Réédition

Cela faisait un moment que nous correspondions par mail. Un peu plus jeune que moi, musicienne, elle se disait menue... Dans ces messages, alors que rapidement je lui ai dit 'Tu", elle me disait "vous" malgré mes invitations à me tutoyer... Et elle m'a avoué être timide et vouloir être... dominée. Pas vraiment mon style. En amour, j'aime que ma partenaire prenne des initiatives, voire me laisser complètement faire par moment...
Nous nous sommes vus une première fois, un peu entre deux portes, dans un café autour d'un verre, pour faire un peu plus connaisance. Elle m'est apparue en effet toute menue : pas très grande, très fine, presque maigre, à la limite de l'anorexie mais avec de belles formes, seins et fesses, tout de même... Elle était vêtue d'une petite robe légère... Plutôt mignonne. Malgré sa maigreur et sa grande timidité vérifiée, j'avais tout de même envie d'aller plus loin avec elle. Tout le long de la rencontre, elle a gardé les yeux baissés ne me jetant que de furtif coups d'oeil... Quand je lui dis à la fin mon désir de la revoir mais dans d'autres lieux plus propices aux joies du corps, elle me répond oui, dans un souffle. Nous convenons donc d'un nouveau rendez-vous, devant un hôtel où j'aurai réservé une chambre...
Avant cette seconde rencontre, elle m'avait envoyé un message dans lequel elle me disait qu'elle se réjouissait et qu'elle ferait tout ce que je voudrais... Ca m'agaçait un peu cette docilité excessive à mes yeux mais je décidais d'en jouer...

Le matin du jour dit, je lui envoie donc un message où très séchement (j'ai du m'y prendre à plusieurs fois pour ne pas faire passer de l'émotion d'aucune sorte) je lui demande de mettre la même robe que la première fois et c'est tout. Pas de sous-vêtement ni de manteau, pull, veste ou autre ! Entrant dans le jeu (ou elle y était déjà pas mal, à vrai dire c'est moi qui entrait dans le sien) elle me répond : "oui, maître".
Nous nous retrouvons à l'heure dite devant l'hôtel. Elle se met sur la pointe des pieds pour m'embrasser. Je n'en tiens pas compte et me contente de la serrer contre moi, moyen de passer ma main sur son corps et de vérifier qu'effectivement elle ne porte pas de sous-vêtement. Elle m'a obéis !
- Je n'ai rien mis dessous ! Mais j'ai eu trop la honte... J'ai l'impression que tout le monde me regardait comme s'il savait, que les hommes se serraient contre moi dans le métro...
Je ne lui réponds pas...
Nous montons dans la chambre. Je marche vite, elle trottine derrière moi.
La porte de la chambre refermée sur nous, je lui dis sèchement : "enlève ta robe !".
Elle est surprise. Moi aussi, à vrai dire, je me surprends mais je rentre dans le jeu qu'elle a voulu me faire jouer... Je m'assois dans un fauteuil et la regarde... Son corps est plaisant. Je résiste pour ne pas la prendre contre moi comme je l'aurais fait avec n'importe quelle autre femme. Elle est debout devant moi, ne sachant quelle attitude adopter...
- Mets-toi à genoux sur le lit face à moi. Ecarte tes genoux... Mets tes mains derrière le dos...
Je la regarde. Je suis rempli de désir... Elle s'exécute...
- Tu veux toujours être dominée ? M'appeler Maître ?
- Oui, Maître.
- Bon ! Très bien ! Caresse-toi alors, fais-toi jouir en gardant cette position !...
Après un moment d'hésitation, ses mains glissent le long de son corps, sur son pubis, entre ses cuisses... Je vois ses doigts qui titillent ton bouton d'amour tandis qu'elle écarte ses lèvres de l'autre main... Elle joue ainsi avec son clito quelques instants puis elle introduit ses doigts dans son vagin... Elle les fait aller et venir... Sa respiration s'accélère... Elle se crispe... Elle vient...
- Arrête ! Suce bien tes doigts maintenant et remets tes mains derrière le dos...
Quand elle a repris la position demandée, encore haletante du presque plaisir interrompu, je me lève, me campe devant elle et commence à lui faire un numéro de strip tease : bouton après bouton j'ouvre ma chemise puis l'enlève... Bouton après bouton, j'ouvre ma braguette et laisse tomber mon pantalon... Doucement, je fais glisser mon shorty... Mon sexe dressé jaillit souvent et claque conte mon ventre comme tendu par un ressor...
Je suis debout devant elle.
- Penche-toi pour embasser mon sexe... sans toucher avec ta main...
Elle se penche. Manque perdre l'équilibre. Dépose un rapide baiser sur le gland ...
- Prends le en bouche ! Suce le... Tête...
C'est bon... J'ai envie de la culbuter, de la prendre dans mes bras, de l'embasser, la caresser, la serrer contre moi... Mais je veux aussi aller au bout de son fantasme. Je me retire brusquement...
- Tourne-toi, genoux toujours écartés au bord du lit... Plus écartés que ça ! Mets tes épaules contre le matelas...
Et elle s'offre ainsi, jambes largement écartées, postérieur en l'air... Je me rassois sur le fauteuil et regarde... admire... Toute sa fente ainsi offerte à ma vue, de son pubis rasé à son coccyx...
J'approche mon visage, souffle doucement tout le long de cette raie comme pour éteindre une bougie, de haut en bas, de bas en haut... Elle frémit... Ses muscles se tendent...
Avec la langue, j'humidifie son trou secret, y dépose de la salive pour le lubrifier... Et alors qu'elle ne s'y attend pas, j'y introduit mon majeur dans son entier... Un petit cri plaintif, elle se cabre, a un mouvement de la main pour retenir la mienne...
- Ne bouge pas...
Les muscles se relâchent, mon doigt glisse avec plus de facilité en elle...
Mon autre main glisse sur sa vulve chaude et humide, écarte les lèvres... Deux doigts y pénètrent, rejoignent à travers la fine cloison celui entré plus haut... Tout trois s'agitent...
Je me suis relevé. Mon sexe impatient et tendu tressaute contre le haut de sa fesse...
Sa respiration devient plus saccadée, ses doigts aggripent le drap, elle geint de plaisir, ondule des reins pour aller à la rencontre du plaisir...
Je n'en peux plus. Je la repousse au milieu du lit, m'agenouille derrière elle et l'empale brutalement... Mes mains caressent tout son corps, ses seins, son dos, son ventre jusqu'à son pubis, ses cuisses...
Il ne faut pas longemps pour que nous jouissions quasiment simultanément !...
Ayant repris notre souffle, je me laisse tomber sur le dos et l'entraîne avec moi, la fais me chevaucher...  Enfin je peux étreindre ce petit corps menu, tout palpitant, tout abandonné entre mes bras... Nos lèvres se rejoignent... 

Ma réponse à la jeune Gwen qui m'a raconté son rêve !
Très chère, jeune et belle Gwen,
Quel beau rêve tu fais là... qui rejoint tout à fait les miens. Combien de fois ai-je imaginé une telle scène !... Mais ce n'est qu'un rêve et il y a sans doute guère de chance qu'il se réalise. Mais si jamais nous voulions nous rencontrer, je voudrais que les choses se passent autrement. Tu m'as dit un jour que l'homme avec qui tu étais se souciait assez peu de ton plaisir, méconnaissait le plaisir des préliminaires. Alors je veux te faire vibrer, frémir, jouir sans te pénétrer de mon phallus !...Je veux ton plaisir avant le mien, je veux te voir entrer en extase sans chercher ma propre jouissance. On a le temps...
Alors, lorsque tu sortiras de ta douche, je te prendrais dans mes bras. Je te serrerai contre moi, longuement. Sentir ton odeur. Sentir tes seins s'écraser à travers le tissus de ton haut contre mon torse nu... Glisser ma cuisse entre les tiennes, sentir à travers le tissus de ta courte jupe et de mon jean ton pubis que je devine humide... Glisser mes mains tout le long de ton corps, le pétrir doucement, en mesurer les contours, en suivre les courbes...
Alors, doucement j'ouvrirai ton corsage, libérant tes seins. Je les prendrai en main, doucement. Je les caresserai, les soupèserai... Du bout des doigts, je jouerai avec tes tétons durcis... Et puis, je m'assiérai sur le bord du lit et te ferai venir, toujours debout, entre mes jambes écartées. J'enfouirai mon visage entre tes deux seins, les embrasserai, les lècherai, les téterai...
Dans le même temps, je ferai glisser mes mains le long de ton corps, sur tes fesses, sur tes cuisses... Ces cuisses, je prendrai le temps de les découvrir, de les caresser sur toutes leurs faces... Et puis mes mains monteront de plus en plus haut, dépasseront la frontière de ta jupe, pénètreront de plus en plus vers ton intimité... Tu te raidiras en attente du contact avec tes fesses nues, avec ton pubis et ta fine toison, avec l'entrée de ton lieu sacré...
Alors je dégraferai ta jupe qui tombera au sol. Je te demanderai de t'allonger sur le lit tandis que je mettrai entièrement nu, libérant mon sexe gonflé de désir et qui me fait mal... Mais il attendra encore de se libérer de cette tension... Il a le temps...
Je ne veux pas que tu me touches, tu risquerais de provoquer l'explosion prématurément... Alors je t'attache les mains... Et oui, pour que tu sois tendue uniquement vers ton propre plaisir, je te banderai les yeux pour que ton esprit ne soit pas parasité.
Pas un millimètre carré de ta peau ne sera pas touché, embrassé, léché... Je m'attarderai sur les endroits les plus sensibles : le lobe des oreilles, le creux du cou, les seins, les épaules, le ventre, l'intérieur des cuisses, les genoux... le pubis, l'entrée de ton sexe...
Je me glisserai à plat ventre entre tes cuisses que je te ferai ouvrir et relever les genoux écartés... Et je laperai ta fente sur tout son long, du clito que je sens dressé jusqu'au coccyx... Puis de ma langue, de mes lèvres, de mes doigts je m'attarderai sur tes lèvres trempées d'humidité, salive et cyprine mêlées... Je pincerai ton bouton si sensible entre mes lèvres, j'introduirai ma langue dans l'entrée de ton vagin...
C'est ainsi que je peux te faire jouir... Tu respires de plus en plus fort, tu pousses des petits cris de plaisir, ton bassin ondule allant à la recherche, à la rencontre de l'orgasme... Une décharge électrique traversera tout ton corps et tu rentreras dans l'extase de la jouissance !
Pendant que tu retrouveras ton calme après la tempête, je remonterai vers toi et je collerai mes lèvres contre les tiennes. Je veux que tu te goûtes...
Alors je te libèrerai. Nos corps s'emmêleront, nous ne ferons plus qu'un dans une longue et profonde étreinte... Seulement alors, je te laisserai devenir maîtresse de mon corps... Je m'offrirai à toi... Je sais que tu sauras me rendre ce que je t'ai offert...
Tout cela deviendra t'il un jour réalité ? Va savoir... Si nous le voulons !...
Bises très chère Gwen. A très bientôt.
Domi

Il n'y a pas que le cul, effectivement. Mais le cul aide à surmonter parfois les choses tant l'actualité n'est pas toujours très réjouissante voire même... effrayante !

