ceux des deux villes, a décidé que ceux de Paris seraient hébergés par ceux de Toulouse. Demain, matinée libre et train du retour à 13h ! A chacun d'user de sa matinée comme il l'entend… Et les hébergements ont été tirés au sort. Et il a fallu qu'il tombe sur Maria ! La plus chiante assurément de toute la réunion ! Pète sec, coupant la parole à ses collègues, dans son tailleur strict et avec son chignon et ses lunettes à grosse écailles… Une mal baisée, certainement. Ce soir ça va être tisane et discours sur l'entreprise qu'on doit aimer, pour qui on doit tout donner, sans compter…
Il aurait préféré tomber sur la petite Emilie, toute mignonne de pas plus 25 ans, toute pétillante de malice… Ou bien la belle Sarah avec son jean qui moule si bellement son petit cul… Ou celle-là en mini jupe qui montre ses belles longues jambes et dont le haut laisse voir le piercing qu'elle a dans le nombril… Ou bien même -il serait prêt à tout pour éviter Maria- le jeune Jérôme. Cédric aime les femmes, assurément, mais les petits minets comme Jérôme ne le laisse pas indifférent… OK, on n'est pas là pour baiser et que ce soit avec l'une ou l'autre, il y a guère de chance que la journée se termine en galipettes pour quiconque mais autant passer la soirée et la matinée du lendemain avec quelqu'un qui ne soit pas totalement antipathique… Et Maria lui est franchement antipathique.
 
Enfin. La réunion se termine. Le patron lève la séance, souhaite une belle soirée et donne rendez-vous à Matabiau à 13h15 demain. Il s'en fout lui, c'est lui qui est tombé sur Sarah… Par contre c'est elle qui semble un peu désemparée. Se retrouver avec le patron, pas très bel homme, la soixantaine, gros bide en avant… ne semble pas lui faire grand plaisir.
Maria s'approche de Cédric et le prend d'autorité par le bras.
- Allez Cédric, on y va ! On a de la route à faire et je veux éviter les embouteillages…
- Bonne soirée, Cédric ! A demain !
Ca, ce sont ses collègues qui se moquent de lui et qui ne l'envient pas du tout…
 
- Tous des cons !
- Qui ça ?
- Mes collègues… Aucune conscience professionnelle ! Ils s'en foutent du boulot !…
- Ils ont l'air pourtant sympas et dynamiques et parfois ils ont de bonnes...
- Ca ne suffit pas !
Et patati, et patata… Cédric préfère se taire se contentant d'un oui ou non quand une question est posée. De toutes façons elle n'écouterait pas ses réponses. Et il serre les fesses : elle conduit comme elle parle, donnant des coups de volants brusques, klaxonnant dès qu'il y a une voiture qui ne fait pas ce qu'elle voudrait…
Il la regarde du coin de l’œil… Son tailleurs lui monte à mi-cuisses. Les jambes gainées dans des collants noirs. De jolies jambes, d'ailleurs… Mais inutile de fantasmer dessus ! Putain ! Qu'est ce qu'il va s'em… ! Vivement demain midi, tant pis.
 
Enfin ils s'arrêtent devant un immeuble, une résidence plutôt cossue de la banlieue. Dans l'ascenseur qui les monte au 5ème, ils n'osent pas se regarder et ne disent mots. Elle ouvre un appartement…
- Suivez moi, je vais vous montrer votre chambre. Voilà ! C'est ici.
La chambre semble bien confortable, meublée et décorée avec goût. Il aurait imaginé quelque chose de plus strict…
- Et voilà votre salle de bain personnelle attenante à la chambre. Vous pouvez prendre une douche si vous voulez. Mettez-vous à l'aise. Faites comme chez vous. Moi je vais me mettre à l'aise. Et je vous préviens, il me faut du temps pour faire le vide après une journée comme ça avec tous ces abrutis. On se retrouve au salon !
Et elle sort en claquant presque la porte derrière elle.
 
