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Le Démon de Midi
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14 juillet 2010

Vivre son fantasme - 1 : Une surprise

Réédition

Nous en avions parlé. Elle était d'accord.
Ce soir, elle me laissait vivre un de mes fantasmes.
"Et tu auras même une surprise en prime"
m'avait-elle dit en minaudant.
Elle va dans sa chambre se préparer.
"Je t'appellerai quand j'aurai terminé".
Il ne lui fallu pas plus de cinq minutes
avant que j'entende "tu peux venir !".
J'entre dans sa chambre.
Elle est allongé au milieu de son lit,
couverte de sa couette
d'où ne dépassent que ses pieds et ses bras
largement écartés.
Elle me montre une corbeille posé au bord du lit.
"Tu as là tout ce qu'il te faut !".
J'en tire un premier foulard,
m'approche d'elle et lui soulève la tête
pour lui bander les yeux.
Puis avec les quatre autres bandes de soie,
je lui attache ses quatre membres
aux quatre coins du lit.
Maintenant, doucement je retire la couette
en la tirant par les pieds.
Se découvre d'abord sa poitrine,
ses deux seins aplatis dans cette position.
Seuls ses têtons pointent vers le haut.
Puis son ventre, son mignon petit nombril.
Et… La voilà la surprise !
Son pubis, entièrement rasé !
Elle sait que j'aime ça,
que ça me fait fantasmer…
Je continue à tirer,
aperçoit son sexe aux lèvres ouvertes,
puis ses deux magnifiques cuisses écartées,
ses genoux, ses mollets, ses chevilles, ses pieds.
La voilà qui m'est entièrement offerte,
nue, écartelée,
attendant la suite.
Je commence à me déshabiller,
en ne la quittant pas des yeux…
Je reste en silence… Elle se demande ce qui se passe.
Je prends mon temps, admirant sa beauté,
le regard attiré par ce sexe nu
que je n'ai jamais vu ainsi !
Sexe d'adolescente, sexe d'enfant…


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13 juillet 2010

Raconte-moi...

a

13 juillet 2010

Offertes...

... comme en attente !
De quoi ?

a

b

c

d

e

f

g

11 juillet 2010

Si j'étais femme...

... je serais lesbienne !b
Pour la beauté du geste,
pour la douceur...
Et elles semblent si heureuses,
celle qui donne et celle qui reçoit
et réciproquement.

c

a

10 juillet 2010

Comme un homme !

Vous vous amusez comme ça, parfois ?


a

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10 juillet 2010

La fille de l'aire

Une nouvelle histoire tirée du manuel de Anna Galore "J'ai encore treize envie"... Une histoire à laquelle j'ai souvent rêvée... Rencontrer une belle femme sur une aire d'autoroute !...
Vous qui prenez la route des vacances, si vous arrêtez quelque part le long de l'A7... Vous me raconterez.

C’était fin juillet 2006, pendant la canicule. Je remontais par l’autoroute A7 vers Lyon avec Fiona, ma tendre épouse, après une semaine de vacances qui avait rapidement tourné au fiasco total. Non seulement le Village Center et les plages étaient plus bondés qu’un hypermarché un samedi après-midi de soldes, mais, en rentrant plus tôt que prévu de ma corvée de courses justement, j’avais trouvé Fiona nue, à quatre pattes, dans le mobile home.
Ça ne devait pas être à cause de la chaleur si elle avait enlevé tous ses vêtements, vu que le maître-nageur, nu lui aussi, la chevauchait avec des han de bûcheron. Curieusement, ce qui m’a le plus vexé, ce n’était pas qu’elle se fasse un mec en douce, mais qu’elle se soit refusée à moi depuis des semaines sous prétexte de je ne sais quel problème d’irritation vaginale. Ou alors, elle venait de guérir subitement et il avait fallu qu’elle se soulage d’urgence, la pauvre.
Ils tournaient le dos à la porte et ils ne m’avaient pas vu arriver. Comme un con, j’ai attendu, un gros sac à chaque bras. Quand le mec a poussé un grand râle, j’ai dit :
- Je ne vous dérange pas ?
Pas très original, d’accord, mais ça a fait quand même son petit effet. Fiona a hurlé et s’est écrasée à plat ventre sur le sol, comme pour se cacher dessous. Le maître-nageur s’est retourné vers moi d’un bond, visage tout rouge et bite dressée, en pleine éjaculation. Quelques giclées ont atterri sur mes sacs. Charmant.
C’était la veille du départ. Autant dire que l’ambiance dans la voiture était plutôt glaciale, même s’il faisait 40° sous un soleil de plomb et que la clim était largement inefficace. On roulait depuis plus de quatre heures, j’avais besoin d’un break pour me détendre et me rafraîchir un peu. J’ai pris la première aire qui se présentait. Fiona s’est dirigée vers les toilettes et moi vers la boutique pour acheter une bouteille d’eau glacée à prix d’or.
Ensuite, je suis sorti me dégourdir les jambes. Le lieu était plutôt bien aménagé, avec des arbustes, des pelouses et un chemin autoproclamé « parcours découverte ». Je l’ai suivi pour m’éloigner un peu de la foule en général et de Fiona en particulier. L’instinct grégaire étant ce qu’il est, au bout d’une centaine de mètres, j’étais seul.