"Violence conjugale : 30% des femmes sont battues" titrait le Parisien cette semaine. C'est beaucoup ! Ce qui signifie que 3 hommes sur 10 qui sont en couple frappent leur femme ! Des salauds ? Sans doute mais ce n'est sans doute pas aussi simple. Je ne veux pas les défendre, loin de là. Une femme se respecte, ça ne se frappe pas, ça ne se cogne pas. Elle n'est pas un punching ball ! Mais il faut être quelque part en grande souffrance pour en arriver là et avoir une piètre opinion de soi pour ne trouver que cette manière de se valoriser ! Ils sont malheureux. Les femmes battues le sont aussi, bien évidemment, et il faut absolument les protéger. Et que dire de leurs enfants qui sont brisés de voir papa taper sur maman ! Ca en fait du monde malheureux !

700000000000 de dollards trouvés pour sauver les banques qui ne cessent, quand tout va bien pour elles c'est à dire toujours sauf maintenant, de s'en mettre plein les poches sur le dos de leurs clients... Combien d'argent trouvé pour sauver une entreprise qui va fermer et donc mettre des centaines de travailleurs au chômage ? Pour construire des logements en nombre suffisant pour que plus jamais personne ne vive à la rue ou dans des taudis ? Pour donner une éducation qui soit une vraie chance pour chaque enfant en particulier celui qui a le plus de mal ? Pour que chaque famille puisse vivre dignement justement en famille ?...
Je n'y connais rien en économie et en bourse, mais il y a des chiffres qui font tourner la tête et qui me font dire qu'on marche sur la tête !...

Il y a quelques semaines, 10 soldats français tués en Afghanistan. C'est certes terrible et insupportable que des jeunes hommes soient ainsi balayés. Le lendemain, 90 civils tués "par erreur" dans un village afghan. Un simple entrefilet dans les médias : c'était une bavure et on exprime des regrets. Pour les médias, toutes les vies n'auraient donc pas le même prix ?

Des centaines de millions de personnes dans le monde qui ont faim, qui n'ont pas d'eau, qui sont menacées dans leur vie par les variations climatiques... Et nous on s'en fout et on ne veut rien changer dans nos manières de gaspiller...

... à suivre, malheureusement !

Je reçois ce courrier de Gwen... Merci à toi, chère amie. Je vais te répondre...
En attendant, bises là où tu as la main à ton réveil...
Photos prises sur le blog de Diablo.

Domi,
Cet après-midi, je ne travaillais pas.
Epuisée, j'en profite pour me reposer.
Mais je n'arrive pas vraiment à dormir.
Je me mets à rêver de toi....
Nous avions rendez-vous dans une chambre d'hôtel. (pas très original). J'arrive en retard, tu es déjà là, tu m'attends, anxieux. Je ne t'ai jamais vu, je ne suis pas déçue. Nous ne savons pas comment briser ces premiers instants fébriles de la rencontre, j'ai envie de prendre une douche. Cette douche me revitalise après ce trajet épuisant, dans quelques intants je vais être près de toi, cette idée me grise. J'enfile une petite tenue que j'ai choisie spécialement pour l'occasion: une jupe bandeau très sexy sans même mettre de sous-vêtements ainsi qu'un haut qui se noue à la poitrine. Je te retrouve, allongé sur le lit, torse nu, vetu d'un simple jean. La vision de ton corps fait monter en moi du désir. Tu me proposes un massage, tes mains inconnues sur mon corps, le contact avec ta peau je me sens bien... Tu dénoues mon corsage, mes seins sont délivrés tel un cadeau sortant de son emballage... Je suis face à toi, nue, offerte.... Tu me carresses avec tendresse, délicatesse...Je carresse aussi ta poitrine, je descends sur ton ventre, j'explore chaque recoin de ta peau... Je te libère de ton jean. Tu n'as rien en dessous. Ton sexe n'est pas encore très dur, c'est mieux comme ça : j'ai envie de te faire bander sous mes caresses, mes baisers... Je m'empare de ton sexe et commence à le carresser doucement puis de plus en plus vite, puis lentement....J'utilise mes seins pour la branler... Ma bouche s'en approche, il est maintenant bien dressée, je te couvre de baisers, le suce, l'avale, jouant de ma langue sur ton gland, .. Je te sens au bord de l'extase, j'ai envie de te sentir jouir en moi, goûter ton foutre mais tu me stoppes là... Tu veux t'occuper de moi, me faire découvrir mon corps comme je ne le connais pas. Je me laisse faire, tu m'attaches les mains, me bandes les yeux pour que je me concentre uniquement sur mon plaisir, le plaisir que tu veux me procurer. Je sens tes mains descendre sur mon corps, tes doigts s'enfoncer en moi, ta langue explore mon intimité... Mes jambes se mettent à trembler, je ne peux réprimer quelques cris, c'est si bon... Réusssisant à me défaire de mes liens, je te chevauche, nous ne formons plus qu'un... Après un moment, tu te dégages, tu me fais mettre à quatre pattes et tu me prends. Je sens ton vit bien en moi, tu me fais mal, c'est si bon. Je te murmurre que j'ai envie que tu me sodomises. Que m'arrive-t-il? Je ne l'ai jamais fait ni même imaginé mais là, maintenant avec toi, j'en ai envie... Sans doute parce que le moment est intense, magique et que je sais quand dans une heure nous serons loin l'un de l'autre...
Tu hésites, tu ne veux pas, mais tu finis par céder parce que toi aussi au fond de toi, tu en as envie. J'ai dans mon sac un sachet de lubrifiant, je t'en enduis le sexe, tu me carresses, nous sommes détendus, je sens ton membre s'enfoncer en moi, sensation inconnue, cela me plait.... et tu y déposes ta semence ... Il es déjà l'heure pour moi de repartir, je n'ai pas envie de te quitter, tu m'accompagnes à la gare. Sur le quai, pas d'embrassade, tu me serres simplement dans tes bras comme un ami. Je sens ton membre se dresser à travers tes vetements, je suis heureuse. ....
Je me reveille, la main dans ma culotte, frustrée que tout cela ne soit qu'un rêve.... Quand reviens-tu mon bel amant?

Réédition

Deux corps qui se retrouvent, qui s'attirent,
qui s'approchent, qui s'empoignent, qui se collent,
qui s'étreignent, qui sont biens...

Lèvres qui se promènent sur le visage, qui baisent,
qui se joignent, qui s'entrouvrent laissant le passage
à deux langues qui dansent ensemble, qui s'enroulent...

Mains qui s'égarent, qui caressent, qui s'insinuent,
qui contournent, qui soupèsent, qui enveloppent,
qui vont là où c'est si bon pour chacun...

Vêtements qui tombent au sol, l'un après l'autre,
doucement soulevés ou presque arrachés,
découvrant chaque parcelle de peau...

Chaque parcelle de peau aussitôt dénudée,
aussitôt embrassée, lêchée, croquée,
caressée, pinçotée, titillée...

Corps nus qui se serrent l'un contre l'autre,
qui se frottent, qui se tortillent, qui s'entortillent,
qui cherchent le plaisir, qui sont bien...

Sexe qui s'ouvre, qui suinte, qui a chaud...
Sexe qui se gonfle, s'étire, s'érige, devient raide...
Sexes qui se frottent, qui roulent l'un contre l'autre...

Corps qui tombent ensemble sur le lit,
qui s'emmêlent, ne font plus qu'un,
qui ondulent, font des noeuds...

Mains qui effleurent, qui caressent ou pétrissent,
qui épousent la formes d'une fesse, d'un sein, d'une cuisse,
qui serrent fort un vit, un bras, une nuque...

Bouches qui lêchent, mordillent, suçotent,
qui boit pour l'une à la source sacrée,
qui se remplit pour l'autre de la verge dressée...

Peaux qui frémissent, qui se hérissent, qui transpirent
qui cherchent à adhérer par chacun de ses pores
à la peau de l'autre, s'enduisant de son odeur, de sa sueur...

Sexes qui se rejoignent, qui gonflent encore,
qui s'emboîtent, qui vont éclater,
qui se hérissent d'un énorme plaisir...

Hanches qui vont et viennent, qui roulent,
qui se soulèvent, qui retombent,
qui sont empoignées, soulevées, étreintes...

Plaisirs qui montent. Ongles qui pénètrent les chairs.
Muscles bandants. Respirations haletantes.
Enormes ondes électriques de la pointe des cheveux aux bouts des pieds...

Explosion. Contraction. Ejaculation.
Extraordinaire tension. Corps qui se vident.
Mixtion des secrétions. Jouissance. Petite mort...

Une prostituée raconte :
"Souvent, les hommes aiment bien qu'on se déshabille devant eux.
Nues, ils nous demandent souvent de nous agenouiller à leurs pieds, eux restant debout.
Alors, ils ouvrent leur braguette, descendent leur pantalon,
agitent leur sexe devant notre visage
et nous demandent de le prendre en bouche.
Quand on suce ainsi un mec, on est devenu sa chose.
Parfois, ils nous tiennent à pleine main par les cheveux.
Ils nous dominent. Ils nous humilient...
Oui !... Mais nous on est les plus fortes
malgré notre apparente soumission.
Parce qu'on les tient par les couilles !"

Mes amies, je vais vous faire une infidélité. J'aime les femmes, vous le savez et tout mon blog leur est dédié. Mais quand je vois un petit minet comme celui-ci, et bien, je ne suis pas loin de craquer... Et oui ! Peut-être son côté un peu efféminé !
Grande envie d'étreindre ses cuisses aux muscles plus marqués et plus durs que chez la femme. De caresser cette poitrine. De jouer avec ses testicules dans le creux de ma main. De sentir son jeune phallus gonfler, durcir, se dresser entre mes doigts...
Envie de me glisser derrière lui, de glisser mes doigts entre ses deux fesses, de les écarter, de trouver son entrée secrète, d'en élargir par des massages l'ouverture pour laisser le passage à mon sexe, de le pénétrer en entier, de le plaquer contre moi, une main le caressant, l'autre le branlant, mes couilles battant contre le bas de ses fesses...
Envie de provoquer en lui la jouissance, de faire jaillir du plus profond de lui un geyser de foutre, de le faire défaillir...
Ne m'en voulez pas, mes amies. Je reviendrai à vous. Mais aujourd'hui je me sens un peu homo. Après tout, rien n'est tout blanc ni tout noir. On porte tous en nous une part de féminité et masculinité. On est à la fois le ying et le yang...
Non ? Qu'en pensez-vous ?

