Suite des aventures de Marie-Jo. Quelques jours après sa première expérience lesbienne avec Annie, celle-ci l'amène chez Julien, son amant.
Annie
et Julien disparurent dans la chambre. J’entendis les gémissements
d’Annie et les râles de Julien.
Au
bout de quelques minutes, Annie réapparût dans l’ouverture de la
porte. Elle était nue. Elle se dirigea vers moi, me prit la main.
«
Viens avec nous » dit-elle
simplement. Et me tenant toujours la main, elle me conduisit jusqu’à
la chambre.
Julien
était debout entre la porte et le lit. Nu, son sexe en érection,
presqu’à la verticale contre le ventre. Il m’embrassa sur la
joue, une seule fois.
«
Tu es très belle ! »
«
Merci … »
«
… Annie m’a dit pour elle et toi ! … Tu es d’accord de passer
un moment avec nous ? »
«
Oui ! » répondis-je
sans une seconde d’hésitation, attirée par cette nouvelle
expérience et désireuse de m’immiscer encore davantage dans la
vie d’Annie, de partager sa vie, fût-ce au prix de la partager
elle-même.
C’était
la première fois qu’un homme d’âge mûr me complimentait aussi
ouvertement. Oh, bien sûr il y avait leurs regards mais bien souvent
ils se détournaient après avoir croisé le mien. Et même Michel.
Ses compliments n’avaient été qu’à moitié exprimés.
Et
puis, il y avait enfin quelqu’un qui savait. Quelqu’un d’autre
qu’Annie et moi. Quelqu’un qui partageait le terrible secret de
ma relation avec Annie. Quelqu’un avec qui je ne devrais pas jouer
la comédie, avec qui nous ne devrions pas jouer la comédie. Annie
se plaça derrière moi, ôta mon t-shirt et mon soutien-gorge. Elle
prit un sein dans chaque main et les offrit à la bouche de Julien.
Mes tétons se mirent à durcir et à gonfler. J’avais l’impression
qu’il allait avaler mes seins en entier !
Pendant
ce temps, Annie poursuivait mon effeuillage en retirant ma jupe et ma
petite culotte. Julien promena ses mains sur mon corps, comme s’il
voulait en apprécier les formes et la douceur. Je caressai son
torse, ses pectoraux durs et saillants. Il me serra un peu plus dans
ses bras. Pas vraiment pour m’étreindre. Mais simplement parce
qu’il était beaucoup plus grand et plus costaud que moi et que ses
bras auraient pu faire deux fois le tour de mes épaules.
Annie
se plaça contre nous, un bras autour de la taille de Julien, l’autre
autour de mes épaules, juste en-dessous de celui de Julien. Je
sentais son sexe palpiter contre mon ventre. Malgré l’envie, je
n’osai pas le prendre en main, ni même le toucher. Anna m’embrassa
dans le cou, sur la joue, sur l’oreille puis elle s’écarta.
Julien
me libéra de la douce contrainte de ses bras et alla s’allonger
sur le lit. Annie m’y fit grimper, m’installa accroupie au dessus
du torse de Julien et elle se positionna à la hauteur du sexe. Elle
prit celui-ci en main, le releva, souleva les fesses et, lentement,
l’engloutit. J’étais aux premières loges pour voir l’énorme
vît pénétrer dans son petit trou. Je regardai aussi le visage
d’Annie et je n’y vis qu’une jouissance extrême. Le mélange
de la belle couleur brune de Julien et du rose tendre du sexe de mon
amie, du pieu raide, musclé, solide et de la chair si douce,
mystérieuse, fragile, tout cela était saisissant de contraste et
d’harmonieuse complémentarité.
Me
saisissant par les hanches, Julien me fit reculer jusqu’à ce que
mes fesses se retrouvent à la hauteur de sa bouche et il se mit à
me butiner. Sa langue n’était pas moins habile que celle d’Annie
mais nettement plus fouineuse. Elle taquinait, effleurait, léchait,
piquait, transperçait. Aussi bien mon petit bouton magique que
l’entrée de mon fourreau, et même entre mes fesses. Sa bouche
m’aspirait, me suçait, me tétait, me mordillait, m’étirait.