Cédric se retrouve seul. Il s'assoit au bord du lit avec le moral dans les chaussettes… Lui qui rêvaient de visiter le Ville rose. C'est la première fois qu'il vient à Toulouse. Et manger un vrai cassoulet…
Soudain, il a une idée. Il va imaginer une grosse migraine pour écourter la soirée et traîner demain matin dans sa chambre. Il a avec lui un bon bouquin et sa musique préférée sur sa tablette… Oui, c'est cela qu'il va faire.
D'abord une bonne douche. Rasséréné, il commence à se déshabiller…
Nu, il se regarde dans le grand miroir dans la salle de bain… Il palpe son sexe et sa pensée part vers la belle Sarah qui doit s'emmerder ferme avec le patron, vers la petite Emilie et le jeune Jérôme qui, tout compte fait, doit bien être homo… Son sexe, sous ses caresses et ses pensées, prend du volume, se développe, se redresse… Non, il ne va quand même pas se branler là, maintenant…
Il file sous la douche…
Une fois sec, il se demande comment s'habiller… "Mettez vous à l'aise" qu'elle disait… "Faites comme chez vous". Chez lui, il resterait nu. Il aime ça être nu. Il en est bien sûr hors de question. Il a bien amené un petit short et un débardeur pour le cas où. Mais inutile d'y penser non plus. Il enfile un shorty propre, son pantalon, une chemise propre qu'il ne rentre pas dans le pantalon et il reste pieds nus… C'est soft mais ça va sans doute la choquer quand même. Tant pis ! De toute façon il va réintégrer sa chambre rapidement, avec sa migraine !
 
Il rejoint le salon et s'assoit sur le canapé. Il regarde autour de lui la décoration. Plutôt sympa. Ca ne correspond pas à la femme qui habite là… Comment une femme aussi sèche, aussi imbue de sa personne, semblant aussi puritaine peut-elle aimer cette gravure représentant un couple nu, enlacé ? Et ce bric à brac d'objets récupérés dans des brocantes, sans doute… Et ces statuettes africaines aux sexes, aux fesses, aux seins aussi proéminents…
Un album photos est posé sur la table basse devant lui… Distraitement, il l'ouvre… Sur la première page, un portait pleine page en noir et blanc de Maria. Avec son chignon, ses lunettes… Et semblant porter une robe légère dont on ne voit que les fines bretelles. Tiens, elle peut se relâcher un peu donc ? Sur la photo suivante, une bretelle a glissé dénudant entièrement l'épaule… Sur la suivante un sein est apparent... Diantre ! Cédric devient soudainement plus intéressé… Sur la suivante, elle est torse nu, les cheveux dénoués, sans ses lunettes… Mais c'est qu'elle devient désirable, la caporale ! Ses deux seins, en gros plan maintenant, arrogants, les pointes dressés…
Cédric continue à tourner les pages, allant de surprise en surprise… Elle fait devant l'objectif à un véritable strip-tease… Debout ne portant plus qu'un string… En connaisseur et amateur des belles femmes, il admire la finesse et la longueur de ses jambes, l'arrondie de ses hanches, le ventre plat… Puis ses fesses. Magnifiques… Entièrement nue, de dos, de face, de profil… Cédric bande. Il la veut ! Sur les dernières photos, elle se masturbe. Qu'une femme aussi stricte s'offre du plaisir, c'est sans doute normal, une nécessité même… Mais le faire devant l'objectif d'un appareil photo… Il ne comprend plus.
 
Il repose l'album sur la table juste avant qu'elle rentre dans la pièce. Elle porte la même petite robe qu'elle avait sur les photos, du moins les premières… les cheveux relâchés. Sans ses lunettes. Le sexe déjà dressé de Cédric palpite…
- Vous êtes complètement transformée ! Bravo ! ose t'il…
- D'abord, maintenant on se dit "tu" et on s'interdit de parler boulot. Et sinon, oui, j'aime être à l'aise quand je rentre du boulot. Et pour tout te dire, si tu n'avais pas été là, je serais restée nue. J'adore être nue et quand je rentre chez moi, je me mets toujours à poils !
- Ah… Ah bon ?
- Ca te surprend ?
- Et bien, un peu, oui. Tu m'as donné l'image d'une femme très stricte et je ne m'attendais pas à ça…
- … et tu te disais que tu allais t'emmerder toute la soirée avec une adjudante !
- Ben… euh...
- Mais oui. Mais tu vois je ne mélange pas boulot et vie privée. Le boulot c'est le boulot. La vie, c'est la vie… Tu dois savoir que dans toute personne il y a du Docteur Jekyll et du Mister Hyde ! Une face publique. Une face privée, secrète… Qu'est ce que je te sers ? Whisky, pastis, porto, bière, vin, jus de fruit ? Ne me répond pas jus de fruit ou alors c'est moi qui vais craindre de m'emmerder toute la soirée !
Et elle rit de bon cœur. Méconnaissable la Maria. Cédric se félicite d'être tombé sur le bon numéro ! Et il est sûr qu'ils vont se retrouver au lit. Il en tous les cas bien décidé à tout faire pour...
 