Grand plaisir de recevoir ce message de Cixi ! Je ne pense pas que ce soit son prénom ! A vrai dire je ne sais pas grand chose d'elle sinon qu'elle écrit à merveille son émotion et son désir d'amour et de plaisir. J'aime quand des femmes m'écrivent ainsi ce qu'elles ressentent à la lecture de mon blog !
Elle m'a invitée à poursuivre... Il y aura donc une suite. Nous voilà partis tous les deux dans un quatre mains... en attendant, qui sait ,... autre chose ? Et c'est elle qui m'a envoyé la photo...
Merci Cixi. Bises pudique... car nous sommes là en public !

Merde ça y est je suis à la bourre ...
J'ai voulu prendre un peu soin de moi ce matin ... maintenant je suis à la bourre, mais au moins je suis épilée de partout.
Debout nue, je jette un dernier coup d'oeil dans le psyché, l'heure sur le radio-réveil me rappelle à l'ordre.
Merde ! merde ! va falloir courir.
Tanga noir, jeans, talons ...

Je pense à Laurent depuis que je me suis levée, c'était vraiment bon hier, en plein milieu d'après-midi ... ce coup de rein qu'il m'a donné quand il m'a demandé si j'avais un autre amant et que je lui ai répondu que oui.
humm il m'avait à peine pénétré et faisait de court va-et-vient à l'orée de mon bois si humide ... et ce coup de rein, j'en avais presque suffoquer ... Chaque question était l'occasion d'alterner des courts va-et-viens, et de profondes pénétrations ! Rien que d'y penser, je m'en mords encore la lèvre. Je revois la scène ... sur mon lit.
"tu le suces ?..."
"oui" *gémissements*
"et tu vas jusqu'au bout ? "
"oui" *gémissements ...*
Il m'a dit "c'est moi ton étalon" en me regardant droit dans les yeux tout en me pilonnant. Ensuite il m'a fait mettre à quatre pattes, m'avait chuchoté doucement "Je suis jaloux ... tu comprends que je sois jaloux ... " et on a jouit ensemble. Cliché le coup de l'étalon mais j'en reviens pas de l'effet que ça a eut sur moi ...
Puis hier soir ce blog sur lequel je suis tombée (sans doute pas ) par hasard fait que je suis toute allumée encore, je le sens bien dans le bas de mon ventre.

Merde ! merde !
comment je m'habille !  et mon soutif il est barré où lui encore !
Pff pas le temps de chercher !
Pull rose et c'est tout.
Sac à main et la course !
Forcément l'ascenseur n'est pas là ...

Je repense au blog. Il m'a bien allumé aussi ce Démon à minuit.
J'ai pas pu résister, d'abord mes doigts, puis mon petit vibro ...  j'en ai tremblé de partout.
S'il savait ce démon ... ça me fait sourire toute seule.
Je me demande comment il est ...

Enfin l'ascenseur ...
Poisse en plus il est blindé !

Ca pourrait être n'importe qui ... lui ... ou lui ... va savoir ...
Bon faut que j'arrête d'y penser ... et plus je me dit qu'il faut que j'arrete .. plus j'y pense, forcément ...
Je recommence à avoir des envies moi.
Et si c'était lui ... pas mal celui là ...
Voila que je me mets à fantasmer sur n'importe qui, faut vraiment que je me calme, je vais vraiment finir par être franchement excitée. Respire un grand coup !
En plus il matte mon décolleté, ... faisons semblant de rien ...
Je sens son regard sur mes seins ... ça va ? ils te plaisent mes seins ... mes amants les adorent, pas trop gros mais deux belles pommes fermes et douces à la fois.
J'avais déjà chaud, maintenant je suis en train de m'allumer toute seule à fantasmer sur ce type ..
Et je pointe avec ce pull pas moyen que ça se voie pas.
C'est tout à fait indécent de pointer comme ça et ça m'excite.
Je sens tellement son regard sur ma poitrine ... que j'ai envie de la toucher ...
Je me demande ce qu'il en pense ...
J'aimerai bien savoir s'il a envie de me lécher les seins, ou de les caresser, à moins que ce soit le genre à jouer et titiller les tétons. Je me demande comment elle est sa queue ? ...

Eh ! C'est bon là ! Elle va pas rentrer dans l'ascenseur cette conne ! Elle voit bien que c'est complet avec son grand sac.

Ben voilà, avec la bousculade j'ai failli lui tomber dessus, lui tomber dans les bras. S'il avait pas vu que je pointe, là il a du le sentir vu que ma poitrine vient de s'écraser sur son torse.
Rattrapage in extrémis en posant la main sur lui ...

- Excusez moi, je suis confuse ...

Putain elle fait chier l'autre avec son gros sac, je suis obligée d'avoir les jambes écartées ...
Je pointais déjà grave, là la position quasi collée à lui et les jambes un peu ouvertes ... je sens que ça palpite sous mon tanga ... J'ai l'impression d'avoir la chatte qui s'ouvre et j'ai tellement chaud.
Pi je sais pas s'il a vu mais s'il bouge rien qu'un peu, il va me frôler l'entrejambe avec le journal roulé qu'il tient dans la main.

*sourire en coin*
- Vraiment beaucoup de monde dans cet ascenseur ...
- oui et ça donne chaud
- Ehh attention la bousculade s'il vous plait .

Sympa de me rattraper, mais t'en profite démon !
J'ai l'impression qu'on voit plus que ça, mes tétons et chaque respiration le pull qui les frôle ...
La façon dont il me regarde .. j'ai l'impression qu'il me déshabille, je ferme un peu les yeux ... pourvu que ce foutu ascenseur se dépêche ...

Dans la "blogosphère", on trouve de tout,
particulièrement dans la section "adultes" !
Des choses très vulgaires que j'exècre,
où on parle de chattes poilues et de grosses salopes.
Des très belles choses aussi
que j'aime mettre en avant sur mon blog...
Et puis, quelques perles.
Comme "Des Sens" tenue par Claire.
Un bijou de sensualité.
Illustré par des gravures anciennes pour la plupart,
preuve que nos anciens étaient aussi coquins
et que la libération des moeurs,
même si elle est plus publique aujourd'hui,
n'est pas une invention moderne !
Allez donc visiter, si vous ne connaissez pas,
et dîtes-moi ce que vous en pensez.
Merci Claire de m'avoir donner cette image
et bises à toi.

Pendant plusieurs semaines, nous avons correspondu par mails interposés.
Petit à petit, nos échanges sont devenus plus intimes,
nos baisers et nos caresses plus précis...
Nous nous sommes partagé nos fantasmes.
Nous nous sommes dévoilés.
Nos étreintes, bien que virtuelles, sont devenues plus torrides.
Elle me racontait sa main glissant entre ses jambes,
lorsqu'elle me lisait, lorsqu'elle m'écrivait.
Je lui expliquais la raideur qu'elle provoquait en moi,
ma main glissant sur mon vit en l'imaginant...
Et puis elle a découvert des photos de moi sur mon blog.
Elle m'a envoyé des siennes.
J'aimais regarder la beauté de ses seins,
petits mais dressés et pointant,
la rondeur de ses fesses,
la finesse de ses hanches, de ses jambes,
la douceur de ses courbes,
son sexe parfaitement épilé,
sa fente en attente...

Et puis le travail m'a amené dans sa ville.
Je le lui ai dit. Nous nous sommes donné rendez-vous
dans un café, près de la gare, en attendant mon départ.
Elle est devenue réelle, dans un long manteau noir.
Timidement, je l'ai embrassée sur les deux joues.
Puis je l'ai serrée contre moi,
elle m'a serré contre elle,
nos bouches se sont jointes.
Nous nous sommes assis face à face,
avons passé notre commande.
Elle a ôté son manteau. Un top décoletté et moulant.
Le nombril à l'air. Une jupe à mi-cuisses.
Nous nous sommes regardés intensément.
Nos mains se sont rapprochées, se sont emmêlées.
"Je suis émue en te regardant.
Je pense à ce que nous nous sommes dis,
à toutes nos confidences... Je mouille..."
"En te voyant, en sachant ce que je sais de toi,
en pouvant t'imaginer nue puisque je t'ai vue,
je bande..."
"J'ai envie...". "Moi aussi...
mais mon train, dans une demie-heure"...
Silence. "Tu veux enlever ta culotte ?"
J'ai osé. "Mais je n'en ai pas !".
Je change de place, m'assois à côté d'elle,
sur la banquette de moleskine.
Mon bras l'enserre contre moi.
La main libre se pose sur sa cuisse,
sans attendre sous la jupe se faufile,
monte jusqu'à atteindre son sexe ouvert.
Deux doigts la pénètrent.
Elle se raidit et se relâche...
La tête dans le creux de mon cou, elle gémit.
Sa main sur ma braguette tendue.
En silence, je la sens jouir. Mon sexe palpite...
Je retire mes doigts. Les sens. Les suce.
Enlacés, nous nous dirigeons vers la gare.
L'avenue à traverser devant l'Hôtel de la Gare.
Je ne prendrais le train que trois heures plus tard...

photo de Walter Barthélemi

Cette fois, c'est moi qui raconte. Que c'est bon !...