J’ai aperçu à travers les buissons un grand brumisateur. Des jets fins sortaient de
poteaux verticaux, répartis autour d’une dalle en béton de quatre ou cinq mètres de diamètre. Ils convergeaient vers le centre en un brouillard dont je sentais déjà la fraîcheur. C’était exactement ce dont j’avais besoin, je dégoulinais de transpiration. En m’approchant, j’ai vu qu’une femme se trouvait déjà là, à profiter des gouttes qui l’aspergeaient.
Elle avait la quarantaine. Resplendissante, elle était vêtue d’un short et d’un débardeur qui lui collaient à la peau à cause de l’eau. Elle ne portait pas de soutien-gorge et ne semblait pas en avoir besoin. Elle devait être une adepte des salles de gym ou du jogging pour avoir un corps aussi parfait.
Mon admiration sincère et innocente devait se lire dans mon regard. Elle m’a gratifié d’un sourire à fondre. Je l’ai salué d’un hochement de tête et lui ai dit :
- Puis-je me joindre à vous ?
Je ne suis vraiment pas doué pour les répliques originales. Elle m’a répondu :
- Bien sûr, je vous en prie.
Comme si je l’avais croisée à la terrasse d’un café bondé, en lui demandant si je pouvais m’assoir à sa table parce qu’il n’y avait pas de place ailleurs. Sauf que là, il n’y avait personne d’autre que nous. Je me suis avancé sous les jets sans la quitter des yeux et me suis arrêté à un mètre d’elle. La sensation de l’eau était délicieuse et la vue de cette inconnue si agréable encore plus. Nous sommes restés comme ça, face à face, souriants, sans dire un mot. Elle semblait me trouver tout à fait sympathique, elle aussi. C’est elle qui a rompu le silence.
- Vous avez une façon de me regarder avec un plaisir évident que je trouve très agréable.
J’étais dans un tel état de grâce que je n’ai même pas été surpris par une déclaration aussi directe. Ni gêné en quoi que ce soit.
- Cela doit vous arriver tout le temps, non ? lui ai-je répondu. Vous êtes absolument superbe. Ne me dites pas que vous n’avez pas de compagnon, de mari.
- Je suis mariée, en effet. Mais mon cher époux ne m’a plus regardée comme vous êtes en train de le faire depuis une éternité.
- Comment est-ce possible ?
- Le temps qui passe, je suppose. Cela fait près de quinze ans que nous sommes ensemble. J’ai fini par devenir un simple élément de son décor. Vous croyez que c’est pareil pour tous les couples ?
Elle disait cela sans aucune amertume, en continuant à me sourire, comme si elle n’y attachait aucune importance et qu’on discutait de choses aussi banales que la météo.
- Pas forcément, non. Tenez, mes voisins, par exemple. Quand ils se sont connus, lui avait la cinquantaine et elle, vingt ans de moins. C’était il y a trente ans et ils sont toujours amoureux comme s’ils venaient de se rencontrer. Comme quoi, il suffit de tomber sur la bonne personne.
- Voilà qui donne espoir, en effet. Et vous, vous êtes marié ?
- Plus pour très longtemps.
- Votre femme ne vous regarde plus comme avant ?
- Disons qu’elle regarde ailleurs.
- J’ai envie de sentir l’eau directement sur ma peau. Ça vous embête si j’enlève mon débardeur ?
- Euh… non, mais… et si votre mari arrive et nous voit ensemble comme ça ?
- Aucun risque qu’il arrive. Et, même s’il le faisait, je ne suis pas sûre qu’il remarque quoi que ce soit. Il ne me voit plus, je vous dis. De toute façon, il dort dans la voiture, là-bas sur le parking, et à mon avis il en a pour une bonne heure.
b- Si j’étais vous, je ne parierais pas sur l’heure à laquelle quelqu’un est censé arriver.
- C’est comme ça que vous avez su que votre femme regardait ailleurs ?
- Exactement.
- Je vais quand même enlever mon débardeur. Sauf si ça vous gêne.
- Bon, alors, j’enlève aussi mon t-shirt. Comme ça, on sera à égalité.