Langue et bouche ne s’arrêtaient que quelques instants de temps en
temps pour permettre à leur propriétaire de reprendre son souffle.
Dieu, que c’était bon ! Pourvu que cela dure ! Que je ne vienne
pas trop vite !
Tout
en glissant sur le mât de cocagne, Annie se cajolait le clito. Nos
regards se croisèrent. Le sien traduisait déjà la montée d’un
plaisir sauvage, violent, presque bestial. Elle prit ma main et la
dirigea vers le haut de sa chatte. Elle écarta les lèvres,
m’offrant ainsi une vue superbe sur sa perle brillante, gonflée,
et que le dard viril qui la transperçait faisait saillir davantage.
J’entrepris de mignoter ce bourgeon aussi impudiquement exposé
mais les mouvements d’Annie rendaient mes gestes inefficaces. Alors
je me fis plus hardie. J’attrapai le rebelle par la hampe, le
pinçai, le fit rouler entre mes doigts, l’étirai au gré des
va-et-vient. Ainsi rudement traité, le bouton enflait encore et
Annie feulait de plaisir.
Mon
autre main ne restait pas inactive. A chaque fois qu’Annie arrivait
au sommet du mât, laissant même parfois apparaître le gland, je
griffais le vigoureux phallus ou bien, tirant la peau vers le bas
aussi loin que possible, je mettais à vif la hampe violacée.
En
réponse, sa langue me fouillait plus profondément. Je sentais la
région de mon coccyx parcourue d’agréables contractures et mon
oeillet battre la chamade. Julien en profita pour glisser un doigt
dans ma corolle. Passé quelques secondes d’étonnement, je trouvai
la caresse très agréable et je dus même me retenir pour ne pas
exploser. Même s’il m’arrive, surtout après quelques jours de
jeûne, de jouir en quelques secondes, je me suis toujours complu à
prolonger ce temps qui précède l’abandon ultime et l’inéluctable
retombée. Certain du consentement de mon corps, il en profita pour
me fouiller davantage.
A
partir de ce moment la, j’adoptai le rythme de mon amie. Julien
comprit le ballet que nous exécutions et nous accompagna. Quand
Annie descendait sur la queue, je m’enfonçais sur le doigt. Quand
elle remontait, je soulevais les fesses. A ces petits jeux, nous ne
fûmes pas longues à jouir. C’est Annie qui déclencha la série.
Elle se mit à geindre, non de douleur mais de plaisir, faiblement
d’abord et puis de plus en plus fort, coulissant à un rythme fou
le long du robuste pieu, balançant la tête de droite à gauche et
d’avant en arrière, les yeux fermés. Ses seins pourtant si fermes
s’agitaient au même rythme.
Sous
les effets conjugués de la langue et du doigt qui me fouillaient, et
de ce que je voyais, je fus la seconde à succomber. Un plaisir
d’autant plus intense que je l’avais maîtrisé pendant de
longues minutes.
Je
fus suivie de très près par Julien. Il souleva les fesses, hissant
Annie avec lui, poussa des «
oh, oui, oui, oui … » qui
résonnèrent jusque dans mon ventre et enfonça son doigt encore
plus profondément dans mon petit cul. Je vis aussitôt une grande
quantité de sperme couler du sexe d’Annie et s’étaler sur le
bas-ventre de Julien.
Annie,
toujours juchée sur son étalon cabré et qui avait continué de se
masturber, explosa une seconde fois. Comme à chaque coup, son visage
juste après le plaisir était d’une beauté fascinante : yeux
mi-clos, bouche légèrement entr’ouverte, sourire mi-angélique,
mi-gourmande, …. Son corps avait cessé de s’agiter en tous sens
mais sa respiration haletante projetait maintenant ses seins vers
l’avant et leur donnait encore plus d’arrogance.