Elle sait y faire la bougresse, la tigresse ! Elle aime... Elle en veut... Elle en redemande...
Elle a pris une grande partie de mon sexe dans sa bouche... Oh que c'est bon... Elle me caresse les testicules, glisse sa main entre mes cuisses écartées, masse mon périné, monte sur mes fesses qu'elle écarte...
Première fois que je me trouve avec un autre homme et une femme... Première fois que je vois, hors les films pornos que j'exècre, un sexe d'homme qui n'est pas le mien aller et venir dans le con d'une femme. Et j'avoue que ce lent mouvement de Yann dans Arelaune me trouble, me fascine, m'excite encore plus...
Je les regarde tous les deux... Ils ont les yeux fermés, goûtant chaque sensation, recherchant la moindre parcelle de plaisir...
Je sens la jouissance monter... Mais je ne veux pas jouir dans la bouche d'Arelaune...
Je me retire de la bouche de la belle... Je romps ainsi la quiétude et l'intensité de l'instant... Tous deux me regardent...
- Je voudrais... te prendre par derrière... Tu veux bien ?
L'un et l'autre acquiescent. Ils se lèvent. Yann s'allonge en travers du lit, les fesses au bord du matelas, pieds au sol... Arelaune s'agenouille à califourchon au dessus de lui...  Je ne suis pas hom, vous le savez, mais j'éprouve du plaisir à me saisir de la verge dure, épaisse, tendue de Yann pour la mettre à la verticale... J'aime ce contact, sentir ce membre vivant, palpitant dans ma main... Arelaune, mais appuyée sur les épaules de son homme, s'y empale... Je regarde le vit disparaître... Il est entièrement avalé par le sexe anthropophage de la belle...
Elle se trémousse au-dessus de lui, ondule du bassin... Elle donne son rythme... Tous deux commence à haleter...
Je me mets derrière elle, écarte ses fesses... Son entrée secrète est encore humide des caresses buccales que je lui ai offertes tout à l'heure... Doucement, d'un doigt, je masse le tour de cette sombre cavité... Je vais chercher de sa liqueur pour lubrifier, effleurant au passage les couilles gonflées de Yann et la racine de son membre... Un doigt pénètre... Je continue à masser doucement. Les sphincters se relâchent... Un deuxième doigt peut rejoindre le premier, puis un troisième... Je présente alors mon gland à la porte et doucement pénètre dans ces profondeurs... Arelaune se raidit, pousse un petit cri... Ne pas lui faire mal... Y aller en douceur... Encore un peu... Voilà, le gland est passé... Je la sens se relâcher... Je la prends par les hanches et m'enfonce... entièrement...
La voilà prise en sandwich par deux hommes. La voilà remplie de nos phallus mâlement gonflés, prêts à exploser... Elle recommence à s'agiter... Je sens une main sur mes bourses, deux doigts qui effleurent la racine de mon sexe... Ce n'est pas elle, elle tient la tête de son mari à deux mains. C'est lui qui a son tour a voulu vérifier ma virilité, ma rigidité... Je sens son sexe contre le mien à travers la fine paroi interne...
Nous transpirons tous les trois... Nous poussons des petits geignements... Nous respirons de plus en plus fort...
La tête me tourne... Je sens que je vais exploser...

Dessin pris sur "Dessins chics, dessins chocs"

Appelons-la Gaëlle. Elle est fidèle à mon blog. Virtuellement, nous avons sympathisé. De nombreux échanges de mails entre nous, parfois très... coquins !
Ce soir là, nous nous sommes retrouvés sur msn... La conversation commence, badine... Oui, la journée a été bonne... Et puis, elle devient plus précise... J'ai beaucoup aimé ton dernier texte sur ton blog... Je l'ai écrit en pensant un peu à toi...
Et puis une invitation à brancher ma webcam... Ok !
Nous nous voyons... Mignonne, Gaëlle... Elle porte un top sous un petit gilet. Décolleté qui laisse apparaître le haut de ses seins, généreux...
J'ose : tu veux me montrer plus bas ?
Aucune hésitation. Mouvement de l'image... Et puis gros plan sur le bas de son ventre... Un string... La main qui s'insinue sous l'élastique... Je vois les doigts s'agiter sous le fin tissus...
Bientôt le string disparaît... Plan sur son puits d'amour, sa Porte du Paradis... Pubis rasé... Lèvres ouvertes... La main glisse entre elles... Doucement... Les doigts ouvrent l'entrée... Vont et viennent... L'un d'eux disparait comme aspiré à l'intérieur... Et un deuxième le rejoint...
Je suis subjugué par cette image... C'est beau une femme qui se caresse, qui, devant moi, pour mon plaisir, s'offre du plaisir... L'autre main glisse sur le ventre, s'agite contre le clitoris... Le haut des cuisses se crispent... Je sens sa jouissance monter...
Soudain, les deux mains disparaissent... Ils s'agitent maintenant sur le clavier...
Tu ne dis plus rien ?
Je te regarde... Tu es belle... Continue... Je voudrais tant mettre mes mains à la place des tiennes... Embrasser, lécher, ton entrée secrète... Boire à ta source si belle...
Les doigts ont repris leurs places... Ils sont plus violents, plus précis... Ils rentrent, ils sortent, reviennent... Caresses...
Je ne vois pas son visage. Dommage ! Je voudrais voir dans ses yeux le plaisir qui monte...
Je bande, bien évidemment !... Je le lui dis...
Imagine ma raideur à la place de tes doigts...
Ces doigts vont plus profondément encore... La pression de l'autre main sur le bouton d'amour se fait plus forte...
Les cuisses se serrent soudainement... Immobilité des mains... Soubresauts du corps...
Et puis son visage réapparait. Rouge... Radieux...

Le lendemain, je reçois ce mail de Gaëlle :
Domi,
Ce matin … j’ouvre les yeux … 6 h 30 … il est trop tôt … je suis en congés, il fait se rendormir ! Mais je pense à toi, à tes mots d’hier soir, à mes caresses … je ne peux me rendormir ! Je sens entre mes cuisses mon sexe inondé de cyprine. Alors je dépose ma main là où tu aimes qu’elle soit, et je glisse mes doigts entre mes lèvres… effectivement … vraiment mouillée … (d’ailleurs en t’écrivant ces mots, je sens à nouveau cette rosée s’écouler) Sans attente, j’introduis un doigt dans mon vagin et de l’autre main me caresse le clito… Je peux mettre deux doigts sans difficulté que j’agite au fond de moi … J’aime sentir cette intrusion en moi … et une fois encore je pense à ton sexe, dur, à l’intérieur du mien … j’accélère les mouvements successivement  sur mon clito et dans mon con. Et rapidement, je ne contrôle plus, mes parois se contractent sur mes doigts, mes jambes tremblent … jusqu’à l’explosion …
Je ne me souviens pas avoir déjà mouillé ainsi en t’écrivant un message … habituellement, je cherche mes mots et suis plus dans la transcription de mes pensées, mes désirs alors que là, je suis dans l’action, le réel, le plaisir ...
Belle journée à toi … Tendrement …
Gaëlle.

Réédition

Cet après midi, je nettoie un terrain pour en faire un jardin.
Caillasses, orties, chardons, herbes folles...  Mais dessous, la terre est bonne.
Il fait chaud. Je suis torse nu et ai enfilé un court short...
J'aime faire travailler ainsi mes muscles,
sentir le soleil frapper ma peau nue,
la douce bise envelopper mon corps,
mes jambes, parfois s'insinuer sous mon vêtement...
Elle est là, tout près, à l'ombre d'un arbre,
sur une chaise longue, en petit bikini...
Elle lit... parfois me regarde...
On est bien...
Au bout d'un moment, je m'assoie près d'elle,
pour me reposer, reprendre souffle...
- Tu m'excites !...
- Pardon ?
- J'aime regarder un corps d'homme presque nu
dans le plein effort...
Les muscles qui se bandent,
la souplesse du corps,
la transpiration qui perle...
J'aime voir tes cuisses, tes bras, tes abdos
se gonfler sous l'effort...
Je me rapproche d'elle, nos lèvres se soudent.
Je pose une main sur son ventre.
Elle la repousse doucement vers le bas.
La main glisse sous l'élastique.
Les cuisses s'ouvrent légèrement...
Les lèvres sont humides, ouvertes...
Un doigt s'insinue... Elle se crispe...
- Non, pas maintenant...
Garde ton énergie pour travailler...
Laisse moi ainsi te regarder...
Je me redresse, un peu déçu...
Elle m'attire une nouvelle fois vers elle,
se redresse et frotte son visage à travers le tissu
contre mon érection...
Et je retourne au labeur...

18h. Le travail a bien avancé. Le soleil descend...
Je suis crevé...
Je vais sous la douche que j'ai aménagée au fond du terrain
avec un tuyau d'arrosage, entre 4 planches...
Au début, l'eau est chaude de soleil...
Puis froide... Mais qu'importe je suis bien...
J'aime sentir l'eau couler le long de mes muscles fatigués.
Le souffle du vent. Le soleil...
Mon sexe gonflé, épais, pend majestueux entre mes cuisses...
Mes testicules sont lourdes
Je me sens puissant, homme, viril...
J'ai pleine conscience de chacun de mes muscles,
de chaque parcelle de mon corps,
de mon phallus, de ma virilité...

Elle me rejoint. Coupe l'eau. Se met nue.
Elle vient se frotter contre moi.
Je la serre dans mes bras...
Je la sens fine, presque fragile...
Mes mains suivent ses courbes...
Je sens la caresse de ses mains, de ses seins,
de ses cuisses, de ses lèvres...
Elle aspire chaque goutte d'eau sur ma peau.
Elle descend, elle m'échappe.
Accroupie devant moi, elle gobe mon gland.
Elle l'aspire, le tête, le lèche...
Je deviens raideur. Je me dresse...
Ses mains sur mes fesses, sur mes cuisses...
Elle se relève, m'escalade.
Bras autour des épaules, jambes autour des reins,
ses seins contre les miens,
ses fesses dans le creux de mes mains...
Et mon vit enserré dans son con.
Glissement. Va et vient.
Cette fois mon attention est toute dirigée
vers ce lieu de fusion, d'union...
Lieu magique.
Mais par chaque pore de ma peau,
je sens la douceur de son contact...
Elle coulisse en douceur.
Je me sens fort. Puissant. Elle est légère dans mes mains...
On est bien...
Tension plus forte...
Est-ce mon sexe qui gonfle prêt à exploser ?
Est-ce ses muqueuses qui se resserrent ?
La tête me tourne. Décharge électrique
qui part de mes couilles et irradie mon corps
de la pointe des cheveux à la pointe de mes pieds.
Je dois me retenir à la paroi.
Et ensemble nous entrons dans l'extase de l'orgasme.

Réédition

Une belle journée d'été... Je me balade au bord d'un étang... Le lieu est magnifique. Désert aussi. Je ne rencontre personne... Mais au détour du chemin, je les vois : trois jeunes filles, 20-22 ans, allongées sur le dos ou sur le ventre sur une grande couverture, à se faire bronzer... Elles sont quasiment nues, ne portant qu'un string... Elles discutent calmement, rient de temps en temps...
Je ralentis légèrement mon pas. Je les admire. Corps nus magnifiques. Ces courbes. Ces fesses rebondies. Ces seins arrogants. Ces longues jambes fines. Ces hanches que j'ai envie de saisir. Ces ventres plats...
Mon chemin passe à trois mètres d'elles...
- Bonjour
- Bonjour
Je ne peux m'arrêter malgré mon envie de me serrer contre elles. Je ne veux pas être indiscret. Je suis passé... avec regret. Me retourner ?...
- Monsieur !
Je m'arrête. Me retourne. Mon coeur se met à battre fort...
- Excusez-moi. Vous avez du feu ?
- Oui, bien sûr.
Je reviens vers elles, cherchant mon briquet dans la poche de mon pantalon.
Elles se redressent. L'une fouille dans son sac à la recherche de ses cigarettes. Elle en donne à ses deux amies... Ces corps qu'elles me montrent sans aucune pudeur. Ces six seins comme des poires fermes...
Je m'accroupis pour me mettre à leur hauteur... Elles se serrent contre moi... Non. En fait elles se rapprochent de la flamme de mon briquet...
Une première allume sa cigarette à mon briquet que je tiens... Puis une autre. Puis la dernière. Je les admire. Une hanche frôle la mienne. Un sein effleure mon bras nu.
Je les sens. Mélange de crème solaire et de transpiration. Odeurs qui achève de réveiller mes sens... Grande envie de les prendre par leurs hanches fines, de les serrer l'une après l'autre contre moi... De prendre leurs seins à pleines mains... De les embrasser à pleine bouche... Envie de caresser leurs fesses sondes, leurs longues cuisses fuselées... De glisser ma main à l'intérieur de leur fine lingerie...
- Merci ! dit l'une
- Vous nous sauvez ! J'ai perdu mon briquet dit l'autre...
- Humm ! C'est bon ! dit la troisième.
- Vous êtes bien ici ! dis-je bêtement.
- Oui ! Il fait beau et bon...
- Merci Monsieur. Bonne promenade...
Je comprends que je dois les laisser. Je me redresse. Je reprends mon chemin.
- Au revoir !
- Bonne ballade !
Brève rencontre qui continue, des années après, à alimenter bien de mes fantasmes et à accompagner des caresses tristement solitaires...