- J’adore votre façon de voir les choses.
Elle a retiré son haut et moi aussi. Sans pouvoir dire pourquoi, j’étais certain qu’elle n’aurait jamais fait une chose pareille avec qui que ce soit d’autre que moi. Nom de Dieu, elle était vraiment sublime. Ses seins avaient un port altier. L’eau froide les faisait pointer et les gouttelettes qui perlaient dessus les rendaient encore plus attirants. J’ai eu très envie de les toucher. Il m’aurait suffi de tendre les bras. Mais je ne voulais surtout pas prendre le risque de la faire fuir ou de la décevoir.
Je me suis mis à bander. Je me suis demandé si elle pouvait le voir. Et ce qu’elle en penserait si elle le voyait. Est-ce qu’elle n’allait pas…
- Vous êtes en érection rien qu’en me regardant. C’est vraiment très flatteur pour moi.
Ben voilà, j’étais fixé.
- Vous savez, a-t-elle repris, moi aussi vous m’excitez beaucoup.
Elle a glissé lentement une de ses mains sous son short et a commencé à se caresser, sans me lâcher du regard. Il fallait à tout prix que j’ouvre mon short ou les boutons allaien éclater.
- Vous pouvez vous toucher aussi, a-t-elle murmuré d’une voix un peu haletante. Comme ça, on sera à égalité.
- J’adore votre façon de voir les choses, ai-je répondu en écho à notre échange deux minutes plus tôt.
J’ai sorti mon pénis tendu à craquer pour me masturber face à elle. C’était divin, naturel, pas du tout malsain. Bien au contraire, nous nous montrions à la fois notre désir et notre respect.
Ses petits gémissements m’excitaient encore plus. Tout à coup, nous avons chacun fait un pas en avant et nous nous sommes retrouvés peau contre peau. Nous avons lâché nos sexes pour nous nous enlacer, échangeant un baiser d’une intensité et d’une douceur incomparables.
Je me suis laissé glisser le long de son corps, léchant ses seins, les pétrissant, puis plus bas encore jusqu’à ce que je me retrouve à genoux sur le béton mouillé. J’ai descendu son short le long de ses cuisses. Son pubis était totalement épilé, une merveille à contempler. J’ai mis ma langue sur son clitoris, l’aspirant du bout des lèvres. J’ai été aussitôt récompensé par un râle venu du plus profond de sa poitrine.
J’ai levé la tête vers elle. L’irisation des gouttelettes traversées par le soleil formait comme un arc-en-ciel autour de son visage extatique. Nous étions au paradis, au jardin des délices.
Quelque part, très loin, il y avait une aire d’autoroute où des centaines de personnes allaient, venaient, buvaient, pissaient, mangeaient, s’embrassaient, s’ignoraient, somnolaient, téléphonaient, s’énervaient, s’ennuyaient, rêvaient.
aQuelque part, son mari ronflait dans une voiture surchauffée pendant que Fiona se morfondait en essayant d’imaginer son avenir devant le distributeur à café.
Quelque part où nous n’étions pas.
Quelque part qui n’existait pas.
La seule chose qui existait, c’était nous.
Nous deux, allongés l’un sur l’autre, emmêlés, fusionnés en une seule âme, faisant l’amour comme au premier jour, nous aimant comme au dernier.
Toute cette eau qui continuait à tomber sur nous en plein soleil était comme une caresse, un souffle protecteur.
L’univers a vibré quand nous avons joui.
Nous sommes restés comme ça un long moment et nous avons recommencé.
Dans la chanson de Fugain, les amants qui se croisent sur l’autoroute des vacances se séparent au petit matin et ne se revoient jamais. Et il appelle ça un jour de chance, une belle histoire. Quelle stupidité.
Heureusement, dans la vraie vie, c’est bien mieux que dans n’importe quelle chanson.
Nous, nous ne nous sommes plus jamais quittés.
Et, chaque fois que je la regarde, je la trouve encore plus belle que la première fois.
Notre soleil s’est levé ce jour-là et, depuis, il luit pour toujours.