Maria dépose sur la table basse un plateau avec des verres, les bouteilles, glaçons, cacahuètes… Sans ciller, elle prend l'album photos et va le déposer sur une étagère. Elle remplit les verres et s'assoit dans le fauteuil face à Cédric, la robe remontée haut sur ses cuisses.
- Tu es marié ?
- Oui, depuis 20 ans.
- 20 ans ? Waouh ! Moi j'ai tenu moins de deux ans ! J'avais 22 ans, lui 10 de plus. Je croyais l'aimer, lui il n'aimait que mon cul. Alors, quitte à baiser, autant varier les plaisirs et les mecs qui me procureraient ce plaisir… Non ? Tu ne crois pas ? Pendant 20 ans avoir toujours la même personne dans mon lit, sans aller voir ailleurs, je ne pourrais pas. 20 ans de fidélité alors ?
- Je n'ai pas dit ça. Avec ma femme que j'aime beaucoup mais il n'y a pas que le cul dans la vie même si j'aime beaucoup ça aussi, avec ma femme donc on a un contrat : on couche chacun avec qui on veut à condition qu'on se raconte nos "infidélités"… Et on aime coucher ensemble aussi.
- Ah oui ? Ah, cette philosophie moderne… Et ça marche ?
- Oui, ça marche. Du moins je crois, au moins en ce qui me concerne mais je lui fais confiance… Nous nous racontons nos extras !…
Un temps de silence… Cédric réfléchit vite. Il ose ? Il se lance ? Il provoque ? Après tout il a rien à perdre et tout à gagner, la promesse d'une nuit mémorable… Il la veut cette femme… Et son sexe en érection absolue depuis qu'il a feuilleté cet album photos le lui rappelle douloureusement.
- Et demain, je vais lui raconter notre rencontre et comment nous avons fait l'amour.
Maria ne se démonte pas. Elle a un grand sourire narquois, provocateur.
- Ah bon ? Parce qu'on va faire l'amour tous les deux ? Qu'est ce qui te fais dire ça ?
- Parce que je le veux. Parce que tu es extrêmement désirable, sexy…
- Oh, bien, je vais remettre mon tailleur, mes lunettes et refaire mon chignon alors…
et elle rit…
- Trop tard ma belle ! Je connais aussi un peu maintenant ton côté… Miss Hyde ! Depuis qu'on est ici, tu ne m'as parlé que de cul, de baise,… Et puis je dois te dire qu'en t'attendant j'ai regardé cet album que tu viens de ranger…
- Oh ! Le coquin… Il est beau, hein ! Un ami photographe qui a pris ces photos et je viens de recevoir cet album… Tu as tout regarder ?
- Oui ! Jusqu'à la fin, jusqu'aux photos où tu te masturbes… Tu oses !…
- Et oui ! Que veux-tu ! Je t'ai dit que j'aime être nue, j'aime baiser, j'aime le sexe, le plaisir des corps, et j'ai un petit côté exhib… Mais cet album n'était pas fait pour être vu par n'importe qui.
- Mais je ne suis pas n'importe qui et il fallait le ranger avant que j'arrive… Et moi aussi j'aime être nu, faire l'amour, jouir et faire jouir… En m'accueillant tout à l'heure tu m'as proposé de me mettre à l'aise et de faire comme chez moi. Devant l'adjudante Maria je n'ai pas osé faire comme chez moi. Mais maintenant devant Miss Hyde-Maria, j'ose...
 