Peut-être pourriez-vous imaginer une fin plus... coquine !
Racontez-moi comment vous auriez terminer cette rencontre...

Dans une conversation avec Val (allez voir son blog Temptation) après qu'elle m'ait laissé un com, je lui pose cette question :

Je me doutais que tu aimais aussi les femmes, cela transparaît dans certains de tes textes et dans le choix de tes photos pour illustrer ton blog...
Il y a quelque chose qui est mystérieux pour moi et peut-être pourrais-tu m'aider à comprendre. je vais faire un de ces jours un post sur le sujet. Que les hommes mettent des photos de femmes nues sur leur blog, quoi de plus normal : ils expriment ainsi leurs fantasmes, leurs désirs, leurs envies... mais je vois que les femmes qui tiennent un blog -dont toi- mettent aussi des photos de femmes... Pourtant bien peu reconnaissent leur homo ou bi sexualité ! Alors ?

A ma grande surprise et pour mon plus grand plaisir, elle m'a longuement répondu. Avec son accord, je vous livre l'intégralité de sa réponse (qu'elle a d'ailleurs également publié sur son blog).

Domi,
Souvent l'être humain à ceci de déroutant, c'est qu'il a bien du mal à se comprendre lui-même alors qu'il est capable d'analyser, de disséquer, de commenter le comportement de ses semblables!
Au travers d'un blog, et tu le sais mieux que quiconque, on exprime ses humeurs du moment, ses envies, ses désirs, ses doutes, ses colères... je n'échappe pas à la règle, nous n'échappons pas à cette règle... d'ailleurs cela permet aussi au blog de vivre, de se régénérer, d'évoluer certainement aussi...
Je suis hétérosexuelle convaincue, mais certainement une lesbienne introvertie!
En fait, ma libido évolue en fonction de mes rencontres, de mes envies, de mes écrits, de mes expériences vécues, rêvées ou en devenir!
Le corps d'un homme me fait frissonner (s'il est attirant bien sûr mais pas forcement un Apollon) le corps d'une femme me fait vibrer (mais pas forcement une Déesse) la beauté est si subjective, notre regard sur les autres variant en fonction de l'instant, de la perception qu'on en a, de l'image qu'on voudrait qu'elle nous renvoie...
Oui j'aime le corps des femmes, mais peut être qu'inconsciemment est-ce du "marketing" que je fais pour toucher le maximum de monde sur le blog??
A la télé, dans les magazines, on nous inonde d'images de jeunes femmes aux courbes alanguies, aux fesses juste ce qu'il faut de rebondi mais sans jamais une pointe de graisse ou de trace de vergeture, aux poitrines et au ventre que beaucoup de femmes n'auront jamais! certainement que je transpose alors de façon assez évidente le malaise de beaucoup de femmes de notre société, relayer en cela par les hommes tout aussi responsables ??
Je suis passée et je passe encore par toutes les phases de la vie sentimentale, amoureuse, physique, plaisir... j'ai connu mes premiers émois à 13 ans avec une copine, à 16 ans j'ai eu mon 1er rapport sexuel avec un garçon, à 17 ans une soirée étudiante qui se termine dans le lit d'une fille, à 20 ans j'ai rencontré celui qui allait devenir mon mari à 23 ans et qui m'a donné 2 jolies filles, à 37 ans j'ai divorcé, quasiment 2 ans d'abstinence et depuis, je multiplie les aventures hétérosexuelles et bisexuelles... depuis 2 mois j'ai une amie qui a 10 ans de moins que moi... J'ai 41 ans, et je t'avoue chercher encore ma voie... tout en privilégiant l'éducation et la sécurité de mes enfants il va sans dire!
Si tu as pris le temps de feuilleter mon blog, tu auras remarquer, certes une prédominance des photos de femmes, mais que je m'éfforce aussi d'y mettre régulièrement des photos de couples, d'homosexuels et même des photos du 3ème sexe!
Tu as toute liberté pour utiliser sur ton billet d'humeur ce que je viens de t'écrire, tu peux bien sûr me répondre, me critiquer... cela ne fera sans doute pas avancer le monde, mais au moins nous aurons le plaisir de communiquer sur des sujets qui nous tiennent à cœur et qui parfois nous rendent tout(e) chose!!!
De par mes aventures amoureuses, alors oui, je suis bisexuelle, j'aime les femmes, jeunes et moins jeunes, j'aime les hommes, jeunes et moins jeunes, mon corps change et j'ai  donc parfois un peu de mal à l'accepter mais c'est ainsi, je prends sur moi, je m'encourage, mes filles m'encouragent, mes amants m'encouragent, mes lecteurs et mes ami(e)s internautes m'encouragent!!
Ouah!!! que j'ai été longue!! j'espère que tu seras arriver à me lire jusqu'ici... c'est donc que je n'ai pas raconté que des bétises!!
Je t'embrasse... au plaisir de te lire

Vous comprenez mon plaisir à la lecture de son mail...
Et vous ? Amies bloggeuses ? Comment expliquez-vous que les femmes qui tiennent un blog mettent autant de photos de femmes. Parce qu'elles les trouvent plus esthétiques que le corps masculin ? Parce qu'elles se projettent dans ces nus qui sont toujours magnifiques ? Parce que secrètement, elles désirent tomber dans les bras de Lesbos ?
Donnez-nous votre avis.

Les photos viennent du blog de Val

Grande surprise -et plaisir- de recevoir ce texte envoyé par une fidèle de mon blog. Ca me plait beaucoup quand une femme me livre ainsi son fantasme... Grand merci à toi..

Tu es face à ton ordinateur. Je devine que tu es en train d’écrire un joli texte pour ton blog. A moins que tu ne sois en train d’écrire un mail … à une femme … à moi peut-être. Je suis entrée sans sonner puisque tu m’as prêté ta clé mais tu ne m’as pas entendu approcher, trop absorbé par tes pensées, tes écrits. Il est très tôt, je suis juste passée chercher le livre dont tu m’as parlé ; tu voulais me le faire découvrir. Tu n'avais dit qu'il n'y aurait personne ce matin chez toi car tu devais partir quelques jours. En plus, je suis pressée, j’ai un rendez-vous dans une heure à peine. Mais je reste là à t’observer, rêveuse. Tu ne portes pas de tee-shirt, ton dos nu … envie de le caresser, de poser mes mains sur ton corps chaud, envie de les glisser sur ton torse, de masser ta nuque et descendre le long de ta colonne vertébrale jusqu’à tes reins, tes fesses …

Je reste discrète et tu ne soupçonnes pas ma présence. Je suis trop loin pour apercevoir le contenu de l’écran mais serais pourtant curieuse de le lire. Ton chat vient miauler pour que tu lui ouvres la porte. Tu le lèves … surprise … tu es nu … entièrement nu … cette apparition m’émoustille. Tu es toujours dos à moi, je ne vois que tes fesses. Deux belles fesses que j’ai envie de prendre à pleines mains comme tu pourrais le faire de mes seins. Tu te rassois, sérieux, voire solennel. Ta position est désormais plus orientée vers moi. Tu sembles relire les mots que tu as tapés sur ce clavier. Mots ou pensées qui visiblement te plaisent à en voir ton sexe qui gonfle. Irrépressible envie de le voir gonfler entre mes mains, de l’aider à se déployer. Je me demande si tu vas le caresser, si tu vas te caresser … et moi … que ferais-je ? Est ce que je résisterais à cette force qui m’attire vers toi ?

Le soleil est déjà très chaud ce matin. Et cet éperonnant spectacle décuple la chaleur en moi. Je retire ma robe, sous laquelle je ne portais rien. Je me faufile derrière toi et m’installe sur le fauteuil, dans une position lascive, très suggestive. Ne m’as-tu pas entendu ? Ou bien fais tu semblant ? Ton sexe affiche une belle érection. A défaut de sollicitation, l’ordinateur s’est mis en veille, et je comprends que tu m’y vois par un effet miroir. Alors, d’une main je dissimule mes seins et je fais tomber l’autre au niveau de mon entre-jambes. Je la pose sur mon ventre, descends doucement … puis l’enlève … je caresse mon mont de venus … arrête … effleure l’entrée de mon vagin … je sais que tu m’épies et que tu attends impatiemment que je me caresse … que mes mains trouvent mon clitoris … que mes doigts se faufilent entre mes lèvres … mais je ne fais que jouer … jouer à suggérer ces caresses …

Alors pour me provoquer, tu te retournes à demi afin que je voie ton visage … et … les yeux clos … tu joues avec ta langue … léchant tes lèvres ….avec sensualité et savoir faire. Tu as fais en sorte que je ne voie plus ton sexe … alors que je ne pense qu’à lui …

Ton téléphone sonne … Tu te lèves pour … trop tard … je t’ai attrapé en route par la taille et ai plaqué ma bouche contre la tienne, te forçant à m’offrir un baiser langoureux. Sans retenue, ton corps épouse le mien, corps à corps tant attendu … Naturellement, ton sexe s’est introduit dans le mien … Il me remplit … viens … je t’ai tant voulu … Je ne peux presque pas bouger tant je suis assaillie par tes coups de reins que me poussent à chaque fois un peu plus au fond du fauteuil … j’aimerais que ce plaisir ne s’arrête jamais … il continuera à vivre dans mes souvenirs … si … il va s’arrêter mais de la meilleure des façons … en atteignant le sommet …

Décidement, je suis gâté ces temps-ci. Je reçois une nouvelle contribution de MarieXXX237 dont l'adresse mail est fausse ! Histoire vraie ou fausse aussi ? Allez savoir. En tous les cas, j'ai pris beaucoup de plaisir à la lire. Dites-moi ce que vous en pensez. Je vous la livre intégralement. C'est moi qui ai rajouté les photos prises à droite ou à gauche.
Et vous, faîtes comme MarieXXX237 et envoyez moi vos contributions.
Merci à toi, Marie. Et bises si tu acceptes les bises d'un homme.