9 juillet 2010

Fait chaud...

Torse nu, c'est une bonne tenue pour supporter la chaleur !

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8 juillet 2010

Au risque de vous choquer !

aBen oui ! Ces petits minets me font de l'effet !...
Ces jouvenceaux que je veux croire puceaux !
Même si j'aime par dessus tout les femmes.
Peut-être pour ça d'ailleurs... Ils ont encore
de la féminité en eux :
la peau imberbe,
les muscles fins,
le ventre plat,
la fesse ronde,
la cuisse longue...
Et puis tout de même leur jeune virilité
qu'ils montrent avec fierté,
discrète ou déjà arrogante...
Oui, mes amies, j'ai envie de prendre
ces corps contre moi,
de peloter leurs fesses,
de caresser leur peau douce...
Envie de prendre leur fine tige dans ma main,
elle qui n'a pas encore connu le doux glissement,
le délicieux enfermement
dans la gangue de la femme ;
envie de la caresser, de la branler,...
Envie de la sentir gonfler dans ma bouche,
de lécher leur gland découvert,
de faire rouler entre mes doigts leurs jeunes boules
déjà pleines de leur semence...
Envie de les faire jouir !

Je vous choque ?

b

d

e


7 juillet 2010

Confession

Je vous ai déjà présenté plusieurs extraits de "Les exploits d'un jeune Don Juan" de Guillaume Appolinaire, ici, ici et ici ! En voici un nouveau, savoureux. Le jeune don Juan s'est caché derrière le confessionnal et écoute...

La confession de ma mère était très innocente mais non sans intérêt : « J’ai encore à vous faire une demande, mon père, dit-elle, après avoir énuméré ses péchés quotidiens, mon mari exige de moi, depuis quelque temps, certaines choses.
« Dans notre nuit de noces, il m’avait mise nue et avait répété cela de temps en temps. Mais maintenant il veut toujours me voir nue et il m’a montré un vieux livre dont l’auteur était un religieux, dans lequel se trouve, entre autres choses, ceci : “Les époux doivent accomplir l’acte charnel complètement nus, de façon à ce que la semence de l’homme se mêle plus intimement à celle de la femme.” J’ai maintenant des scrupules à ce sujet, ils me sont venus à mesure que je vieillissais.
LE CONFESSEUR. – Ce livre a été écrit au Moyen Âge. La mode de porter chemise n’était pas générale. Les personnes de rang élevé seules en portaient. Les petites gens dormaient sans chemise dans le lit conjugal et il existe encore maintenant des campagnes où cet usage a persisté. Nos paysannes, par exemple, dorment presque toutes ainsi, principalement à cause des punaises. L’Église ne voit pas cette pratique d’un bon oeil, mais elle ne l’interdit pas expressément.
MA MÈRE. – Je suis maintenant rassurée sur ce point. Mais mon mari me fait aussi toujours prendre certaines positions dont j’ai honte.
aDernièrement, il a fallu que je me mettre nue à quatre pattes, et il m’a regardée par derrière. Chaque fois il faut que je me promène nue autour de la chambre, il me donne une canne et commande : « En avant, marche ! » ou bien : « Halte ! » ou bien : « Par le flanc droit ou gauche », comme à l’exercice.
LE CONFESSEUR. – Cela ne devrait pas avoir lieu mais si vous le faites seulement par obéissance, vous ne commettez pas de péché.
MA MÈRE. – Ah ! j’ai encore quelque chose sur le coeur, mais j’ai honte de parler.
LE CONFESSEUR. – Il n’y a pas de péché qui ne puisse être pardonné, ma fille. Soulagez votre conscience.
MA MÈRE. – Mon mari veut toujours me prendre par derrière et il se conduit d’une telle façon que je manque de m’évanouir de honte. Dernièrement donc, je sens qu’il m’introduit son doigt, couvert de pommade, dans... dans... l’anus. Je veux me relever, il me calme, mais je sens bien qu’il introduit son membre. Cela m’a d’abord fait mal, mais je ne sais pourquoi, au bout d’un moment, cela me fut agréable, et lorsqu’il eut fini j’eus la même sensation que s’il eût agi par la voie naturelle. (Le reste fut murmuré à voix trop basse pour que je l’entendisse.)
LE CONFESSEUR. – Ceci est un péché. Envoyez-moi votre mari à confesse.

7 juillet 2010

Viens

aRéédition

Glisse toi entre mes jambes ouvertes.
Prends mon vit dans ta main,
laisse aller et venir tes doigts le long de la hampe,
découvre le gland, joue avec mes boules...

 

Sans le lâcher, approche ta bouche,
suce, aspire, englouti, lèche, tête...
Prends mon sexe le plus que tu peux.
Fais aller ta bouche au rythme de ta main...

 

Maintenant, relève toi.
Mets toi à califourchon au-dessus de moi,
empale toi sur mon phallus gonflé.
Remplis en tes chairs,
avale-le en entier dans ton vagin muscé.

 

Caresse au passage ton bouton bandé
avec mon gland prêt à éclater.

 

Donne ton tempo.
Ondule des reins,
va et viens...

 

Oui, c'est bon. Je vais...

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