Et Cédric joint le geste à la parole. Il se lève et commence à déboutonner sa chemise. Maria reste assise dans son fauteuil et regarde sans rien dire, ne perd pas une miette du strip-tease entamé par Cédric...
Torse nu, il commence à dégrafer son pantalon, baisse le zip de sa braguette…
- Je continue ?
Maria a la gorge sèche par l'émotion du moment. Elle ne sourit plus, fascinée par ce corps d'homme qui se dénude devant elle et pour elle… Instinctivement, elle a écarté les cuisses et a glisser une main entre elles. Du bout des doigts elle caresse distraitement son sexe à travers le tissu de son string… Elle se contente de hocher légèrement la tête en signe d'acquièssement. Les gestes de la main et de la tête n'ont pas échappé à Cédric et cela l'encourage à continuer. Doucement il fait donc glisser le pantalon le long de ses jambes, en sort les pieds, prend le temps de le remettre dans ses plis et le pose à côté de sa chemise sur le canapé…
Ne portant plus que son shorty, il s'approche de Maria qui a le regard fixé sur cette barre qui traverse le léger vêtement… Un de ses doigts s'est glissé sous l'élastique de son string et avec, elle fait rouler doucement son clitoris… Son autre main a agrippé un de ses seins...
 
Doucement, lentement, Cédric fait alors glisser son ultime rempart… Il libère son sexe qui se dresse fier contre son ventre, palpitant…
- Hummm !
Simple soupir de contentement, de plaisir émis par Maria.
Cédric lui prend la main et la fait se lever… Elle se laisse faire… Il la plaque doucement contre lui, passe ses mains dans son dos et entreprend de faire glisser la fermeture éclair de la robe, puis il dégage les épaules… La robe glisse à terre entre leur deux corps… Les seins de Maria libérés eux aussi (elle ne portait pas de soutien-gorge) caressent le torse de Cédric…
Alors ils s'enlacent dans un sensuel corps à corps. Leurs mains caressent leur peau, leurs jambes s'emmêlent, leurs corps se frottent l'un contre l'autre, leurs bouches se joignent, leurs lèvres s’entrouvrent, leurs langues se rencontrent… Profond baiser, yeux fermés, corps collés, mains caressant, agrippant… Le sexe de Cédric roule entre leur deux corps serrés…
Au bout d'un temps, Maria s'écarte légèrement sans lâcher la bouche de Cédric et elle prend le sexe à pleine main… Quelle sensation de tenir ce prolongement de l'homme, épais, dur, long, de le sentir frémir, palpiter… Sans serrer, elle fait coulisser sa main le long de cette hampe…
Lui glisse ses deux pouces sous l'élastique du string et il le fait descendre… Lorsque le sexe est mis à nu, il glisse sa main entre les deux cuisses que Maria écarte légèrement… Il trouve là une source humide, chaude, ouverte, accueillante… Sans difficulté aucune deux doigts pénètrent dans l'antre…
Soupir profond de bien-être des deux amants… Un moment, ainsi, bouche à bouche, seins à torses, cuisses contre cuisses, ils se masturbent l'un l'autre goûtant à la fois le plaisir de recevoir la caresse et de caresser ce sexe qu'ils aiment tant...
 
Cette fois c'est Cédric qui fait lâcher prise à Maria… Il sent la jouissance monter et il ne veut pas jouir ainsi… Il veut faire durer. Il veut être sûr que Maria jouisse aussi. Il veut enfoncer son sexe dans ce sexe qui semble si accueillant...
Doucement, il mène la femme vers le canapé, achève de lui ôter le string, la fait s'asseoir, écarte ses genoux, s'agenouille entre eux… Glissant une main sous ses fesses, l'autre sur une cuisse, il plonge son visage vers le sexe… Il le sent, il le hume, il le lèche d'abord à petit coups de langue… Il le goûte… Hummm !… De la pointe de la langue, il trouve le clitoris, dressé entre les lèvres… Il le titille, l'aspire, le pinçotte entre ses lèvres… Tout en s'occupant avec la bouche de ce centre du plaisir féminin, il fait pénétrer deux doigts… En cette position, il peut aller plus profondément que tout à l'heure…
Elle se laisse aller, elle se livre toute entière… Prend ses seins à deux mains… Elle est attentive à chaque coup de langue, à la sensation qu'ils provoquent, d'abord superficielle puis qui vient de plus en plus profond… Elle ne maîtrise plus sa respiration, elle ne peut retenir des râles, des petits cris… Elle ondule du bassin pour aller à la rencontre de ces caresses offertes… Elle ne pense plus, toute tendue vers ce plaisir qui monte, qui monte…
Il ne faut pas grand-chose pour déclencher la tornade… A la bouche et aux doigts qui s'occupent de son sexe, la main qui est sous ses fesses s'agite à son tour… Les doigts s'insinuent entre les deux lobes, l'un d'eux trouve le petit trou caché là, petite entrée secrète rarement violée… Il essaie de pénétrer, déclenchant une douleur. Douleur qui provoque le cataclysme… D'où ? Elle ne le sait et elle s'en fiche, une violente onde de plaisir irradie tout son corps… Elle serre instinctivement la tête de Cédric entre ses cuisses, lui tire les cheveux, lui donne des coup de talon dans le dos, lui plaque encore davantage le visage contre son sexe… Elle voudrait presque le faire rentrer là, se sentir remplie de lui… Et elle jouit. Violemment. Puissamment… Cris, grognements, halètement… Muscles bandés à l'extrême…. Tension…
Puis elle s'affaisse, se relâche… Ecarte de nouveau les jambes, libère Cédric.. Elle se penche vers lui, lui lèche le visage, boit sa cyprine… Et les bouches se retrouvent… En se penchant légèrement, elle atteint le phallus plus gonflé que jamais… Elle le veut. Elle veut encore jouir…
 