Domi,
Je viens de temps à autre sur votre blog que j'aime assez. J'ai vu que vous demandiez des contributions à vos lecteurs ou plutôt lectrices. Et que vous sembliez aimer les femmes qui aiment les femmes. Alors j'ose vous offrir mon témoignage et je vais vous parler de mon amour pour Rachel, ma soumise. Vous pouvez en faire ce que vous voulez, même le publier sur votre blog.
J'ai 30 ans, elle en a 27. On se connait depuis toutes petites (moi environ 10 ans et elle 7) parce que nos parents étaient voisins. Elle a toujours eu une certaine admiration pour moi. J'étais un peu sa grande soeur qu'elle n'avait pas, fille unique. Et moi j'aimais sa compagnie. Et je lui faisais faire ce que je voulais... Je lui en ai fait faire des bêtises !...
Régulièrement on dormait l'une chez l'autre. Nos parents avaient installé un deuxième lit dans nos chambres pour que nous puissions nous retrouver...
Les choses sont devenues plus sérieuses alors que j'avais 17 ans. Je n'étais pas attirée par les garçons que je trouvais plutôt cons. Mais j'aimais regarder les filles et les femmes... J'ai découvert mon homosexualité cet été là. Mes parents m'avaient envoyée dans un camp d'ado... Et je me suis trouvée à dormir sous la même tente qu'une autre fille qui avait le même âge. Dès le premier soir, nous nous déshabillée et retrouvées en sous vêtement hésitant à les ôter avant d'enfiler notre chemise de nuit... Elle m'a alors demandé si parfois je me caressais... Et elle s'est approchée de moi et a commencé à me caresser... Au début je voulais la repoussé mais j'ai fini par trouvé ses caresses bien agréables... Elle s'est mise nue, s'est caressée elle même en glissant ses mains entre ses cuisses... J'étais fascinée. Elle m'a proposé de faire de même. Rouge de honte, je m'en souviens comme si c'était hier, conne que j'étais alors, je me suis aussi mise nue... et ai fait sur moi les même caresse qu'elle s'offrait... Et puis elle a joint ses mains aux miennes... J'ai faili hurlé quand elle a introduit un doigt dans ce que vous appelez ma porte du paradis... Je fais vite car ce n'est pas cela que je veux vous raconter mais Rachel. Sachez seulement qu'elle m'a procuré ce soir là ma première vraie jouissance et que nous avons recommencé tous les soirs... Nous faisions l'amour tous les soirs, jouissant toute deux... Elle m'a appris les plus belles caresses, le cuni, le 69,...
A mon retour, Rachel venait juste de partir en vacances avec ses parents... et n'est revenu que 3 semaines plus tard. Aussi après une si longue séparation nous avons été heureuses de nous revoir et dès son retour je lui ai proposé de dormir chez moi. Ce que nos parents et elle même ont accepté sans problème. Mais j'avais ma petite idée dans la tête après mon expérience sous la tente. J'avais envie de poursuivre cette découverte de l'amour lesbien. D'autant plus que Rachel était devenue une belle jeune fille. Je n'avais d'yeux que pour ses seins, son cul, ses longues jambes... ce que je n'avais jamais vraiment remarqué avant ces vacances.
Lorsque nous nous sommes retrouvées seules dans ma chambre, sûres que personne ne viendrait nous déranger, je me suis tout de suite mise toute nue. Elle me regardait un peu interloquée se demandant ce qui m'arrivait. Je me suis plantée devant elle et lui ai demandé de se mettre elle aussi toute nue. Elle a rougit, a protesté...
- Ben non ! Pourquoi ?
- Met toi toute nue ! je lui réponds séchement.
- Non ! Je veux pas...
- Bon, alors, fous le camp. T'es plus mon amie !...
Souvent je lui avais fait le coup quand je voulais la forcer à faire quelque chose. Et chaque fois ça marchait. J'atais sûre de mon pouvoir sur elle et j'en jouais. Et cette fois aussi ça a marché. Rouge, les larmes au bord des yeux elle a enlevé son tee shirt, son jean... Elle se tenait en sous vêtements recroquevillée sur le lit... Horrible sous-vêtements de petite fille.
- Allez, enlève moi ça !
En sanglotant elle a dégrafé son soutif... Ses deux petits seins me sont apparus pour la première fois... Petits, deux petites poires appêtissantes...
Elle hésitait à enlever sa culotte. Alors je me suis précipitée sur elle et la lui ai quasiment arrachée... Quand elle fut toute nue, je l'ai bousculée sur le lit et me suis allongée sur elle... Elle résistait mais j'étais plus forte qu'elle... Je me souviens de ce premier contact de nos peaux, de nos seins, de nos pubis... J'avais glissé une cuisse entre les sienne et frottait par des petits mouvements mon sexe contre sa hanche... Ma bouche cherchait la sienne... Elle tournait la tête dans tous les sens pour empêcher le contact... Mais j'ai réussi à l'immobiliser. Puis il m'a fallu vaincre la résistance de ses lèvres...
Au bout d'un bon moment de bagarre qui me produisait beaucoup de plaisir, elle a fini par se relâcher... Alors j'ai pu commencer à la caresser sur tout le corps... Quand ma main a voulu se glisser après un long parcours entre seins, hanches, épaules,... entre ses cuisses, elle les a resserrées fermement en protestant. De nouveau, il a fallu la forcer... Et elle a fini par les ouvrir...
Ses lèvres étaient humides et c'est très facilement que j'ai pu la pénétrer d'un doigt... Elle s'est alors crispée, a ouvert plus largement ses jambes... Et pour la première fois je lui ai fait l'amour lui faisant connaître, m'a t'elle avoué, sa première jouissance...
Au fil des soirs et des nuits, on a recommencé et elle est devenue elle aussi plus active... Elle me faisait ce que je lui demandais de me faire. Je voulais toujours la dominer. Et ça continue, 13 ans après !
Elle est devenue à mes ordres. J'aime lui demander de se mettre nue et de se caresser devant moi qui suis restée habillée. Ou de se mettre à quatre pattes sous mon bureau pendant que je travaille et de me caresser sous ma jupe... Docile, elle accepte de faire l'amour quand je le veux, où je le veux...
J'ai connue d'autres femmes aussi. Il m'est arrivé de lui demander d'assister à nos ébats sans y participer... Ou de la prêter à une amie... Ou de nous servir à table, nue, et d'attendre jambes écartées, mains derrière le dos, pour débarrasser le table, aller chercher le plat suivant... Et je ne vous dis pas tout.
Je l'aime Rachel. Et elle m'aime. Et nous sommes heureuses.
Vous allez peut-être me juger mais cela m'est bien égale.
Cordialement
Marie.

Allons ! Viens ma petite putain,
ma chienne, ma soumise docile,
Laisse-toi faire. Tu me provoques.
Tu m'as trouvé...
Quitte ton air buté et arrogant.
Souris-moi !
Laisse-moi m'approcher de toi,
suivre les courbes de ton corps du bout de mes doigts.
Je veux caresser ces magnifiques seins,
les tenir au creux de mes mains,
jouer avec le bouton, les lêcher, les sucer...
Laisse moi entourer ta taille de mes bras,
prendre à pleines mains le creux de tes hanches.
Laisse-moi caresser ces belles cuisses,
glisser mes mains sous ton beau petit cul...
Laisse-moi caresser ton intimité,
laisse-moi la pénétrer du bout des doigts,
du bout de la langue.
Laisse-moi boire à ta fontaine,
titiller ton bouton qui pointe...
Laisse-moi te prendre dans mes bras,
te serrer contre moi,
te faire sentir contre ton pubis ma virilité dressée,
la pénétrer tout entier en toi...
Laisse-toi aller,
laisse le plaisir te gagner,
la jouissance nous submerger.

J'ai pris la photo sur un bien beau blog que j'ai découvert il y a peu : Sentimento.
Un blog où je me reconnais bien, tout en douceur, en sensualité,
avec de belles photos et de beaux textes.
Allez le voir sans tarder.

Il y a quelque temps, j'avais publié ce post sur lequel je retombe aujourd'hui... J'avais demandé à mes lectrices... si elles aimaient se caresser ! Comment elles s'y prenaient ? Avec ou sans objet ?...
Question indiscrète, n'est-ce pas ! Voici quelques unes des réponses que des femmes m'ont faites à l'époque... Peut-être allez-vous vous reconnaître dans un de ces témoignages. Mais sinon, que répondriez-vous ?

Oui, j'aime me caresser, seule ou avec mon ami. J'éprouve souvent un orgasme très fort de cette manière. Si je suis excitée, il suffit parfois que je me caresse les seins (ou qu'on me les caresse) pour jouir. Je me caresse souvent aussi sous la douche. Pourqoui je me caresse ? Parce que c'est bon, je me sens profondément vivante, profondément amoureuse. Non, je n'utile pas de gadget. Mes doigts me sufisent, c'est plus discret, j'ai de bonnes sensations, je peux doser la pression et la progression au millimetre, et faire durer cet instant magique qui nous est donné par la nature.
Mais je crois que j'aimerai bien essayer un jour les boules de geisha. Une amie m'en a parlé, elle adore. Si vous avez des expériences avec cet accessoire, parlez m'en.

Moi aussi cela m'arrive. Souvent ? cela dépend des périodes. Je peux rester des semaines sans le faire et puis le faire tous les jours pendant une semaine... tout dépend de mon humeur, de mes désirs, de la satisfaction que j'ai avec mon compagnon.
Bien souvent je le fais par manque, par non satisfaction. Des fois, par désir de la sensation qu'on éprouve. Est-ce meilleur qu'avec un homme ? pour moi 'ça le vaut bien'. Il m'est arrivé d'avoir un orgasme bien plus puissant qu'avec un homme. Mes mains savent ce qu'elles doivent faire pour me faire jouïr.
Mais le meilleur c'est sans aucun doute sous la douche. En dirigeant le jet chaud à pleine puissance directement sur mon clito alors là j'explose !

Il m'arrive d'utiliser des jouets pour dame, mais c'est pas ce que je préfère. Rien ne remplace un vrai pénis dans ce cas là. J'ai essayé les boules de geisha. La première fois que je m'en suis servie, j'ai grimpé aux rideaux comme une folle ! Je les avais emmenées pour aller en italie et pendant le voyage je les portais... c'était fou ! complètement.
Je ne l'ai plus refait depuis... peut-être devrais-je réessayer !

je suis arrivée à un âge ou le vibromasseur est devenu mon seul compagnon sexuel, et j'en suis très satisfaite et pas du tout frustrée puisque je peux connaitre le plaisir quand je veux et autant de fois qu'il me plait

C'est pour moi un plaisir au quotidien. Celà m'arrive sous la douche, le matin au réveil histoire de bien commencer la journée, ou le soir pour mieux m'endormir. Rien à voir avec un manque de mon cher et tendre, celà nous arrive de partager cette caresse mais c'est très rare, donc c'est plutôt perso.
J'use de mes doigts ou de godemiché, les boules de geisha, j'avoue que celà ne m'a rien fait, sauf quand je les ai gardé tandis que mon homme me pénétrait...

