Nos corps se tendent enlacés
Réédition
Un poème d'Abaca, jeune femme de même pas 30 ans.
Un bien beau poème comme je les aime.
Nos corps se tendent enlacés
Tes doigts frôlent mes vallées
Les pics de mes monts sevrés
Qui se dressent vers ta sensualité
Et t’annonce des moments insensés
Ta main voyage sur mes côtes
Mes hanches et mon bassin hôte
Des frissons de bonheur sursautent
À tes appels de désirs fauves
Et mes mains cherchent la croisée
Où patient le viril cuirassé agité
Attend comprimé à ma peau dorée
Les premiers assauts désirés
Et nos corps se tendent enlacés
Et la morsure soudain me soustrait
À la réalité de ne plus voir l’insensé
Mais de crier au plaisir de viriles ruées
Dans le noir de notre grande passion
Nos lèvres se trouvent en satisfaction
Se mordillent à de nouvelles tentations
Qui nous entraînent vers des paradis succions
Nous perdons tous repère de notre espace
Et les positions se renversent sur place
Et mon corps sur ton corps se replace
Et ton corps sans mon corps se déplace
En osmose nous partageons l’extase
Et nous flambons nos esprits en phase
Qui geignent sur des notes rases
Qui prépare la petite morte qui délasse.
J'ai pris ce poème sur le site "poésies érotiques et autres amusements".