Elle se redresse brusquement, écarte la table et pousse Cédric pour qu'il s'allonge sur la moquette… Il a à peine le temps de réagir, surpris par cette subite violence…
Elle le chevauche, s'accroupit, prend le vit, le maintient à la verticale et s'empale dessus. D'un coup, elle avale tout le sexe mâle dans son con en attente et qui en veut encore…
Quel plaisir de sentir ses chairs s'écarter pour accueillir ce phallus, de se sentir remplie par lui, de le sentir frétiller, se gonfler encore et encore au fond de soi…
Quel plaisir se sentir sa queue ainsi absorbée par ces chairs chaudes, douces et humides, de la sentir totalement enveloppée, de sentir les infimes contractions tout au fond de ce sexe…
Maria prend appui de ses deux bras tendus sur le torse de Cédric… Cette position permet à Cédric de se saisir des seins de Maria, des envelopper, de titiller les pointes déjà dures et bandées…
C'est elle qui donne le rythme… Lui reste le plus immobile possible. Il est tellement tendu depuis si longtemps qu'il craint d'atteindre l'orgasme trop vite… Il est si bien, ils sont si bien… Il veut retenir ses mouvements… Mais le peu qu'elle bouge, ne serait-ce qu'un mouvement instinctif de ses chairs interne, déclenche chez lui un choc électrique qui devient chaque fois de plus en plus violent… Il voudrait que cela dure toute la nuit… Il est sur le fil et si bien… Mais il sait que ce n'est pas possible…
Un tout petit souffle de mouvement et voilà le point fatidique franchi… Il a beau serrer autant qu'il peut ses sphincters, plus rien n'est maîtrisable… Un énorme onde part du fond de son corps, à moins que ce ne soit de ses couilles… Il ne peut plus rien retenir… Alors il attire contre lui la femme qui le chevauche, la serre contre lui, cherche sa bouche, essaie d'atteindre ses fesses…
Et c'est la tempête, l'ouragan… Il sent une première saccade monter violemment le long de sa verge et exploser tout au fond d'elle, puis une seconde encore plus puissante, et une autre, et une autre… Profonde extase…
Elle sent le sexe fiché en elle gonfler et gonfler encore… Cela provoque aussi pour elle une nouvelle onde de choc… Elle sent au fond d'elle chaque saccade de sperme… Et à son tour elle jouit…
 
C'est fini. Ils restent ainsi enlacés de longues minutes, sans bouger. Puis elle se redresse, rit.
- Tu vas avoir des choses à raconter à ta femme demain soir !
Elle se lève. Le sperme coule le long de ses cuisses… Elle l'étale à pleines mains sur tout son corps…
- Allez, lève toi. Viens. Je t'ai préparé un cassoulet maison, ma spécialité… Tu as besoin de reprendre des forces… Ton train est dans encore longtemps et on a encore le temps de se faire plaisir.

25 septembre 2018

UN LONG SILENCE...

 

 

UN LONG SILENCE...

24 septembre 2018

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