Oui, cela m'arrive de me caresser et de me masturber occasionnellement ce qui me procure un certain plaisir, mais pas aussi intense que pratiquer avec lui. Je le pratique avec mes doigts, pour le moment, sans gadgets, mais je ne pense pas en rester là. Il m'arrive d'être excitée à des moments où je me retrouve seule, mais ceci n'est qu'un palliatif et l'homme qui partage ma vie me satistait pleinement.

Je me masturbe souvent... Très souvent... Trop souvent, cher ami... Depuis l'âge de... Pppffff je ne sais même plus... Pourquoi?? Peut être parce que je suis trop égoïste et que j'aime mon univers de fantasmes... Puis de toute façon maintenant je n'ai plus d'homme... J'adore passer et repasser mon doigt le long de cette vulve et m'attarder sur mon clito... Mon imagination vagabonde et mon esprit décolle...

Photos empruntées à Photos Folies

Suite à ma question de l'autre jour, Chilina me répond...
Et le même jour, je reçois cette photo d'Augustine ! Allez voir le blog d'Augustine, elle en montre plus, la coquine !
Quand deux femmes qui ne se connaissent pas s'associent pour notre plaisir !
Merci à elles.

Est que j'aime me caresser ? Je ne sais pas si j'aime ...J'aime ce qui en découle mais toujours avec une certaine appréhension car ça me laisse souvent, inassouvie
Je n'ai pas d'habitudes précises....
Je peux simplement me caresser, soit untiliser un ou plusieurs gadjets
Je ne le fais pas par hygiene mais par pulsion, quelques fois devant mon PC, suite à une lecture, une photo qui provoquent en moi des souvenirs, des envies ...
Dans ces cas là, je m'écarte, me caresse, ça vient souvent tres vite mon corps avait dejà travaillé en ma faveur, me mouillant abondamment
Quelques fois, simplement en allant faire pipi ...en m'assuyant. C'est fugace, piquant ...Ces jouissances là sont pour moi, souvent dopantes ...Je me sens vivante !
Il m'arrive aussi d'éprouver l'envie de préparer mon plaisir ..Comme un rendez vous ...
jE prends le temps de choisir l'endroit, de m'imaginer sous un regard, de sentir une présence ...je me sens et me veux obsène et je fais en sorte de l'etre ...Ces jouissances sont souvent longues, profondes mais frustrantes ...Et se terminent souvent dans les larmes ..
Et, il y a les caresses nocturnes, là où il est permis de rever, de sentir l'autre me toucher, dans ces cas là, je me caresse longuement le corps, les seins, les fesses ..Je tarde au maximum pour venir sur ma chatte, m'attardant au plis de l'aine, sur mon mont de vénus ..Et ne vient effleurer mon bouton que lorsque mon corps, ma tete n'en peuvent plus pour ensuite me laiser glisser dans ma nuité
Enfin, il m'est arrivé, suite à une pensée entrainant une violente émotion, de jouir sans me toucher et de me trouver quelques secondes, voir plus, immobilisée, statufiée ..En voiture ...en faisant mes courses où chez moi, au cours d'une tache ménagere et souvent quand je ne suis pas seule, en public,  ...Ces jouissances .?..Epuisantes ! Mais combien jouissives ...

Réédition

Je me propose de rééditer des textes que j'ai écrits au début de ce blog. Celui-ci date de juillet 2009 ! Et je laisse les éventuels commentaires reçus alors... pour que vous les complètiez.

Je suis au rayon "érotisme" de cette grande librairie située au milieu d'un centre commercial... Je cherche quelques nouveaux livres pour occuper ma solitude et aussi pour aiguiser mon imagination... Le rayon est au fond du magasin. Que les enfants et âmes sensibles ne soient pas tentés d'y passer !
Je cherche, feuillette quelques bouquins, lis les 4ème de couverture... quelques lignes, au hasard... J'ai le temps.
- Il est pas mal celui-là ! Je vous le conseille !
Je sursaute. Je ne l'avais pas vue. Une femme, entre deux âges, habillée d'une robe d'été légère. Bien foutue.
Je tiens à la main "Femmes amoureuses - Nouvelles érotiques"...
- Ah ? Vous l'avez lu ?
- Oui, et j'ai beaucoup aimé... Certaines des petites histoires sont très... Euh, comment dire... crues... Elles m'ont passablement excitée...
Elle me dit cela avec un aplomb, me regardant droit dans les yeux ! Elle ose la mignonne. Je rougirais presque et lui tournerais le dos... Allons ! Je suis seul en ce moment et libre !
- Excitée ? Et qu'est ce qui arrive quand vous êtes excitée ?
- Comme vous les hommes et que vous êtes seuls ! Je me branle !
Et elle rit ! Et elle me dit cela sur un ton badin comme si elle me disait qu'elle préférait son steak saignant plutôt que trop cuit !
- Et bien ! Vous êtes donc seule ?
- Je suis mariée mais mon mari est souvent en déplacements. Professionnels me dit-il ! Mais toujours avec sa petite secrétaire, cette petite péronelle... Mais il a raison. Elle est mignonne la petite, bien foutue. Je la mettrais bien dans mon lit aussi !...
- Ah bon ? Vous aimez les femmes ?
- Les hommes aussi.
- Vous êtes très tolérante avec votre mari...
Elle rit.
- Mais je ne me prive pas non plus... S'il savait !
- Vous aimez l'amour !
- J'adore... Mais dites donc, vous aussi sans doute. Qu'est-ce qu'un homme comme vous, plutôt pas mal de sa personne, plutôt plaisant fait avec des livres érotiques ? Vous n'avez rien d'un vieux pervers lubrique !
Cette fois, c'est sûr, je vais rougir ! Je préfère rire...
- Ah, si vous saviez ! Vous ne me connaissez pas ! Non, je rigole. Moi aussi je suis seul pour le moment, ma femme absente pour 3 semaines, en vacances... Et moi aussi j'aime l'amour... l'érotisme... D'ailleurs je tiens un blog érotique...
- Vous écrivez ou vous vous contentez de mettre des photos cochonnes...
- Les deux. Mais je ne mets pas des photos cochonnes... Ce sont des photos... érotiques. Rien à voir...
- Vous avez raison. Je vais aller voir ça ! Bon ! Qu'est-ce que vous me conseilleriez comme livre ?
- Euh... celui-ci, "Vénus dans le cloître". Vous connaissez ?
- Oui, je l'ai lu. Pas mal... Des longueurs parfois je trouve...
- Ah bon ? Moi j'ai aimé. Il m'a inspiré une série d'histoires dans mon blog que j'ai appelé "L'Abbaye de Saint Plaisir"... Bon. Et celui-ci,  "Deux filles et leur mère"...
- Ca raconte quoi ?
- L'éducation sexuelle, le moins qu'on puisse dire débridée, de deux jeunes filles par leur mère et leurs copines. On y lit entre autre comment un jeune étudiant est dépucelé par 4 jeunes filles. Chacune d'elles tire deux papiers : une première série numéroté de 1 à 4 qui donnera l'ordre de passage. Sur les papiers de la deuxième série sont écrits les mots doigts, con, bouche et cul qui indiquent la manière dont le gars devra jouir.. « Tu ne pourras sortir d'ici que lorsque tu auras vidé tes couilles 4 fois ! Pour nous montrer qu'on est toutes désirables. Sinon je te promets une bonne correction !
Evidemment la première fois, ça fonctionne bien d'autant plus que la fille « empalla son vagin étroit sur sa verge ». La seconde lui fit une fellation et l'éjaculation ne tarda pas trop non plus. La troisième dut le masturber. Mais le sexe était mou ! Et pour le raidir elle eut l'idée de lui enfoncer un doigt dans le cul... Quand à la quatrième, elle devait se faire sodomiser ! Et alors là, ce fut bien difficile d'avoir un sexe d'une raideur capable de pénétrer le cul étroit... Mais tout finit bien...
Et pendant que chacune leur tour les filles étaient occupées avec le gars, les trois autres s'en donnaient à coeur joie, se lutinant mutuellement...
- Waouh ! Vous le connaissez par coeur ! Je vais le prendre. Merci...
Et elle file vers la caisse. Et moi je prends "Femmes amoureuses"... Mais je suis déçu que la conversation se soit ainsi terminée. Je l'aurais bien prolongée et... même plus.

Mais je la retrouve à la sortie des caisses. Je l'aborde :
- Je vous offre un verre ? Il y a une brasserie pas loin...
- Et bien moi je vous propose de venir chez moi. J'habite à côté...
Cinq minutes plus tard, nous entrons dans son logement...
- Allons, mettons ensemble nos solitudes et notre amour de l'amour...
Et nous nous enlaçons, nous découvrons mutuellement.
Et il nous faut peu de temps pour nous retrouver nus sur son lit ! Et ce qui suit, vaut largement à la puissance 1000 tout ce qui est écrit dans ces romans érotiques... Je vous laisse imaginer... Moi, je vais me coucher, nu comme d'habitude et je vais lire "Femmes amoureuses"...

Réédition

...le baiser peut avoir une telle charge érotique !
m'écrit une amie à qui, pour le moment, ces baisers manquent !
Tu as complètement raison, chère amie.
Le baiser peut être très érotique !

Doux frôlement des lèvres contre ta joue, sur ton front,
dans le creux de ton cou, au coin de l'oreille...
Premiers frémissements...
Puis la rencontre de nos lèvres, ma langue qui écarte les tiennes,
qui pénètre... Nos langues qui se mêlent,
qui s'enroulent, qui s'aspirent,
qui dansent, qui vont et viennent
comme le vit dans dans le vagin,
salives qui se mêlent
comme le sperme à la cyprine au moment de la jouissance...

Baisers sur tes seins, langue qui titille les pointes,
lèvres qui baisent, qui aspirent, qui têtent,
pointes qui bandent...

Baisers sur ton ventre,
langue qui s'insinue dans ta cicatrice de naissance,
douceur de ta peau, soubresaut de ton corps...
Langue qui lèche, dents qui mordillent...
Suçons... Te voilà marquée au rouge !

Lèvres sur tes lèvres, entre tes deux jambes,
qui pinçottent ton bouton d'amour,
qui aspirent ta liqueur parfumée...
Langue qui s'enfonce, qui va et vient,
au plus profond qu'elle peut...

J'apprécie aussi grandement tes baisers
sur les parties sensibles de mon être :
le cou, ma poitrine, le creux de mes hanches,
mon ventre, mes fesses, l'intérieur de mes cuisses,
mon sexe dressé dont tu gobes le gland,
mes bourses qui remplissent ta bouche...

Tous ces baisers, ma chérie, je voudrais te les offrir...
Chargés d'érotisme et annonciateurs de plaisirs,
préliminaires à une jouissance extrême...
Je t'embrasse mon amie.

Réédition

Suite à mon texte "Rêverie d'insomnie", une amie me fait parvenir ce beau texte qu'elle a écrit.
Hummm ! Je me plais à imaginer qu'il s'adresse à moi.
Merci Cixi. Et belles bises. 

J'imagine déjà tes yeux quand tu vas m'embrasser, quand je vais lire dans ton regard que ta bouche va s'approprier la mienne. A moins que ce ne soit l'inverse.
Peu importe, j'ai envie de ton sexe, de ton foutre.
J'ai envie de sentir les papillons de l'excitation dans mon bas ventre quand tu seras tout prés de moi, tout prêt pour moi.
Mmmh, ... finalement non avec toi j'ai envie de langueur.
Prends bien le temps de gouter ma bouche, ne succombe pas trop vite à ma langue qui malgré moi te chercherait.
Ta main sur ma nuque m'attire à toi.
Force et douceur.
Rien que d'imaginer, je sens ma poitrine se tendre, ma respiration plus courte, mon ventre se rentrer.
J'ai déjà envie de tes mains.
Mais j'ignore tout de toi ... comment tu vas m'attirer plus près de toi, à moins que ce ne soit toi qui viennes à moi ...
J'en frissonne.
J'espère déjà ta respiration un peu plus courte dans ce baiser.
J'attends ton regard quand tu vas suspendre le baiser pour lire dans mes yeux que j'ai aimé ça, quand tu vas chercher l'invitation à reprendre les caresses de ta langue et à continuer plus loin, parce que c'est ce que je vais vouloir que tu y lises.
Est-ce que tu vas m'attirer vers toi ?
Est-ce que je vais m'assoir à califourchon sur tes genoux ?
Assise là, le sexe contre le tien, je sentirai ton envie.
Je crois que là tu passerais tes mains le long de mes cotes, frôlant mes seins, j'aime déjà ca ...
Ma respiration un peu courte, mon ventre rentré laisserait flotter un peu mon tee-shirt comme pour t'inviter à glisser tes mains dessous.
Peut-être que seras-tu plus direct ? Tu enlèverais immédiatement mon haut pour profiter du spectacle.
Tout en m'embrassant le cou, d'un geste sure et souple, tu dégraferais l'ultime obstacle.
J'espère que tu prendras un moment pour les contempler, les frôler du bout des doigts, pour te régaler de les voir s'affoler.
Mon excitation grimpe d'un coup.
J'ai besoin de ta peau maintenant ! J’attrape le bas de ta chemise rentrée dans ton jeans, mes lèvres te cherchent plus avidement, tu rentres ton ventre pour m'aider.
J'ai senti tout à coup la chaleur qui émane de toi, ton odeur, l'odeur de ton envie. Tu finis de te mettre torse nu.
J'en profite pour te regarder et caresser ta peau. Je m'attarde sur les dessins de tes muscles.
Tes mains reviennent sur moi.
Je bouge un peu mon bassin pour venir encore plus me coller contre ton sexe qui déforme ton jeans. J'ai tellement envie de le toucher.
Je défais ta boucle de ceinture et d'un geste je déboutonne ta braguette libérant ton sexe durci.
Je me recule un peu pour t'inviter à faire de même sur mon jeans.
J'aime regarder tes doigts aller et venir sur moi.
Tu as défait mes boutons et tu ne t'arrêtes pas en si bon chemin. Tu glisses direct une main dans ma culotte en me fixant droit dans les yeux.
Je mouille déjà, je le sais et tu es en train de le découvrir.
Ton doigt s’insinue en moi pour y trouver un peu de l'humidité qui te fait bander encore plus.
La pulpe de ce doigt ayant trouvé ce qu'elle cherchait, s'en retourne sur mon clitoris.
Nonnn, ne m’fait pas jouir trop vite!
Rien que de m'avoir frôlée, je ne sais plus si c'est d'aller fort ou doucement qui va me faire exploser.
Tu choisis la douceur, tant mieux, de toute façon vu mon excitation, j'aurais dit la même chose si tu avais choisi un peu plus de rudesse.
Ton doigt m'affole.
Je m'applique à caler mes mouvements de bassin sur le rythme de ton doigt qui fait des va-et-vient le long de mon sexe et qui effleure mon bouton d’amour.
Une main toujours dans ma culotte qui me caresse, qui me masturbe, tu m'attires tout contre toi, tu dévores mon cou, mes seins.
Ta langue contre la mienne, j'halète. Mon bassin remue sur ta main, et je sens ta queue gonflée ...

Je sursaute.
- 'tain de téléphone ...
Je réponds rapidement et me débarrasse de l'importun ...
Quelle heure il est ? 1h34 du mat' ... fais chier il est tard maintenant.
Je quitte mon ordinateur, me lève de ma chaise et file vers mon lit.
Je fais deux pas et d'un coup des flashs, des images de mon fantasme reviennent, m'assaillent.
Tout est encore plus fort et plus net que tout à l'heure, je ressens encore plus fort toutes les couleurs, les odeurs. L'excitation de mon corps est fascinante, fulgurante, terriblement présente, indocile ...
Je glisse un doigt dans ma culotte.
Je suis trempée ... je me rends compte à quel point mon corps est affamé.
Je sais d'avance que je vais jouir assez fort. Je hâte le pas et me glisse sous ma couette laissant au sol mes vêtements.
Même pas besoin de chercher mon vibro, ça part tout seul. Au premier contact, c'est le choc.
Je suis tellement ivre, sous l'emprise totale de mes hormones que je n'arrive pas à me caresser doucement pour que ça dure un peu ... un pur orgasme clitoridien.
Je m'écroule sous la décharge électrique dans mon crâne, dans mon corps.
Je m'endors apaisée, la main sur le pubis, le sexe trempé ...

Le saviez-vous ?
Au Moyen Age déjà, les femmes voulaient se montrer sexy !
Elles cherchaient, par leurs appâts, à attirer le mâle !
Elles savaient s'habiller de manière provocante.
Témoins ces photos d'époque...

Un bustier, fort décolleté...

La culotte... fendue pour faciliter les caresses
et permettre la pénétration, à l'improviste,
sans se déshabiller...
Bon, d'accord, les matières étaient moins légères que maintenant !

Le string qu'à l'époque on portait
au dessus des collants en côte de maille...
Alors, bien sûr, les choses n'étaient pas toujours simples,
surtout dans le feu de l'action,
au moment du déshabillage...
Dans sa précipitation, dans sa hâte de recevoir le mâle,
il arrivait parfois à la belle de s'emmêler,
de faire des noeuds et de se retrouver dans de drôle de posture...

Remarquez, en ce temps là, il ne fallait pas être pressé
quand on voulait faire l'amour.
Surtout si on n'était pas un couple... heu !... officiel.
Il fallait se protéger !  Et oui !
A cette époque déjà on savait le faire.
Durex n'était pas né
et c'était tout à art, pour l'homme, de se protéger !

Ma chère Gwen, à qui je disais ma fatigue de cette fin d'année, m'envoie cette réponse.
Dommage, oui, vraiment dommage que ce ne soit que virtuel !
Que j'aimerais me laisser ainsi aller entre ses mains...

Fatigue ... envie de t'aider à te prélasser, contribuer à ton repos, m'occuper de toi sans que tu te fatigues,
allonge toi ... laisse toi faire ... je te retire un à un tes vetements, par mouvements délicats,
effleurant au passage ta peau ... on a le temps ... ne bouge pas ...
profite de l'instant ... reçois mes caresses sur ton corps ...
sens mes mains qui glissent sur ton torse, qui fusèlent tes cuisses,
retourne toi pour un massage de ta nuque, tes épaules, ton dos,
mes doigts glissent le long de ta colonne vertébrale ... jusqu'à tes reins ...
mes mains vont et viennent sur ton dos, approchant ton ventre, revenant sur le dos ...
puis se posent sur tes fesses. Elles en explorent et détendent chaque centimètre carré...
Doucement, elles se retrouvent à proximité de ton sexe ...
Naturellement , tu t'es retourné pour mieux profiter de ces caresses.
Caresses sur ta toison pubienne, effleurements de ton membre ... tout en délicatesse ...
lentement je le prends en main ... sa raideur et sa force contrastent avec la douceur du moment.
De ma main, je ferme tes paupières, tu  es le plus détendu possible ... aucun bruit ...
une position confortable, l'esprit vidé, le temps s'est arrêté... comme dans un songe,
ton sexe est soulagé de sa raideur par des mains qui ne sont pas les tiennes
mais qui ont le même savoir-faire, qui savent ce qui te plait, ce qui te fait du bien.
Calineries de tes couilles, frôlements sur ton gland, cajoleries de ton sexe dans toute sa longueur ...
attouchements poussés ... j'approche mon visage de ton entre-cuisses,
mes cheveux carressent tes cuisses, mes joues frolent ton sexe, ...
j'aime ce moment délicat où le désir monte ...
l'envie de prendre tout de suite ton sexe en bouche ...
mais ... non ... je veux juste te détendre ... je dois y aller doucement ...
mes lèvres se posent sur ton sexe ... petits baisers sages ...
ma langue s'échappe ... s"égarant là où elle peut acceder ...
ma bouche entreouverte ... laisse pénétrer l'extrémité de ton sexe ...
c'est tout doux ... nouveaux coups de langue ... resserrement de mes lèvres ...
je fais attention ... attention à toi ...
Inévitablement, tout ton vit se retouve dans ma bouche ... on est bien ...
mouvements légers de la tête ... enserrements de ton sexe ...
va et vient ...
mes mains, ma langue, mes lèvres ... toutes au service de ton répit ...
spontanément mes mouvements deviennent de plus en plus précis,
de plus en plus forts,
de plus en plus rapides ...
je ferme moi aussi les yeux ...
j'aime sentir la force de ton membre dans ma bouche ...
ressentir ce pouvoir ...
ma capacité à  détendre ton esprit, ton corps ... en tendant ton sexe !
Je sens quelques perles au bout de ton sexe ...
puis ...
sans prévenir un puissant ruissellement ...
Je reçois ce nectar comme un don de toi, j'aime te gouter ...
Toujours avec la même attention, je m'attarde à nettoyer ton sexe avec ma langue ...
je reste serrée contre toi quelques instants puis me relève sans bruit ...
dépose une couverture sur toi, te regarde ...
ton visage est serein, détendu ...
tu t'es endormi ... mission accomplie !

Merci, petite chérie, Gwen !